Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Hiérarchie des Dangers

QUI SONT NOS ENNEMIS ?

 

« Israël n'est pas l'ennemi de la France. La France n'a aujourd'hui qu'un véritable ennemi : le fondamentalisme islamique sunnite ».

C'est la phrase clé d'Aymeric Chauprade dans le document qu'il a publié le 11 août dernier.

 

Alors qu'un otage français est sous le coup d'une sentence de mort directement liée à notre intervention militaire en Irak et que selon les spécialistes il y en aura d'autres, je voudrais donner ici quelques éléments de réflexion.

 

Dans notre article précédent nous avons écrit que les Américains voulaient reprendre tout le Moyen-Orient et que leur objectif était aussi la Syrie. La presse française, aux ordres, s'est félicitée. Enfin on allait avoir la peau de ce dictateur sanguinaire d'Assad. Comme pour les 3000 hommes envoyés en Afrique contre Ebola, voici les chiffres pour la lutte contre le régime Syrien. « Le Congrès américain a adopté en fin de semaine dernière une loi autorisant la défense à armer et à entraîner les rebelles modérés en Syrie. Obama a signé vendredi un décret de loi, accordant 500 millions de dollars pour l'entraînement de 5000 rebelles pour l'année à venir. »

 

Ce qui fait 100.000 dollars par an et par rebelle !  Si l'on ajoute à cela le coût de la guerre on peut affirmer sans crainte que le complexe militaro-industriel va gagner une fortune colossale.  Peut-on encore parler de « solidarité civilisationnelle » avec les Américains ? J'ai des doutes...

 

Pour aider les chrétiens et les populations martyrisées la France avait-elle besoin d'intervenir militairement alors que les Américains disposent d'une concentration de moyen sans mesure. Nos six avions sans ravitailleurs sont ridicules. Le sang de Français innocents n'a pas fini de couler !

 

Le paragraphe 24 du document Chauprade.

 

C'est à la fin de la première partie du document que s'opère un basculement dialectique étonnant.

 

Selon A. Chauprade ; les médias ferment les yeux sur les millions d'euros qui abreuvent les politiques de l'UMP et du PS et les instituts de relations internationales devenus pro-Golfe et favorables à l'intégration de la Turquie. «  Dans ce contexte on comprend mieux aussi la « pensée unique » anti- Israël qui s'installe dans ces milieux subventionnés... » Pour l'UMPS ... « c'est le jackpot puisqu'ils empochent l'argent du Golfe en même temps qu'ils commencent à récolter le vote des musulmans. »

 

La machine va s'emballer. « Car un vrai patriote français doit être capable de hiérarchiser les dangers qui menace la France, de refuser l'idéologie  et les constructions intellectuelles simplistes lui désignant un ennemi mondialiste imaginaire contre lequel il faudrait mener une révolution mondiale »... « A moins donc qu'il ne soit gouverné par un anti sémitisme obsessionnel, un patriote français ne peut chercher à forme, contre Israël, et avec l'extrême gauche pro-palestinienne, la racaille de banlieue et les islamistes une alliance contre-nature et sans issue politique ».

 

Ainsi les Européens « se trouveraient dans le même bain que les Israëliens »... « Je n'ai qu'une priorité, impérieuse, c'est le peuple français, et mon combat politique ne s'articule pas autour de la lutte contre le sionisme ! » 

 

A. Chauprade n'a pas hiérarchisé les dangers, il en a éliminé un ! Car craindre l'islamisation de la France est légitime, (et nous verrons l'ignorance de Soral et de Le Pen), mais ce n'est pas suffisant pour oblitérer d'un coup le sionisme. Il n'est pas possible que,  A. Chauprade n'ait pas lu « BITTER HARVEST Palestine 1914-79 de Sami Hadawi et quelques autres bonnes documentations. Israël n'est pas seulement un Etat.

 

L'idéologie sioniste repose sur la promesse faite à Abraham : « Le Seigneur conclut une alliance avec Abram en disant : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Egypte, jusqu'au grand  fleuve, au fleuve de  Euphrate. » (Genèse XV, 18.).L'Ancien Testament est instructif. Les juifs perdront la Terre Promise s'ils sont infidèles à Dieu. Ayant refusé, le Messie, Jérusalem est rasée d'abord en 70 puis définitivement en 135 par les Romains.

Depuis les juifs ont toujours voulu reconquérir Jérusalem comme lieu de la promesse oubliant qu’elle était conditionnelle.

Le sionisme est aujourd’hui la conjonction non seulement de cette « récupération territoriale », mais aussi de la volonté de domination de tous les peuples de la terre.

 

Tous les juifs aujourd'hui revendiquent la donation initiale : « Il n'y a pas de peuple palestinien... ce n'est pas comme si nous étions venus les mettre à la porte et leur prendre leur pays. Ils n'existent pas. (Golda Meir, Sunday Times 15 juin 1969.)

 

Toutes les phases de l'histoire moderne d'Israël ne sont que la reconquête méthodique de la terre promise à Abram, ERETZ ISRAËL. (Cela passait aussi par l'attentat, perpétré par l’Irgoun, de l'hôtel King David, le 22 juillet 1946 qui fit 91 morts !)

 

Lors du dîner du  CRIF, (Conseil Représentatif des Institutions juives de France), en 2013, le président Richard Pasquier a déclaré : « «Je suis sioniste,  comme la grande majorité de la population juive de France et comme les membres du Crif. Pour nous, le sionisme, ce mot que l’on cherche à diaboliser, c’est le mouvement de libération du peuple juif.»  A ce dîner toutes les autorités politiques, religieuses et d’affaires sont présentes. C’est le dîner où il faut être vu !

 

On ne peut pas séparer l’Etat d’Israël du sionisme. Il en est l’incarnation mythique ! Et le Sionisme est, à travers ses multiples déclinaisons, une idéologie qui vise à contrôler, à dominer le monde entier. Donc un Français, comme tout autre citoyen de n’importe quel pays du monde doit être d’une vigilance de tous les instants par rapport à cette tentative permanente de domination. Que l’on souvienne du mot du général de Gaulle : « Peuple dominateur et sûr de lui ». Cela n’a pas changé !

 

Nous n’avons pas à écrire ici une histoire qui existe déjà. Voici ce qu’a dit John Kennedy à Ben Gourion lors de leur rencontre au Waldorf Astoria au printemps 1961 : « Je sais que j’ai été élu grâce aux votes des juifs américains. Je leur dois mon élection. Dites-moi ce que je dois faire pour le peuple juif ».

 

Est-ce que les présidents et les élus français pourraient se passer du vote des juifs ? Ce vote ne se compte pas en nombre de voix mais en puissance financière et médiatique !

 

A suivre…

 



25/09/2014
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