Le Terrorisme pastoral

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Fiducia supplicans : commentaire d'un évêque espagnol, Mgr Munilla

 

Quelques commentaires en France sur Fiducia Supplicans. (voir le Salon Beige). Ce commentaire de l'évêque d'Alicante m'a semblé pertinant et simple dans son exposé. Nous avons traduit  le texte de la présentation du site "religionenlibertad.com". Il s'agit bien d'un évêque. En France un seul à notre connaissance a donné un commentaire.Pas surprenant vu le niveau intellectuel et la peur. La Croix ayant donné le "la"... nous y reviendrons !  

 

 

 

La leçon de l'évêque d'Alicante -ESPAGNE

(notre traduction de l'article )

 

 

 

Le site espagnol, religionenlibertad.com, a donné une présentation des explications de Mgr José Ignacio Munilla, évêque de Orihuela-Alicante à propos de Fiducia supplicans.

Elles ont été publiées sur le propre canal You Tube de l'évêque comme son « opinion critique » et à « cœur ouvert », concernant « l'erreur » que contient la déclaration vaticane.

 

 

« Il l'a faite visiblement préoccupé et appelant à la prière « pour Pierre, l'unité de l’Église et de l'épiscopat », en un « moment délicat » qui « aurait été inimaginable »   il y a quelques années.

 

 

« En moins d'une demi-heure, l'évêque expose 11 motifs « de conscience » par lesquels un catholique qui a « le droit et le devoir » de s'opposer à Fiducia supplicans, puisse manifester son désir de guérir la « plaie ouverte » par le document « contre la communion de l'Eglise ».

 

 

1 – Un très mauvais accueil dans l’Église.

 

 

L'évêque commence son intervention soulignant la réception très mauvaise reçue par le document dans l’Église qui a entraïné pratiquement une vingtaine de conférecences épiscopales – pour le moment-, à se prononcer contre la déclaration. « jamais nous n'avons vu une chose semblable dans le sein de l’Église, cela interpelle et nous ne sommes pas habitués a de telle chose ».

 

2- C'est une erreur

 

Une telle réception selon Munilla « s'explique seulement parce que cela a été une erreur » : «  Nous avons été trompé par la publication de cette déclaraiton. Il est évident que cela cause un dommage à la communion de l'Eglise »

 

3 La synodalité souvent invoquée … et peu appliquée

 

Après avoir considéré l'équivoque c'est « dans les formes et dans le fond », si l'on se réfère aux premières questions, « qu' on a publié une déclaration sans consulter l'ensemble de l'épiscopat, sans aucune synodalité ». Ce qui est selon l'opinion de l'évêque : « Nous parlons beaucoup d'elle mais l'invocation à la synodalité est inversement proportionnelle à sa mise en oeuvre. »

 

4 Elle n'a pas de fondement dans la tradition

 

L'évêque souligne que le fait de n'avoir pas consulté l'épiscopat est une erreur spécialement remarquable, «  surtout quand nous parlons d'un document sans base dans la tradition de l’Église. Ce qui le montre c'est qu' il n'y a aucune citation dans toute la déclaration qui s'appuie sur le magistère antérieur. Il n'y a aucune citation du magistère antérieur. Il n'y a aucune base qui montre qu'il y ait eu une consultation de l'épiscopat ».

 

5 Si une bénédiction est sacrilège selon laliturgie elle l'est aussi en pastorale.

 

L'évêque cite la déclaration de 2021 de la doctrine de la foi - « L'Eglise ne dispose pas ni ne peut disposer du pouvoir de bénir les unions de personnes de même sexe » - et il souligne que Fiducia « le nuance ». Spécialemen au lieu de distinguer les bénédictions liturgiques et pastorales.

« Il dit que on ne peut donner de bénédictions comme signe liturgique, mais les pastorales selon un mode privé d'accompagnement, oui. Cette distinction ne résoud en rien la question parce qu'il est évident qu'elles sont distinctes : la nature d'une bénédiction donnée par un ministre est la même qu'elle soit pastorale ou liturgique. Si une bénédiction donnée de façon liturgique à une union c'est un sacrilège, elle ne peut non plus être considérée ,encore moins, ne peut être donnée comme bénédiction pastorale », souligne-t-il.

