Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

EN DEFENSE DE MGR GWÄNSTEIN

 

Benoit XVI , Bergoglio et

« le mariage homosexuel ».

 

 

L'affaire est un peu compliquée . Nous allons essayer de l'expliquer clairement.

Nous avons deux récits tirés d'un même livre « Le Successeur » dicté par Bergoglio lui-même à un journaliste de ABC et collaborateur de La SECTA à Rome, Javier Martinez Brocal.

 

 

 

L'un publié par CNA , l 'autre par Infocatolica.

Le texte de CNA est semblable au texte de Infocatolica sauf sur un mot essentiel.

Nous donnons l'avantage à la version espagnole qui correspond à ce que François a toujours dit.

Le texte anglais de CNA dit : « The holy father explained that this happened when he mentioned that...

Le paragraphe 3 espagnol dit : «  Fue una vez que mencioné ... »

 

La traduction française du texte anglais est : « Le Saint Père a expliqué ce qui est arrivé quand il a mentionné... ».

La traduction française de l'espagnol est : « C'est après que j'ai mentionné que... ».

 

« Il a mentionné » n'est pas « j'ai mentionné » .

 

 

La phrase qui suit le texte espagnol est bien celle qui exprime la position du pape Bergoglio et non celle du pape Benoît XVI.

Texte espagnol complet :

 

« La polémica con sus declaraciones sobre las uniones homosexuales

Francisco también relató un caso concreto en el que fue defendido por Benedicto XVI. «Tuve una entrevista muy bella con él cuando unos cardenales fueron a verle extrañados por mis palabras sobre el matrimonio, y él fue clarísimo con ellos. Un día se presentaron en su casa para hacerme prácticamente un proceso y me acusaron ante él de que yo promovía el matrimonio homosexual.

Benedicto no se agitó, porque sabía perfectamente lo que yo pienso. Los escuchó a todos, uno a uno. Los calmó y les explicó todo.

Fue una vez que mencioné  (souligné par nous) que, como el matrimonio es un sacramento, no puede administrarse a parejas homosexuales, pero que, de alguna manera, había que dar alguna garantía o una protección civil a la situación de estas parejas. Dije que en Francia existe la fórmula de las “uniones civiles”, que, a primera vista, puede ser una buena opción, pues no se limita al matrimonio.

Por ejemplo —pensaba—, se pueden acoger a ella tres ancianas jubiladas que pueden compartir servicios de salud, herencia, vivienda, etcétera. Quisiera decir que me parecía una fórmula interesante. Algunos fueron a decirle a Benedicto que yo estaba diciendo herejías. Él los escuchó y, con mucha altura, los ayudo a distinguir las cosas… Les dijo: “Esto no es una herejía”. ¡Cómo me defendió!… Él siempre me defendió».

Le pape Bergoglio affirme clairement que le mariage est un sacrement . Mais il ajoute ce que précisément le pape Benoît XVI a toujours rejeté à savoir un traitement civil , une union civile qui donne à croire qu'il s'agit d'un « mariage » notamment grâce avantages « sociaux ».

 

Nous avons déjà donné le texte de 2003 du cardinal Ratzinger que nous reproduisons. Aucune confusion n'est possible entre l'enseignement du cardinal catholique et du pape de la mafia de Saint Gall. !

 

DU PROBLÈME DES UNIONS HOMOSEXUELLES

5. Vis-à-vis du phénomène des unions homosexuelles qui existent de fait, les autorités civiles prennent des attitudes diverses: parfois elles se limitent à tolérer ce phénomène; parfois elles promeuvent la reconnaissance juridique de telles unions, sous prétexte d'éviter, par rapport à certains droits, la discrimination de celui qui vit avec une personne du même sexe; parfois elles vont jusqu'à favoriser l'équivalence juridique des unions homosexuelles avec le mariage, sans exclure la reconnaissance de la capacité juridique à adopter des enfants.

