Le Terrorisme pastoral

Merci pape François pour ce voyage au Canada

Chers lecteurs pardonnez ce paradoxe !

Mais, ramasser en si peu de temps autant d'informations et de procédés, simplifie grandement l'analyse du comportement idéologique du pape.

Encore aurait--il fallu que les Français aient pu recevoir une information réelle sur ces événements ! Cela n'a pas été le cas ! Et nous prétendons ici réparer le désastre d'une presse catholique en-dessous de tout. Une enquête récente a montré que les médias français étaient parmi les moins crédibles au monde !

Un grand merci à Life SiteNews qui a magnifiquement couvert ces événements.

Oui ce fut un grand voyage institutionnel et programatique.

Le Saint Siège ne semble pas à l'origine de cette vaste manœuvre canadienne mais il a très vite compris le bénéfice idéologique qu'il pouvait en tirer. L'appareil idéologique du Vatican a su en tirer un magnifique profit. Il s'est allié avec les instances internationales pour rejouer les luttes anti coloniales des années cinquante-soixante. Il s'est incrit dans la tradition de l'Eglise progressiste du prêtre belge Houtard qu'il recevait à Buenos Aires !

Dans son discours devant les autorités constituées du Canada il a déclaré :

«  Le Saint Siège et les communutés catholiques locales nourrissent la volonté concrète de promouvoir les cultures autochtones, avec les chemins spirituels appropriés et adaptés, qui comprennent également l'attention aux traditions culturelles, aux coutumes, aux langues et aux processus éducatifs propres dans l'esprit de la déclaration des Nations Unies sur les Droits des peuples Autochtones » ( souligné par nous).

Le quatrième jour de son voyage , le pape s'est joint à un rituel païen de purification, étaient présents : l'archevêque de Toronto, le cardinal Christopher Collins, l'archevêque de Québec et primat du Canada, Gérald Lacroix ; le cardinal Michael F. Czerny, sj, préfet du Dicastère pour la promotion du développement humain intégral ; le cardinal Marc Ouellet, préfet pour la Congrégation des évêques ; l'archevêque d'Edmonton, Richard W. Smith ; et le Secrétaire d'Etat du Vatican , le cardinal Pietro Parolin.

Après les rituels, le pape a déclaré : «  Le Saint-Siège et les communautés catholiques locales s'engagent concrètement à promouvoir les cultures autochtones à travers des formes spécifiques et appropriées d'accompagnement spirituel qui incluent une attention à leurs traditions culturelles, langues et processus éducatifs, dans l'esprit de la déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones ». (SPN)

L'officiant de ces rituels a achevé sa prestation par la formule suivante: « La Terre mère est bien sûr la mère de toute l'humanité ». Toute l'écologie mondiale s'est retrouvée dans cette formule !

Et il faut se souvenir que c'est Leonardo Boff qui a inventé la formule de «  l'écothéologie de la libération » et qu'il a été l'inspirateur direct et aussi l'un des rédacteur de l'encyclique, Lauda si. (voir la deuxième partie et « les religions dans le dialogue avec les sciences »).

On voudra bien considérer ici que ce rituel en présence des plus hauts prélats du Canada et trois cardinaux dont le Secrétaire d'Etat, (politique étrangère), celui de la Congrégation de évêques (gouvernement) et celui du développement intégral, ( écolo-mondialisme), était clairement une orientation insitutionnelle nouvelle adressé à l'Eglise universelle, un fondement idéologique pour le « multiculturalisme » « défi permanent » invoqué devant les autorités canadiennes.

Dans l'avion, le pape a encore ajouter la participation de l'Eglise à un génocide : «  Oui, il y a un mot technique – génocide- mais je ne l'ai pas utilisé car il ne m'est pas venu à l'esprit. Mais je l'ai décrit, oui. C'était un génocide, oui ».

On lira dans nos autres pages déjà publiées la monstruosité de ces propos.

Les écoles catholiques et anglicanes ont été soumises à un diktat du pouvoir politique. Elles ont été contraintes par la loi de recevoir dans leurs établissements des enfants enlevés à leur famille par la police montée qui parcourait le pays pour ramasser les jeunes autochtones.

L'Eglise catholique n'a jamais génocidé ces enfants. Ses structures d'accueil n'étaient pas à la mesure du nombre qui lui était IMPOSE. De grave épidémie se sont développées, notamment la tuberculose chez les jeunes et les adultes !. L'Eglise a essayé avec de faibles moyens de palier l'intention criminelle de l'Etat canadien.

Et le misérable premier ministre canadien Trudeau, a accusé l'Eglise catholique devant le pape sans que celui-ci ne lève le petit doigt !

« La repentance est la maladie de l'ignorant qui méconnaît l'histoire et ne pense qu'en terme de moraline – qui triomphe en fausse morale d'une époque sans morale ». (Michel ONFRAY 3 avril 2022)

Il faut aussi considéré la méthode, le programme d'action qui a été mis en œuvre pour arriver à un pareil scandale.

Il s'agit ni plus ni moins que de la réédition de l'affaire amazonienne.

Le mythe du bon sauvage de Jean-Jacques Rouseau valait pour une réévaluation du sacerdoce et de la liturgie grâce aux populations amazoniennes, pour un même objectif le pape et son aréopage a suivi les conclusions de la Commission de Vérité et réconciliation présidée par Murray Sinclair. ( Avocat anichinabé de la Saskattchewan)

Cette commission a fonctionné du 1er juin 2008 au 18 décembre 2015. Le rapport final comprend plusieurs volumes et conclut « que le système scolaire équivalait à un génocide culturel ».. Nous ignorons qui, au Vatican, a instrumentalisé un « pareil trésor » pour fabriquer une opération de communication sans précédent. (Au contraire, l'affaire de l'Amazonie était connue de longue date ainsi que ses promoteurs).

La surprise s'apparente à celle qu'à provoquée la Commission Sauvé. On ne savait pas d'où elle venait et on n'a jamais su le nom de celui ou de ceux qui étaient en charge de son suivi dans l'épiscopat !

La seule relation romaine que nous ayons trouvé est celle d'un archiviste de la Commission, ( archiviste de l'Université du Manitoba), Raymond Frogner, qui a eu accès aux archives des Oblats de Marie Immaculée à Rome, notamment aux collections de photos.

Mais de toute évidence les résultats sont là. Ce fut une manipulation admirablement montée qui a porté tous ses fruits.

Le pape a pu développer tout son savoir faire dans la désignation de ses ennemis qui est le but ultime de cette intervention canadienne. Non seulement le pape a raccroché les wagons avec le vieil anticolonialisme de l'époque de la Trilatérale de son ami François Houtart, agent de Fidel Castro, mais il s'est donné le luxe d'une conférence de presse dans l'avion du retour pour « persuader » l'univers que les temps nouveaux arrivent.

À suivre - L'aspect programmatique ne se limite pas à la seule implication des Ouellet Parolin et consorts. Le multiculturalisme évoqué est confirmé par les leçons données dans l'avion de retour et la perspective du voyage au Kazakhstan.