 

 

6 Bénir les couples ..;et les unions ? « Une seule façon de le faire »

 

Munilla se réfère à l'affirmation du cardinal 'TUCHO' Fernandez, signataire de Fiducia supplicans comme préfet de la Doctrine de la foi, selon laquelle ce qui est permis par le document « ce n 'est pas bénir les unions mais les couples ». Une affirmation devant laquelle l'évêque répond avec perplexité alors, « si on bénit un couple c'est parce qu'ils sont assemblés et s'il sont assemblés c'est parce qu'il y a un lien d'union entre eux.

Comment peut-on bénir un couple sans bénir l'Union ? Se demande l'évêque.

 

Ce qui est certain dit-il, c'est que il n'y a «qu' une façon unique d'obtenir la dite bénédiction «  sans entrer en conflit avec la doctrine de l’Église. C'est bénir séparément l'un et l'autre mais pas les deux ensemble ». Comme autre possible interprétation, il suggère que la bénédiction « reconnaisse explicitement que le couple vit dans une situation contraire au dessein de Dieu et de péché objectif et de demander le don de la conversion. «  Mais nous ne nous engageons pas «  ajoute le cardinal : » :  « [Ce qui est proposé] n'est pas ce type de bénédiction.

 

7 Plus d'« ambiguité » dans la doctrine, plus de désaffection pour le Pape

 

L'évêque ajoute en plus que l'extension des déclarations entaîne « une désaffection du pape » à cause du contenu de Fiducia supplicans. L'évêque appelle à lutter contre cette désaffection, et « à résister » à ces attitudes mais il souligne que « la confusion dans la prédication de la doctrine est la cause prnicipale qui génèrent « ces tensions ». « Chaque fois que nous exprimons de façon discontinue le magistère nous générons des réactions ouvertes de désaffection envers le pape », explique-t-il.

 

8 Une pratique contraire à la foi.

 

Entre autres réfléxions , l'évêque rapporte une récente entrevue dans laquelle on affimait que si le document « n'est pas hérétique » il est cahotique. Il s'agit d'une erreur qui doit être rectifiée , car ne pas le faire «  va générer une sorte de praxis contraire à la foi de l’Église. Fiducia «  a ouvert une blessure dans la communion de l’Église. Nous avons le droit et le devoir de manifester notre volonté de voir cette blessure précisée et guérie. »

 

9 Un document « sans nécessité » (innecesario)

 

Entre autres arguments, il souligne «  qu'il n'y avait pas nécessité de publier Fiducia pour pouvoir accompagner avec charité les « situations irrégulières ». Nous pouvions les accompagner sans cette déclaration. Les catholiques nous savons très clairement que les pécheurs nous demandent la bénédiction précisamment parce que nous sommes pécheurs. L'Eglise bénit les pecheurs , mais mais ce qu 'elle ne fait jamais c'est de bénir le péché ou une relation pécamineuse. Notre charité pastorale y compris pour ceux qui sont en situation irrégulière ne nous dispensent pas de les appeler à la conversion.

 

10 Un appel à la conversion « oublié »

 

Un appel à la conversion qui cependant « est resté oublié tout au long de Fiducia supplicans, ce qui est au jugement de l'évêque « un manquement à la charité pastorale ». «  C'est par amour pour le pécheur que Jésus appelle à la conversion. Si l'appel à la conversion fait défaut et si nous faisons des gestes de complaisance et ambiguës c'est que nous n'aimons pas réellement les personnes «  ajoute-t-il.

 

11 Les oubliés de Fiducia

 

En dernier lieu, l'évêque adresse ces paroles aux fidèles qui ont des inclinations homosexuelles et qui ont sollicité l'aide de l’Église pour vivre dans la chasteté et recevoir la guérison. Ils sont à son jugement, les grands oubliés de Fiducia ; alors « il apparait qu'il n'y a pas, ni acune référence d'aide ou de stimulant comme si les uniques personnes avec des incinations homoexuelles soient celle qui sont paramettrées par James Martin comme faisant partie d'une espèce de revendication d'orgueil . »

 

 

Ce qui est certain, conclut-il, c'est que « dans nos communautés de jeunes et d'adultes homosexuelles qui vivent proches de l’Église, ne sont pas de ceux qui sont sous le sceau de l'orgueil, mais ceux qui veulent suivre Jésus dans la cohérence et chasteté ».

 



02/01/2024
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