BEAUMONT, Californie ( LifeSiteNews ) - Une église catholique de Californie a récemment organisé une « messe du jour de la Terre» au cours de laquelle un hommage a été rendu à des objets inanimés et une prière d'origine païenne amérindienne a été récitée.

Le diocèse de San Bernardino, en Californie, a partagé dans son journal diocésain Inland Catholic Byte que sa «toute première messe diocésaine du Jour de la Terre», tenue à la paroisse St. Kateri Tekakwitha et dite par l'évêque Alberto Rojas, a été précédée d'une «prière des quatre directions », une pratique traditionnelle amérindienne dans laquelle les quatre directions cardinales, Nord, Sud, Est et Ouest, sont invoquées lors de cérémonies sacrées. 

Au cours de la promulgation de la «prière», les jeunes de la paroisse ont parcouru l'allée principale de l'église en portant des symboles représentant des éléments de la création, notamment la «Terre mère», l'eau, le vent, les arbres, les animaux, les poissons, les oiseaux, le soleil, la lune, les astres, dits « Maîtres Illuminés », et le Saint-Esprit, avant de placer les objets symboliques devant l'autel.

Le langage utilisé lors de cette procession et de cette "prière" rendait hommage à ces aspects inanimés de la création - comme si l'église avait des croyances païennes animistes - alors que les orateurs sur le podium de l'église rendaient "remerciements" aux objets. 

"Nous envoyons nos voix pour rendre grâce aux arbres", a déclaré une laïque alors qu'une jeune fille apportait un arbre devant l'autel.

La plupart, sinon la totalité, des religions amérindiennes incorporaient une forme d'animisme, selon laquelle les objets animés et inanimés non humains ont une âme et sont traités comme des égaux aux humains.

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Malgré ses origines païennes, une version de la prière aux quatre directions est promue par la Conférence catholique Tekakwitha. Comme partagé par un site Web amérindien, la prière déclare: «L'homme n'a pas créé le réseau de la vie, mais il en est un brin. Tout ce que l'homme fait au Web, il le fait à lui-même. Le site partage également une prière à la "Mère Terre", parmi d'autres prières traditionnelles amérindiennes.

Le pasteur de l'église, le révérend Dennis Legaspi, a clôturé la procession par une prière mohawk au "Grand Esprit, créateur de toutes choses".

Le père Al Utzig, pasteur de St. Mary, Fontana, et membre du comité diocésain Laudato Si , a semblé remettre en question dans son homélie l'enseignement biblique selon lequel les êtres humains ont reçu la domination sur la terre et toutes ses créatures.

« Nous, les humains, disons que nous sommes responsables. Nous utiliserons tout pour notre bien… n'ayant aucune idée de ce que nous faisons. C'est l'une des grandes difficultés de notre vie aujourd'hui », a averti le P. Utzig. 

Utzig a cité l'en cyclique Laudato Si du Pape François , dans lequel « il parle d'écologie intégrale, qui dit que tout est lié, et que vous n'êtes pas le centre. Je ne suis pas le centre.

Dans Genèse 1:26, Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image et ressemblance : qu'il domine sur les poissons de la mer, et les oiseaux du ciel, et les bêtes sauvages, et toute la terre, et tout reptile. créature qui se meut sur la terre. 

Utzig a poursuivi dans son homélie pour dénoncer l'effet néfaste que nos modes de vie et nos habitudes de consommation ont sur la nature.

À la sortie de la messe, les participants ont reçu un paquet de graines de fleurs et une carte avec 10 conseils pour réduire leur empreinte carbone.

St. Kateri Tekakwitha continue d'intégrer des activités d'inspiration païenne, organisant une "danse aztèque" pour laquelle elle invite des volontaires âgés de neuf ans et plus, comme l'a annoncé son dernier bulletin .

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L'église a une histoire d'activités hétérodoxes, ayant accueilli un «ministère» sur le thème LGBT intitulé «Ministère avec les familles et les amis des LGBT». En décembre, l'église a demandé aux paroissiens de signer des renonciations avant de recevoir la Sainte Communion à genoux - une décision qui pourrait violer la loi de l'Église.

La page de la paroisse hébergée sur le site Web du diocèse indique qu'elle « cherche à créer de nouvelles traditions en tant que communauté paroissiale unie ».

L'évêque du diocèse de San Bernardino est Alberto Rojas, l'un des nombreux prélats américains qui ont signé l'année dernière une déclaration organisée par la Fondation Tyler Clementi, un autre groupe d'activistes pro-LGBT, disant aux jeunes homosexuels que "Dieu est de votre côté". Rojas a retiré les facultés d'un prêtre de son diocèse qui lui reprochait d'avoir signé la déclaration.