Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Le père de Sinety et La NEF

 

 

 

 

 

 

 

Le père de Sinety et la NEF

 

 

 

 

 

 

 

LA GRANDE ENTOURLOUPE

 

 

 

Nous venons d'avoir deux héros : l'un Henri d'Anselme . Il est maintenant connu et nous reconnaissons en lui un héritier de la France éternelle.

 

 

 

Mais nous étions dans l'ignorance ! Le Pélerinage de Chrétienté a aussi produit le héros qui révèle « une polémique dépassée » . « Dépassée à la fois par la démonstration d'unité qu'a constituée le pèlerinage, et par le fait inédit : la célébration de sa messe privée selon la forme ordinaire du rite romain par un prêtre participant au pèlerinage ». 

 

 

 

En une phrase vous savez tout.

 

 

 

Madame Elisabeth Geffroy annonce le nouveau printemps de l'Eglise dans La Nef avec un titre éloquent , Pélerinage de Chartres : Une polémique dépassée . Le directeur de LA NEF est... Christophe Geffroy.

 

 

 

Lequel Christophe donne d'entrée la parole à Jean de Tauriers, président de Notre-Dame de Chrétienté, dans le numéro du 15 juin 2023. Christophe se saisit des réponses du père de Sinety pour lancer une opération que Elisabeth reprendra pour sa « polémique dépassée » dans le même numéro.

 

 

 

Jean de Tauriers

 

« Dans notre fonctionnement un prêtre n’est pas affecté à un groupe marchant de pèlerins mais appelé à circuler dans les régions en fonction des besoins. Il sera ainsi amené à commenter des méditations, à répondre aux pèlerins. Comment un prêtre ne connaissant pas la liturgie traditionnelle, ne la célébrant pas, pourrait-il répondre aux différentes questions des pèlerins sur un thème fondamental de notre œuvre ?

Quand un prêtre ne sait pas célébrer la messe traditionnelle et souhaite participer au pèlerinage en adhérant à sa spiritualité, il lui est proposé de l’apprendre. Tout se passe très bien, notre pèlerinage étant très connu.

Rappelons que participer au pèlerinage de chrétienté n’est en rien une obligation. Un prêtre voulant absolument célébrer le Nouvel Ordo trouvera certainement un autre excellent pèlerinage catholique.

 

Christophe « L’autorisation cette année – pour la première fois ? – donnée à un prêtre de célébrer sa messe privée selon le nouvel Ordo inaugure-t-elle une nouvelle règle sur ce plan pour l’avenir ?

 

Encore une fois, nous sommes une association de laïcs et nous ne donnons aucune autorisation. Nous expliquons aux prêtres qui ne nous connaissent pas encore ce que nous sommes et le sens de notre exclusivité liturgique. Nous avons constaté que nos choix, bien expliqués, étaient très bien compris et acceptés. Quant à savoir si une messe privée (300 sont célébrées lors de chaque pèlerinage) a été célébrée cette année sur le pèlerinage selon le nouvel Ordo, mes services n’en ont pas entendu parler. Je ne vois pas comment cela serait possible d’ailleurs si mon explication sur le choix des prêtres au pèlerinage a été claire et bien reçue. (souligner par nous)

 

 

 

Christophe - Alors que les « tradis » vivent une période difficile avec de très sévères mesures de Rome contre la messe traditionnelle – que l’on peut juger injustes et disproportionnées en faisant des « tradis » un bloc homogène –, au prétexte, selon le pape François, qu’ils rejettent la messe de Paul VI et le concile Vatican II, en quoi la grande popularité du pèlerinage de Chartres peut-elle favoriser une paix liturgique si nécessaire dans l’Église ?

 

 

 

Comme le dit le pape François « la réalité est plus importante que l’idée » : Pourquoi ne pas accueillir le succès de notre pèlerinage comme un signe de la Providence ? Pourquoi ne pas croire que toutes ces vocations décidées chaque année au pèlerinage sont l’œuvre de Dieu ? Pourquoi vouloir changer les charismes d’une œuvre qui porte à l’évidence du fruit grâce à Dieu en exigeant la célébration du Nouvel Ordo pour les messes privées ? Pourquoi ne pas montrer un minimum de considération, de prudence et de charité pour les organisateurs de ce pèlerinage « extraordinaire » ? Nous sommes désolés de cette guerre liturgique, de ces incompréhensions, de ces sacrements refusés dans certains diocèses. Les persécutions actuelles marqueront durablement les intelligences et les cœurs, notamment des jeunes générations.

Comment pourrions-nous favoriser cette paix liturgique à notre petite place ? Dans son dernier article, le père Benoist de Sinéty proposait une discussion fraternelle. Nous le remercions de ce geste auquel nous répondrons avec joie.

 

 

 

On remarquera l'accueil évangélique du président de Tauriers à la proposition- réquisitoire du père de Sinety. (voir nos articles précédents)

 

 

 

On l'aura compris : il s'agit d'un coup monté entre Elisabeth et Christophe. Ce dernier amorce l'affaire et Elisabeth apporte la conclusion conforme au souhait exprimé par le père de Sinety.(oubli volontaire du pèlerinage lié à l'extrême droite).

 

 

 

Un prêtre inconnu devient le héros d'une "polémique dépassée".

(Elisabeth) Cet inconnu « introduit une rupture ce qui noue   différemment les fils du cours des choses ce qui inaugure de nouvelles séries causales, ce qui invite à la table de nouvelles possibilité ».

 

 

 

(Elisabeth) « Nous ne connaissons pas tous les dessous des cartes, les compromis trouvés en bonne intelligence, le probable bras de fer qu'a engagé un évêque avec l'organisation du pélerinage pour qu'elle cède du terrain ... »

 

 

 

Je ne sais rien mais je dirai tout. Merci Elisabeth !

 

 

 

« Il n'en demeure pas moins que le père de Sinety soulève les vrais problèmes » ...pour avoir exposé le « refus historique de toute célébration privée suivant la forme ordinaire par Notre-dame de Chrétienté »....

« La tribune du père de Sinety (dans Aleteia), n'était pas une flèche décochée à Notre-Dame de Chrétienté destinée à blesser ou à rabaisser. Elle était une prise de parole honnête et argumentée. Discutable par certains aspects. Et justement : elle aurait dû faire naître une discussion, une discussion fraternelle. »

 

 

 

Elisabeth termine son factum en fanfare … « Un pèlerinage a eu lieu , qui est devenu de facto un lieu prophétique de l'unité de l'Eglise ».

Va-t-elle être invitée pour réformer Tradtionis Custodes au cours d'un prochain synode. ?

 

Entre Henri et l'anonyme – ange de la réconciliation sans nom et sans visage- , je choisis Henri !

Et vous cher lecteur ?

 

 

 

La NEF ne connaît pas plus la théologie de la libération que l'exclusion des « indiétristes » !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



16/06/2023
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