Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Evêque c’est par toi que je meurs – 15 - Guy Gravier et René Gobbé : prêtres syndicalistes

(Analyse du Synode de Rouen : relire la partie 1, la partie 2, la partie 3, la partie 4, la partie 5, la partie 6, la partie 7, la partie 8, la partie 9, la partie 10, la partie 11, la partie 12, la partie 13, la partie 14)

 

Avec ce quinzième épisode de notre enquête sur le synode de Rouen nous continuons la galerie de portraits qui permet de mieux connaître la qualité des réformateurs de l’Eglise de Rouen. Brillent-ils par la piété, par l’amour de Dieu et du prochain, par le zèle apostolique, par la vertu de conseil aux âmes, par le souci de conduire leurs ouailles dans l’éternité bienheureuse ?

Parmi les signataires ecclésiastiques qui ont donné leur nom, quatre sur dix-sept,  figurent ceux de Guy Gravier et de René Gobbé.

 

GUY GRAVIER

Le premier est né en 1939. Il a été ordonné prêtre en 1967. Son CV est  particulièrement insignifiant. C’est un pur produit de l’esprit du Concile. Il a été membre du conseil économique diocésain. Aujourd’hui curé de Grand Couronne il était un des représentants au Conseil Presbytéral du Synode.

Lorsqu’il était à Dieppe il a été interrogé en  2005 par «  Information diéppoise » : Les Dieppois ont-ils la foi ?

Guy Gravier : «Notre rôle est d'accompagner les gens qui sont en recherche... les personnes que je rencontre sont dans des situations précises avec un environnement, une famille. Moi je ne suis là qu'en tant que témoin. Ce sont eux qui décident. Je n'impose rien à personne. La foi n’est qu'une proposition,..or la foi est transmise par la famille et si celle-ci est éclatée, elle perd de sa vigueur... Nous baignons aujourd'hui dans le matérialisme où tout doit être payant. La foi, elle, est gratuite»

Avec un tel discours on comprend que  Guy Gravier n’ait pas eu de succès apostoliques ! Nous avons là un exemple du n’importe quoi qui règne dans l’esprit d’une grande majorité du clergé. Jean Madiran a déjà souligné cette carence : pas de vérités nécessaires au salut mais une approche sociologique et bavarde qui ne sait plus que la foi est un don gratuit de Dieu. Le choc des mots « payant «  et « gratuite » ne rend pas compte de la réalité surnaturelle. Ayant perdu le sens de son sacerdoce, Guy Gravier veut réformer l’Eglise. Et sans, je pense, en avoir bien conscience, il plonge dans le marécage des contestataires.  Quel accompagnement peut-il offrir à ceux qu’il rencontre ?

Guy Gravier est un prêtre réduit à l’impuissance et qui ne sait plus qu’elle est sa fonction et ce n’est pas son archevêque qui va lui rappeler en allant soutenir la cause des grévistes de Petroplus :

Communiqué :

"Le 16 janvier, l’archevêque de Rouen a assisté à l’assemblée générale organisée devant le site de Petroplus à Petit-Couronne par l’Intersyndicale de la raffinerie et a remis à son porte-parole le message de solidarité ci-dessous.

ARCHEVÊCHÉ DE ROUEN
Le 16 janvier 2012

Aux travailleurs de Petroplus
A l’Intersyndicale

Chers amis,

Vous pouvez légitimement vous demander pourquoi l’archevêque de Rouen qui n’est ni un responsable politique ni un décideur économique, s’intéresse à votre mouvement.

Quelle que soit leur taille, les entreprises sont avant tout des communautés d’hommes et de femmes.

A tous ceux qui en sont partenaires, elles doivent permettre de vivre dignement et décemment.

Leur organisation et leur avenir ne peuvent se décider sans eux et surtout au détriment des uns et des autres.

Sans une réforme profonde de notre système économique et de ses mécanismes, financiers en particulier, les travailleurs continueront à en être les innocentes victimes.

Votre action à Petroplus est un symbole fort et important. Nous sommes tous concernés.

Soyez assurés de mon soutien et de ma considération.

Jean-Charles Descubes
Archevêque de Rouen"

Jean-Charles Descubes, comme nombre de ses confrères, refuse la  triple charge de l’évêque. Il fait du social, de l’humanitaire, du syndicalisme.

Le clergé de Rouen,  est à l’image  de l’archevêque : des cymbales retentissantes, des lecteurs de La Croix !

Le confrère cosignataire de Guy Gravier a bien compris le modèle proposé par son archevêque. Il est de plein pied dans toutes  les luttes .

 

RENE GOBBE  est né en 1947 et ordonné en 1974. C’est un pur produit de l’esprit du Concile. Son branchement sur le monde d’aujourd’hui est radical.

 Voici ce qu’il a déclaré à Paris-Normandie le 19 septembre dernier : « L’interdiction faite aux laïcs formés de prêcher, le refus fait aux divorcés remariés de refuser l’eucharistie nous interpellent tous ». Et encore : « Le célibat peut être positif s’il est bien vécu au service de l’Eglise. La disponibilité qu’il induit est uns force. Soit, mais de là à dire qu’on ne peut être prêtre parce qu’on est marié, c’est refuser le monde d’aujourd’hui ».

La Croix du 21novembre 2011, recueille la pensée profonde de ce réformateur sur le même sujet : » Nous ne sommes pas des purs, s’enflamme l’un des signataires, le P. René Gobbé. Pourquoi les fautes relevant de la morale familiale et sexuelle sont-elles jugées plus durement ? »

La Croix, avec l’a propos anti-catholique qui caractérise ses articles, titrait : « L’Eglise catholique tiraillée sur la question des divorcés remariés ».

Cher lecteur, l’Eglise catholique n’est pas tiraillée du tout. Mais une bande de clercs incultes s’agite pour le faire croire avec La Croix comme caisse de résonance. Le père Gobbé a du sécher les cours ou il n’a rien compris. Cette théologie et cette morale sont du niveau du café citoyen auquel  a participé le père Gobbé !

Ce spécialiste de la mission ouvrière et des migrants et itinérants a également signé le 15 mars 2008 une lettre aux évêques catholiques de Normandie : Pourquoi l’immigration est une chance aujourd’hui. Il pratique et fait pratiquer le cercle de silence dont nous avons parlé précédemment avec tout le ban et l’arrière ban des solidaires de tout poil, place de la cathédrale !

Il figure sur le site de Mgr Gaillot et sur le guide de la Fraternité de Témoignage Chrétien.  Il participe aux fêtes de l’Egalité et Liberté dans la laïcité.

Comme on dit dans la mission ouvrière : « Il est branché évêque ».

Le 10 janvier dernier il a diffusé un tract aux travailleurs de Petroplus. Des prêtres syndicalistes il y en a d’autres. Les revendications sont simples : L’HOMME D’ABORD !

Le bouquet final du tract :

« Notre force c’est d’être ensemble !

ENSEMBLE, indignés, résistons, agissons, regardons ce qui est SIGNE D’ESPERANCE pour construire un autre monde au service de tous les Hommes. Croyants en la « Bonne Nouvelle » de Jésus Crist, nous osons dire avec les travailleurs et leurs organisations : LUTTER, C’EST AIMER ! »

 

Tel est l’évangile du Père GOBBE.   Mais le pire ! Cher lecteur, c’est que ce tracte est signé par l’Action Catholique des Enfants ! L’embrigadement dans les luttes révolutionnaires commence tôt chez l’archevêque DESCUBES.




13/02/2012
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