Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Bergoglio l'USURPATEUR

 

 

 

 

 

Jorge Bergoglio, l'usurpateur.

 

 

 

Ce titre est une provocation qui repose sur deux faits :

 

 

 

  1. Le § 81 du chapitre VI de UNIVERSI DOMINICI GREGIS (Jean-Paul II) qui établit une des règles essentielles de l'élection du pape.

  2.  

    La déclaration de Jorge Bergoglio du 1er juillet 2022 à l'agence argentine TELAM : «  … les choses que j'ai faites je ne les ai pas inventées, ni ne les ai rêvées après une nuit d'indigestion ! J'ai rassemblé tout ce que nous avons dit dans les réunions du pré-conclave que devrait faire le prochain pape. Aussi nous avons dit ce qu'il fallait changer, les points qu'il fallait aborder. Ce que j'ai mis en marche a été ce qu'on a demandé ( lo que puso en marcha fue eso que se pidio) ».

  3.  

    Cette déclaration contrevient exactement à la règle référencée ci-dessus.

 

 

 

 

 

 

Aussi, nous ne devons pas être surpris par ce que nous voyons ou entendons de la part de J.B.

Nous l'avons démontré sur ce blog. Son modernisme, reçu de son maître Juan Carlos Scannone, est celui de Maurice Blondel.

Son gouvernement est une exacte transposition des erreurs modernistes, objet de notre prochain livre.

Le modernisme ne s'en prend pas seulement aux enseignements de la foi. Il est aussi une manipulation de l'Histoire. Aussi il convient à la religion de J.B. de réécrire cette histoire pour la conformer à l'idéologie moderniste. Il laisse alors éclater son ignorance et sa partialité stupide  à propos de l'évangélisation du Mexique, de l'Amérique latine en général et des apparitions de N.D. De Guadalupe.

 

 

 

« Bien sûr, l’Évangile y était déjà parvenu avant ces apparitions, mais il avait malheureusement été accompagné d’intérêts mondains. Au lieu de suivre la voie de l’inculturation, on s’est trop souvent empressé de transplanter et d’imposer des modèles préconstitués – européens, par exemple – sans respecter les peuples indigènes. » (Rome 23 août 2023

 

Il avait déjà affiché sa détestation des « mentalités de supériorité » de tous les pays colonisateurs mettant sur le même pied la colonisation maçonnique française et la colonisation catholique de l'Espagne et du Portugal ( 30 07 2022). Avec ces déclarations il veut que nous portions un regard « éclairé» qui est celui de tout le progressisme et des ONG qui ont pignon sur rue depuis les années cinquante.

 

Nous ne voulons pas dire que tout fut parfait pour ces deux pays, nous voulons dire seulement la vérité.

 

Avec l'effondrement des monarchies catholiques au XVIIi siècle la chrétienté d'outre-mer hispanico-portugaise s'est effondrée plus ou moins lentement. Les grands massacreurs furent aux XIX siècles les américains et leurs imitateurs maçonniques dans toute l'Amérique hispanique et portugaise.

L'Argentin Bergoglio n'a jamais évoqué les massacres d'indiens dans son pays ! Organisés par les autorités notamment en Patagonie de 1876 à 1890 .Avant l'arrivée des factions militaro-maçonniques, il n'y a jamais eu de massacres génocidaires.

Il a oublié que les sociétés anglaises qui exploitaient l'Argentine en traitant les indiens comme des esclaves faisaient appel à l'armée argentine pour mater les rébellions et les grèves des « ouvriers » ! Il a oublié que celui qui a mis fin à cette situation criminelle est un certain officier,Domingo Peron, qui a mis fin à cette exploitation inhumaine, commencement de sa carrière de défenseur du peuple.

 

Qui a martyrisé les catholiques mexicains ? La doctrine de Monroe « l'Amérique aux Américains » a été réalisée grâce à l'atomisation de ce continent livré à des dictateurs éphémères le plus souvent sous contrôle U.S.

Qui a fait basculé Cuba au XIX siècle sinon la maçonnerie espagnole !Castro avait au mur de son bureau le tableau représentant le maçon krausiste, José Marti.

 

Le premier pays devenu laïco- maçonnique de l'Amérique hispanique est la Colombie.

