Le CCFD bafoue la religion catholique !
Le CCFD bafoue la religion catholique !
Notre article précédent a montré pourquoi le CCFD règne en maître sur l’Eglise de France.
Voici une autre preuve tirée et développée de l’article cité par les blogues catholiques, Perepiscopus et le Salon Beige que nous avons déjà mentionnés. Nous verrons combien l’un d’eux qui mentionne que le CCFD est « en cheville » avec la théologie de la libération, utilise là un bel euphémisme.
Avec une impudence rare, le CCFD comme à son habitude, s’affiche délibérément avec les ténors de la théologie de la libération et annonce qu’une nouvelle génération prend la relève. Le CCFD ne craint rien ni personne.
Notre livre, Le terrorisme pastoral, avait pour sous-titre « Résurgence de la théologie de la libération »
Avec l’article de FDM (Faim et Développement Magazine) on mesure l’illusion du cardinal Moreira Neves qui déclarait à Jean Bourdarias dans Le Figaro du 24 juillet 1990 : « La théologie de la libération a beaucoup perdu de son intensité » !
Quelle erreur de jugement ! Non seulement elle n’avait pas baissé d’intensité mais elle revêtait une nouvelle forme qui aujourd’hui a atteint un nouvel apogée. Le nier serait la manifestation d’une ignorance indubitable. Avec l’écologie et la révolution des mœurs, la théologie de la libération est beaucoup plus ancrée qu’elle ne l’a jamais été. A l’époque de la troisième Internationale une partie du monde s’opposait à la révolution. Aujourd’hui le CCFD et la théologie de la libération marchent dans le sens d’une histoire triomphante ce qui n’avait jamais été le cas avec la révolution communiste. Le CCFD est en phase avec tous les révolutionnaires de la planète. On le voit bien aux Journées du Forum Social Mondial. Cela saute aux yeux si on regarde d’où sont issus les présidents de Bolivie, d’Equateur, du Pérou, du Brésil et du Venezuela.
L’article de FDM n° 273 est très instructif en ce sens qu’il nous donne des clés de lecture très récentes du CCFD. En effet deux entités partenaires du CCFD sont citées Amérindia et Ceseep. Dis- moi qui tu fréquentes …
AMERINDIA.
Nous avons traité du cas de cette agence de presse dans Le Terrorisme Pastoral, (pages 91 et sq.). Elle est financée depuis de nombreuses années par le CCFD. Nous avons ici une confirmation. Cette agence n’est pas seulement un réseau de théologiens révolutionnaires, c’est une plate forme de désinformation au niveau mondial relayée en France par DIAL et le CEFAL de Mgr Stenger et d’une façon générale par tout le réseau épiscopalo-médiatique.
Pour saisir l’esprit de cette oeuvre financée par l’argent des catholiques français avec la bénédiction des évêques voici une formulation récente de l’esprit qui anime ce réseau. A la renonciation de Benoît XVI, Amérindia a fait une déclaration lapidaire: « Le problème n’est pas le pape, c’est la papauté ». Amérindia est « œcuménique, ouvert au dialogue et à la coopération interreligieuse avec d’autres ins- titutions ».
Pour les sujets de société Amérindia fait intervenir des extras. Ils sont tous pour le mariage homosexuel et pour l’avortement c’est un « théologien », jésuite espagnol, Marciano Vidal, censuré par Rome « rénovateur de la théologie éthique » qui déclare : «L’avortement n’est pas un problème moral c’est un problème de santé publique ».
Merci aux catholiques de France et aux évêques qui permettent le financement d’Amérindia !
Soeur Maria de Socorro Martinez Présidente de Amérindia
qui sort de chez le coiffeur est une passionaria bien connue de ceux qui suivent la révolution dans l’Eglise en Amérique latine. C’est une religieuse du Sacré Cœur de Jésus, congrégation fondée par Sainte Sophie Barat. Elle est la présidente d’Amérindia mais aussi, secrétaire générale des communautés de base pour l’Amérique latine, ce qui explique son discours sur ce sujet dans FDM.
Nous avions déjà rencontré une religieuse révolutionnaire de cette même congrégation : la cousine de Che Guevara qui officiait à La Havane.
A ce Congrès, l’incontournable Leonardo BOFF était convié. Les organisateurs lui avaient assigné un sujet : Place et rôle de la théologie e la libération dans le changement du continent (sud américain) dans le contexte mondial. Il a préféré traiter un sujet plus valorisant car c’est un personnage très imbu de sa personne : Relation entre la théologie de la libération et la préoccupation écologique Cela lui a permis de rappeler qu’il avait établi avec Gorbatchev la Carte de la Terre et les nouveaux dix commandements. Un journaliste nord-américain l’a d’ailleurs surnommé téo-fanfarico (théologien vantard).
Etaient présents à ce congrès anti-catholique dix-huit évêques brésiliens dont trois émérites (l’un d’eux d’origine française, Xavier Gilles de Maupeou –voir Le Terrorisme Pastoral, pages 101,102- ; un mexicain, un chilien et trois représentants de l’église anglicane brésilienne).
En commençant ce travail nous pensions que le CCFD avait financé seulement Amérindia comme à son habitude. J’étais trop juste. Il a aussi financé le congrès lui-même avec d’autres « caritas » comme CAFOD,(Angleterre), Adveniat et Misereor (Allemagne), et CCB (Etats Unis). Le cardinal Sarah n’a pas encore terminé le grand nettoyage !
Les évêques français qui courent après toutes les injustices participent au mystère d’iniquité qui livre les pauvres du continent latino-américain à la révolution. Qui dessillera leurs yeux ? Quel obscur contrat les réduit au silence et les contraint à obéir à Mgr Bernard Housset ? Messeigneurs savez-vous ce que signifie « caritas in veritate » ?
Prochain article : suite de ce congrès !
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