Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Nécessité de conclusions provisoires : le pape François était bien connu des électeurs du conclave

Nécessité de conclusions provisoires. Le pape François était bien connu des électeurs du conclave.

 

 

 

 

Lorsque le pape François a été élu, j'ai, comme tous les commentateurs, répété qu'il était un inconnu... qu'il venait de loin...

Je l'avais cependant cité dans ses œuvres lors de l'Assemblée du CELAM en 2007, (pages 91à 105) de  « Terrorisme Pastoral ». Je sais que le cardinal Bergoglio est le principal rédacteur du texte définitif de l'Assemblée de Aparecida ; je sais aussi qu'il y a eu une tentative de falsification du document final ; je sais que l'agence Amerindia financée par le CCFD, a joué un rôle important dans les accusations portées contre le Saint-Siège.

 Le cardinal Bergoglio a pour second dans cette rédaction celui qui a devenir sa plume à Rome, Victor Manuel Fernandez.

 

Mais à cette époque je rapporte toute cette activité subversive à la théologie de la libération et à ses maîtres et agents qui dominent tout le continent latino-américain. Et je me rassure en lisant l'instruction du pape Benoît XVI aux évêques brésiliens. Rome est dans Rome, rien n'est à craindre.

 

Puis, six ans après Aparecida,  le pape François est élu. Dès ses premières déclarations, je me mets au travail. Je comprends très incomplètement la dérive à laquelle tout le monde assiste.

C'est la lecture de sa biographie par Austen Ivereigh, The Great Reformer (Le Grand Réformateur) qui m'ouvre les yeux. Dans les détails, cet ami du pape, relate qu'il était le candidat de la mafia de Saint Gall en 2005 contre le cardinal Ratzinger mais qu'il a renoncé à persévérer dans cette compétition le matin de l'élection de Benoit XVI. Il a, dans une intervention pleine d'émotion annoncé son renoncement.

 

En 2013, il est le candidat de ce même groupe d'influence et cette fois il va jusqu'au bout.

 

On a dit alors que les cardinaux avaient voté pour lui sans le connaître. Et le monde catholique a répercuté aux quatre coins de l'univers cette interprétation. Des dizaines de livres sont parus qui ont accrédité cette thèse.

 

Aujourd'hui, je pense apporter la preuve que les cardinaux savaient bien qui il était.

 

Au conclave de 2013, sur les 115 cardinaux électeurs, seuls 113 ont voté ; deux n'étant pas présents pour des raisons personnelles.

 

Sur les 113, 48 – quarante-huit – étaient présents pour l’élection du cardinal Ratzinger et savaient parfaitement qui était le cardinal Bergoglio. Les 65 nouveaux ont tous été nommés par Benoit XVI.

 

Jean-Paul II avait essayé de réguler le Concile. Son enseignement corrigeait beaucoup du verbiage conciliaire.

 En 2005, une maffia existe qui veut empêcher à tout prix l’élection du cardinal Ratzinger qui poursuivra le redressement de l’Eglise. Les noms les plus connus sont ceux de : Ré, Danneels, Schönborn, Kasper, Maradiaga, Lehmann etc… qui vont, huit ans plus tard, voter pour le cardinal Bergoglio.

 

Si Benoît XVI nomme des évêques remarquables, comme Ranjith, Sarah, Burke, Cañizares, il fait aussi choix de Marx, Koch, Braz de Avis, Tagle…et autres.

 

Les ennemis de Jean-Paul II sont plus encore des ennemis de Benoît XVI pour une raison absolue et  définitive :

 

Il tente une interprétation du Concile dans le sens de la tradition ! Et surtout

il  rétablit les droits de la messe de Saint Pie V. Ce qui constitue un obstacle définitif à la révolution dans l’Eglise.

 

J’entends les cardinaux crier : «  Tollite, Tollite ». Par tous les moyens il faut abattre Benoit XVI.

 

Ces cardinaux révolutionnaires, héritiers du Concile, sont organisés. Ils ont l’expérience d’un conclave et un candidat. Ils sont soutenus par les conspirateurs d’hier hors du conclave : Cormac Murphy O’Connor, Silvestrini, Mejia et toute la Compagnie de Jésus passée à la révolution depuis le généralat de Arrupe.

 

Les cardinaux  du tiers-monde ont tous étudié en Europe ou aux Etats Unis ; ils sont passé par l’Allemagne, par Louvain. Ils ont été influencés par l’Ecole de Bologne et le cardinal Martini. Leur progressisme diffus ou leur orgueil d’avoir un pape du tiers-monde a été flatté par la candidature de Bergoglio. Voyez le cardinal philippin, Tagle. Il est une création de l’appareil jésuite. Le pape François l’a quasiment désigné comme son successeur !

 

L’élection du pape François n’est pas une anomalie dans « le fonctionnement » de l’Eglise. Elle est un coup monté et préparé pendant que nous dormions !

 

L’Eglise est pour l’heure ensevelie sous la pierre du tombeau. Les princes du Sanhédrin sont sûrs de leur victoire. Trois jours, c’est très long  pour nous autres pauvres fidèles du rang !

 

 



22/04/2017
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