 

La légende noire de la chrétienté du nouveau monde qui est le fond « historique » de la science de Bergoglio, ne repose sur aucune documentation véritablement historique y compris certaines affabulations du père Las Casas - « quelques centaines de « chrétiens » auraient massacré des «  millions d'indiens en quelques mois » !

 

En 1492, Christophe Colon prend possession de la grande île de Hispaniola... aujourdhui partagée entre Haïti et Saint Domingue. Haïti échoit à la France, Saint Domingue reste aux Espagnols. Après 12 ans de guerre l'armée française de la Révolution et de l'Empire est vaincue par les rébellions successives d'esclaves. Saint Domingue devient une république en 1844 avant de tomber sous contrôle américain de 1916 à 1924 puis définitivement après la seconde guerre mondiale.

Haïti est devenue la proie de toutes les révoltes, de toutes les religions sataniques. C'est l'un des pires Etats du monde. A Saint Domingue on peut encore vivre en paix malgré le wokisme insensé des Etats-Unis. La religion catholique subsiste malgré son effondrement général sur le continent latino américain.

 

Pour satisfaire la veulerie et l'ignorance libérationniste, J. Bergoglio ose accuser le clergé espagnol qui a éradiqué les sacrifices humains, et donner en un temps record une civilisation, une organisation sociale et politique à un continent immense. Les missionnaires du Paraguay ont appris aux populations la musique, le chant et la scuplture ! Les reducciones n'étaient pas des camps de concentration ni des foyers de rébellion, encore moins des bases avancées de la théologie de la libération ! Ce sont les évêques et les archevêques espagnols – Vincent de Valverde, évêque de Panama, a été tué et mangé par les indiens - qui ont bâti cette gigantesque chrétienté d'outre-mer.

 

Celui qui a osé proclamer la Vierge de Guadalupe « métisse de Dieu », est un dangereux affabulateur capable de toutes les inventions pour plaire au consortium mondialiste de la fraternité universelle. ( voir mon livre François la conquête du pouvoir pages 63 à 71).

 

 

 

On pourra m'opposer les déclarations de J.B. au quotidien espagnol ABC en décembre 2022 dans lesquelles il tient un discours très différent de celui de l'époque du synode pan-amazonien de 2019  où il avait opposé la sagesse des indigènes à l'arrogance des conquistadors espagnols: «  l'herméneutique pour interpréter un événement historique doit être celle de son temps et pas l'actuelle ».

Quelque trois ans après, il fait une déclaration complètement opposée dans laquelle il a oublié l'herméneutique.

« Les indiens entre-eux se faisaient aussi la guerre . L'atmosphère de guerre n'a pas été exportée par les Espagnols. Et la conquête appartenait à tous. Je distingue entre la colonisation et la conquête. Il ne me plaît pas de dire que l'Espagne a  simplement « conquis. ». C'est discutable autant qu'on veut mais il y a eu colonisation. Si l'on prend connaissance des directives données par les rois espagnols de l'époque à leurs représentants sur la manière d'agir, aucun pays n'en a fait autant.. L'Espagne entrait dans le territoire du pays. Les pays « impériaux » restaient sur la côte. L'Espagne n'a pas fait de piraterie. Il faut en tenir compte. Derrière cela il y a une mystique. L'Espagne est encore la Mère Patrie, ce que peu de pays peuvent dire. »

 

Le journaliste Marcello Veneziani constate le changement de position du pape et s'en étonne dans « La Verita » du 17 décembre : « ...s'agit-il de l'élaboration d'un programme politique inspiré par une philosophie de pratique cohérente ? »

 

J.B s'adapte à son auditoire mais sa pensée et son but restent les mêmes. Il est avant tout un communicant et devant les Espagnols, il ne peut pas dire n'importe quoi. Mais devant des fidèles ignorants et moutonniers tout est bons.

Et vous chers lecteurs vous avez remarqué cette différence d'un auditoire à l'autre ? Rappelez vous le titre du livre du père Spadaro, s.j. :«  Pape François : Ma porte est toujours ouverte »(2014). Tout est dedans ce petit opuscule y compris la stratégie synodale déployée depuis 9 ans !

Caveamus fratres !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le livre le plus documenté sur le sujet est celui du père Jean Terradas «  Une chrétienté d'outre-Mer » NEL 1960 ; ou encore « Las Casas apôtre des indiens » P.I. André-VIncent O.P. Ed. de la Nouvelle Aurore 1975.

 



25/08/2023
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