Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

François versus Marine 1

 

François versus Marine  -  1

 

 

Nous sommes surchargés de travail mais nous ne pouvons pas laisser passer l’affaire Bergoglio-Le Pen.

La nullité absolue des commentaires donne une idée exacte du vide politique et religieux de ceux qui prétendent nous gouverner.

Le pape ne connaît que la politique qui traîne depuis des décennies dans la Compagnie de Jésus et  la théologie de la libération argentine baptisée « théologie du peuple ». Il est l’inventeur de la culture du dialogue et de la rencontre ; il est pour « une identité ouverte et dialogale ».

Il a affublé ses opposants de tous les qualificatifs les plus méprisants dont « autosuffisant » qui désigne tous ceux qui ne sont pas de son avis sur son projet d’Eglise du futur !

On sait les aberrations qu’il professe en matière d’immigration. Ce n’est qu’un reflet de son idéologie gauchiste qui commence d’ailleurs par la confusion des deux pouvoirs spirituel et temporel.

Mais surtout son ignorance qui éclate lorsqu’il se mêle d’histoire et de politique !

 

Par exemple, il peut dire n’importe quoi sur le Japon d’après- guerre :

« Souvenons-nous : la seconde guerre mondiale prend fin, le pays est plongé dans le malheur. Non seulement les gens souffrent de la destruction atomique de villes entières, épouvantables, dont la conflagration laisse une empreinte affligeante, mais ils subissent un immense choc culturel, cristallisé par le message de l’empereur, lorsqu’il déclare qu’il n’est pas d’essence divine. Mais les Japonais entreprennent de reconstruire leur pays. Dans les ports, qui ont subi les bombardements, enfants, jeunes et adultes se jettent à la mer munis d’une clé anglaise pour récupérer sur les épaves des bateaux -et d’avions- des bouts de ferrailles destinés aux fonderies qui plus tard deviendront les aciéries japonaises. Ils repartaient de zéro. » (Je crois en l’homme, page 119).

 

Il raconte cette fable pour donner à entendre que les Argentins ne sont pas capables d’en faire autant !

Il ignore pour sa pseudo démonstration le rôle des Américains ! Dès 1947, suspension du paiement des réparations ! Avec la guerre de Corée l’indice industriel passe de 51 en 1951 à 149 en 1953… Quarante ans plus tard le Japon contribue à hauteur de 13 milliards de dollars à la guerre contre l’Irak !

 

En 1974 peu avant de mourir le général Peron, référence politique de François, cherche une alliance avec Fidel Castro pour alimenter son rêve de la Patria Grande !

 

Le cardinal Bergoglio pourra déclarer que le Maréchal Pétain a été exilé en Guyane et il utilisera La Chanson de Roland pour stigmatiser les chrétiens qui ont massacré les sarrazins ! A-t-il seulement lu le Romancero Español ?

 

Le 21 janvier 2017 dans une longue interview au journal espagnol EL PAIS après la question du journaliste «… - les antisystèmes » ou populistes -capitalisent sur les peurs face à un avenir incertain pour former un message rempli de xénophobie et de haine envers l’étranger. Le cas de Trump est le plus remarquable, mais il y en a d’autres, comme l’Autriche ou la Suisse. Etes-vous inquiet à propos de ce phénomène ?

 

« … les crises provoquent la peur, l’alarme. A mon avis, l’exemple le plus évident du populisme au sens européen du mot est l’Allemagne de 1933. Après Hindenburg, c’est la crise de 1930, l’Allemagne est en morceaux, elle cherche à se relever, à trouver son identité, un leader, quelqu’un de capable de restaurer son caractère et il y a un jeune homme (muchachito) nommé Adolf Hitler qui dit : « Je peux, je peux ».  Et tous les Allemands votent Hitler. Hitler n’a pas volé le pouvoir, son peuple a voté pour lui, puis il a détruit son peuple. C’est le risque… En temps de crise, nous manquons de jugement, et c’est une référence constante pour moi. Nous cherchons un sauveur qui nous redonne notre identité et nous nous défendons avec des murs, des barbelés, n’importe quoi, des autres peuples qui peuvent nous priver de notre identité. Et c’est une chose très grave. Voilà pourquoi j’essaie toujours de dire : parlez entre vous, parlez les uns les autres. Mais le cas de l’Allemagne est typique… »

 

La réduction ad hitlerum sévit au Vatican !

Le « muchachito » a 44 ans ; il a écrit Mein Kampf en 1925 ; créé un appareil de propagande inouï ; il est nommé chancelier par Hindenburg conformément à la constitution de Weimar, le 30 janvier 1933 et obtient les pleins pouvoirs le 23 mars.  Le Zentrum catholique s’effondre. L’ex-Zentrum, von Papen, se rallie à Hitler !

L’Europe accueille Hitler : en France avec Léon Blum et Daladier. Les raccourcis idéologiques du pape ignorent l’histoire !

 

Même chose pour l’Europe ! Il en est toujours à vanter les Pères de l’Europe ! L’incohérence du pape n’a pas de limites !

 

«  L’Europe ne doit pas se disloquer, il faut la sauver, elle a des racines humaines et chrétiennes. Une femme comme Ursula von der Leyen peut remettre » en marche la force des Pères Fondateurs ».

Avec le populisme c’est le même esprit primaire qui alimente son discours :

 

Le 8 août 2019 il déclare à la Stampa (gauche maçonnique) : « Le souverainisme est une attitude d’isolement, de fermeture qui mène à la guerre (…) Je suis préoccupé parce qu’on entend des discours qui ressemblent à ceux de Hitler en 1934. Nous d’abord. Nous… Nous… Ce sont des pensées qui font peur (…) Le souverainisme est une exagération qui finit toujours mal ; il mène à la guerre ».

Le journaliste lui-demande : Et les populismes ?

« C’est la même chose. Au début je n’arrivais pas à le comprendre parce que, étudiant la théologie, j’ai approfondi le popularismo, c’est-à-dire la culture du peuple : mais c’est une chose par laquelle le peuple s’exprime, s’en est une autre d’imposer au peuple une attitude populiste. Le peuple est souverain (il a une manière de penser, de s’exprimer de sentir, d’évaluer), au contraire les populismes conduisent aux souverainismes : ce suffixe ‘ismes’, ne fait jamais de bien ».

 

Un autre mirage et une autre vision l’ont aveuglé en Irak. (voir notre analyse du 13 mars sur ce blog ) Mais c’est toujours la même ignorance de l’histoire vraie, profane ou sacrée.

 

Dans la deuxième partie nous analyserons quelles sont les personnes que le pape a reçues et pourquoi. (A suivre)

 

 

 



21/03/2021
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