Là où l'État assume une politique de tolérance de fait, n'impliquant pas l'existence d'une loi qui accorde explicitement une reconnaissance légale à ces formes de vie, différents aspects du problème méritent d'être soigneusement discernés. La conscience morale exige d'être, en chaque occasion, témoin de la vérité morale intégrale à laquelle sont contraires aussi bien l'approbation des relations homosexuelles que la discrimination injuste vis-à-vis des personnes homosexuelles. Seront donc utiles des interventions discrètes et prudentes, dont le contenu pourrait, par exemple, être le suivant: clarifier l'usage instrumental ou idéologique que l'on peut faire de cette tolérance; affirmer clairement le caractère immoral de ce type d'union; rappeler à l'État la nécessité de contenir le phénomène dans des limites qui ne mettent pas en danger le tissu de la moralité publique et surtout de ne pas exposer les jeunes générations à une conception erronée de la sexualité et du mariage qui les priverait des défenses nécessaires et qui contribuerait, en outre, à la diffusion du phénomène lui-même. À ceux qui, sur la base de cette tolérance, veulent procéder à la légitimation de droits spécifiques pour les personnes homosexuelles qui cohabitent, il faut rappeler que la tolérance du mal est bien autre chose que son approbation ou sa légalisation.

Lorsqu'on est confronté à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, ou au fait d'assimiler juridiquement les unions homosexuelles au mariage, leur donnant accès aux droits qui sont propres à ce dernier, on doit s'y opposer de manière claire et incisive. Il faut s'abstenir de toute forme de coopération formelle à la promulgation ou à l'application de lois si gravement injustes, et autant que possible ne pas coopérer matériellement à leur application. En la matière, chacun peut revendiquer le droit à l'objection de conscience.

 

                1. ARGUMENTATIONS RATIONNELLES

                2.  

CONTRE LA RECONNAISSANCE JURIDIQUE

DES UNIONS HOMOSEXUELLES

6. La compréhension des motifs qui fondent la nécessité de s'opposer ainsi aux instances visant la légalisation des unions homosexuelles requiert des considérations éthiques spécifiques de divers ordres.

Selon l'ordre relatif à la droite raison

La finalité de la loi civile est certainement limitée par rapport à celle de la loi morale; (11) toutefois, la loi civile ne peut entrer en contradiction avec la droite raison sans perdre la force d'obliger la conscience.(12) Toute loi humaine a donc force de loi en tant que conforme à la loi morale naturelle, reconnue par la droite raison, et en tant qu'elle respecte, en particulier, les droits inaliénables de chaque personne.(13) Les législations favorables aux unions homosexuelles sont contraires à la droite raison car elles confèrent des garanties juridiques, analogues à celles de l'institution matrimoniale, à l'union entre deux personnes du même sexe. Étant donné les valeurs en jeu, l'État ne peut légaliser ces unions sans manquer au devoir de promouvoir et de protéger le mariage, institution essentielle au bien commun.

On peut demander comment peut être contraire au bien commun une loi qui n'impose aucun comportement particulier, mais qui s'en tient à rendre légale une réalité de fait qui apparemment ne semble comporter aucune injustice envers personne. À ce propos, il convient de réfléchir d'abord à la différence qui existe entre le comportement homosexuel comme fait privé, et le même comportement comme relation sociale prévue et approuvée par la loi, au point de devenir une des institutions du système juridique. Non seulement le second phénomène est plus grave, mais il revêt une portée beaucoup plus vaste et plus profonde, et il finirait par entraîner un changement de l'organisation sociale tout entière, qui deviendrait contraire au bien commun. Les lois civiles sont des principes structurants de la vie de l'homme au sein de la société, pour le bien ou pour le mal. Elles «  jouent un rôle de grande importance et parfois déterminant dans la formation des mentalités et des habitudes  ».(14) Les formes de vie et les modèles qui y sont représentés, non seulement façonnent extérieurement la vie sociale, mais tendent à modifier la compréhension et l'évaluation des comportements dans les nouvelles générations. La légalisation des unions homosexuelles aurait donc comme résultat l'obscurcissement de la perception de certaines valeurs morales fondamentales et la dévaluation de l'institution matrimoniale.

 

 

 

Dans son livre « Mon histoire ... » le pape Bergoglio aux papes 332-333 reprend très exactement cette argumentation en ajoutant : « ...il est juste que ces personnes qui vivent le don de l'amour puissent recevoir une protection légale comme tout le monde ».

 

Une fois de plus nous constatons l'ignorance des informateurs patentés. Nous ne sommes pas de ceux qui chargeront Mgr Gwänstein d'avoir dit la vérité sur cette opposition et la manipulation scandaleuse du pape François .

Mais nous sommes en train d'étudier en détail ce livre étonnant qui fait de lui le visionnaire annoncé par Leonardo Boff : « II édifie l’Église pour les 400 ans à venir » !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



04/04/2024
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