Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Evêque c’est par toi que je meurs - 16 - Le Père Jean-Marie Hericher promeut la Theologie de la Liberation

(Analyse du Synode de Rouen : relire la partie 1, la partie 2, la partie 3, la partie 4, la partie 5, la partie 6, la partie 7, la partie 8, la partie 9, la partie 10, la partie 11, la partie 12, la partie 13, la partie 14, la partie 15)

 

Avec ce chapitre nous terminons le portrait véridique du quatrième réformateur du diocèse de Rouen qui a osé donner son nom. On nous en a annoncé dix-sept. Les treize autres se terrent de peur ou de repentir. Que Dieu  ait pitié de ces misérables qui, sans doute, souffrent  du délaissement dans lequel les a laissés leur archevêque. Ils ont droit à notre compassion et à nos prières. Que sont-ils allés faire dans cette galère ?

En ce Carême tout proche,  que la grâce divine touche leur cœur et qu’ils se repentent !

 

Le Père, Jean-Marie Hericher, comme ses confrères signataires fait partie du Comité Directeur de Soutien à l’Appel des prêtres autrichiens en France (SAFA).

Si l’on consulte ses activités dans le diocèse de Rouen, il ne diffère en rien de ces vies banales que nous avons rencontrées.

Né en 1940, ordonné en 1967, c’est un pur produit conciliaire. Il est membre nommé du Conseil Presbytéral, il s’active avec le Père Gobbé chez les migrants et les itinérants, il est aumônier du mouvement, « Mission de la Mer. Comme responsable des relations avec l’Islam il a dû fréquenter, le père Flament qui confond Jésus et Mahomet. Il l’a rencontré également comme délégué à la mission ouvrière de 2008 à 2009. Son nom apparaît aussi sur la paroisse de Sotteville avec l’Action Catholique des femmes. Pas plus qu’un autre  il ne semble avoir été destiné à la rébellion. A moins que… il n’ait une activité non précisément répertoriée dans son diocèse.

 

Jean-Marie Héricher
Photo prise lors de la participation du réformateur rouennais  aux rencontres de l’ACO à Lille du 18 au 22 mai 2002.


Grâce à Paris Normandie nous savons que le Jean-Marie Hericher de Rouen est bien aussi le président de France Amérique Latine, (FAL), 37 Boulevard Saint-Jacques à Paris.

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié le vendredi 29 avril 2011 à 07H53

Jean-Marie Héricher (à droite), s'entretenant avec Daniel Veltin, président du comité de Saint-Etienne-du-Rouvray 

SAINT-ETIENNE-DU-ROUVRAY. Jean-Marie Hericher, prêtre, est engagé dans l'association France Amérique latine.

Paris Normandie

 

Avec FAL nous découvrons une facette inconnue du père Hericher et qui n’apparaît pas dans les informations du diocèse le concernant.

FAL est une association loi 1901 tout entière dédiée  à la révolution en Amérique latine. Elle est liée à ATTAC, au CCFD, au CEDAL, au CRID à Espaces Marx, à France-Liberté de défunte Mme Mitterrand, et à la Fédération Internationale des ligues des droits de l’homme. Ses thèmes de prédilection sont ceux du Forum Social Mondial si chers à l’archevêque de Rouen. La pensée et l’action de ce groupe sont relayées par 27 comités répartis  sur le territoire national.

Lorsque le président n’est pas disponible il est remplacé par une présidente déléguée, Maître Sophie Thonon avocate au barreau de Paris.

Jean-Marie Hericher est partout. On le retrouve avec l’ancien secrétaire général du CCFD Jean-Marie Fardeau (Le Terrorisme Pastoral pages 43-44). IL signe de nombreuses pétitions telles que ZEROMACHO-des hommes contre la prostitution, ou pour ‘La défense des droits des peuples indigènes et de la biodiversité de l’Amazonie au Pérou.

L’association édite des dossiers trimestriels. Celui de fin 2011 est consacré à Haïti. Au milieu d’un fatras idéologique nous avons découvert une perle, signée d’un écrivain haïtien, Lyonel Trouillot intitulé : ONG : Perversion de la solidarité.

« Les ONG, dans l’obsession apparente du présent, tuent la pensée de l’avenir. Elles ont besoin d’un état de crise permanent. »

« Le sociologue haïtien Hérold Toussaint affirmait récemment que l’une des richesses d’Haîti consistait à permettre à des gens qui ne trouvaient ni sens ni bonheur à leur vie dans leur pays d’origine, de venir  se (re)faire une santé. Selon l’expression de l’écrivain haïtien Jean Euphèle Milcé, il s’agit bel et bien d’une nouvelle catégorie de « travailleurs immigrés ». Ils partent pour la plupart pour les mêmes raisons que les Haïtiens partent vers  l’Amérique du Nord. Pour la plupart, ils bénéficient  d’un statut social supérieur à celui qu’ils avaient dans leur pays d’origine, ils gagnent pour la plus part un salaire supérieur à celui qu’ils gagnaient dans leur pays d’origine. Mais à la différence du travailleur immigré haïtien s’installant dans un pays occidental, ils ne sont pas obligés d’apprendre la langue du pays d’accueil, de payer les taxes à l’Etat. Ils constituent des ghettos de  riches qui fonctionnent à huis clos ». (FAL MAG n°107)

J’ai rarement lu plus pertinente description !

 

L’idéologie de FAL

Elle est toute entière contenue dans le n°99 de FALMAG, 2009 .

Le titre du dossier est éloquent : Théologie de la Libération Croire et lutter.

On se reportera au site www.franceamériquelatine.org

La lecture de l’introduction est essentielle.

Nous ne connaissons pas l’affirmation de Jean-Paul II à laquelle le texte fait référence mais nous sommes d’accord avec l’affirmation de FALMAG. Oui, la théologie de la libération est bien vivante et continue ses ravages. Huit chefs d’Etat en poste en Amérique Latine en sont issus ou lui doivent leur élection même si dans la suite des événements comme au Brésil , LULA a abandonné les idéaux de son parti.

Son développement en Europe et dans le monde est flagrant.

Ce n’est pas un hasard si le père Hericher signe en même temps cet éditorial et le texte de la rébellion de Rouen. L’idéologie est limpide : « Les formes d’exploitation en AL et en Europe sont structurellement liées et (que) nous avons à apprendre de la façon dont nos frères d’AL essayent de s’en libérer ». Le centre névralgique de la contestation de Rouen fait référence explicitement à la Theologie de la Liberation et à son instrument dans l’Eglise, les communautés de base.

«  La force du peuple est première et toutes les déclarations hiérarchiques n’y pourront rien : voilà ce que nous dit la Théologie de la libération. Ceci est vrai pour la société civile, ceci est vrai aussi pour les églises. Et en luttant pour la libération des peuples, cela contribue aussi à libérer les églises. »

Ce n’est pas non plus un hasard si les prêtres en rébellion sont depuis longtemps des agitateurs sociaux.

Et enfin : « Elle (la théologie de la libération) réconcilie la révolution et la religion. »

Nous n’avons jamais dit autre chose !

La suite du dossier est une illustration de ce programme.

 

A suivre…



23/02/2012
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