Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Précisions sur l'absence d'ordinations en France 3

Précisions sur l’absence d’ordinations en France 3

 

Pour réponde au journaleux Apathie, un prêtre qui rappelle par ailleurs d’excellentes choses sur le prêtre et le sacerdoce, écrit : « OUI, NOS EVEQUES (majuscules dans le texte), les prêtres et beaucoup de fidèles sont préoccupés par cette question des vocations…Je voudrais dire une chose simple, au risque de surprendre : l’Eglise en France ne manque pas d’abord de prêtres ; elle manque de chrétiens ! ».

On ne peut pas faire mieux pour évacuer la réalité. Cette position est très confortable car elle omet le diagnostic nécessaire, l’histoire de l’Eglise en France et oublie que ce sont d’abord les prêtres et les évêques qui engendrent  à la foi. Le paradoxe dont l’auteur est certainement très fier est une erreur grossière.

Nous conseillons à cet ecclésiastique  d’enseigner aux évêques et aux prêtres toutes ses belles et bonnes connaissances et à leur en apprendre la pratique.

 

Nous avons donné ici les deux raisons principales qui expliquent l’absence d’ordinations en France.

La première, la foi catholique n’est plus enseignée ; ou seulement dans quelques diocèses ou Instituts privilégiés. Notre enquête sur les messages de Noël des évêques de France, est irréfutable.

La seconde, est que la nouvelle religion n’a pas besoin de prêtres sinon de ceux qui sont faits au moule moderniste nous dirons progressistes puisque le Pape François remet ce mot en usage. Cette volonté des évêques de France est illustrée depuis cinquante ans par des milliers d’exemples.

Je vous invite à lire « La Marseillaise à Santa Chiara » de Charles Hervé (Atelier Fol’fer) ; Santa Chiara est le séminaire français de Rome.

Un autre exemple nous a été donné récemment par Le Forum Catholique sous la signature de Paterculus :

« Début 1976, étant séminariste du diocèse de Chartres, ayant reçu les ministères de lecteur et d'acolyte, j'ai envoyé mes vœux au responsable des séminaristes du diocèse.
Dans sa réponse, après une formule tirée de Saint Paul pour me souhaiter lui aussi une bonne année, il poursuivait :

On ne vous reproche pas, personne ne peut vous reprocher, vos idées, votre formation, votre style. Mais on ne voit pas, étant donnés cette formation et ce style, comment vous pourriez vous intégrer heureusement dans le presbyterium de Chartres et donner dans l'Eglise de Chartres la pleine mesure de vos capacités.
Naturellement, il revient à l'évêque de prendre ses responsabilités et les décisions. Et je m'étonne qu'il ne vous ai pas encore écrit.


Le même homme m'assurait à l'époque que dans les cinq ou dix ans on ordonnerait prêtres des hommes mariés. »

Paterculus précise :

« Des prêtres d'Amiens, où mon père était en garnison, m'ont recommandé auprès de Mgr Cuminal, qui, étant originaire de ce diocèse d'Amiens, venait d'être nommé évêque auxiliaire de Mgr Lallier, archevêque de Besançon. Et Mgr Cuminal m'a introduit auprès de Mgr Lallier.
J'avais adopté cette solution, parce que parmi les évêques auprès desquels je pouvais être recommandé, Mgr Lallier était le plus proche de Fribourg, où je terminais mes études en préparant mes examens finaux.
J'ai donc été ordonné après deux ans de stage en paroisse, à Pontarlier puis à Besançon Saint Ferjeux.
Mais avant de m'accueillir, Mgr Lallier avait bien sûr écrit à Mgr Michon, l'évêque de Chartres, à mon sujet. Celui-ci avait répondu, dans l'un des deux passages de sa lettre que Mgr Lallier m'a lu : "Bernard ressemble plus à ce que nous étions qu'à ce que sont les séminaristes aujourd'hui." Autrement dit, les valeurs des séminaristes d'autrefois ne pouvaient plus avoir cours alors. C'est une bonne illustration de l'herméneutique de la rupture. »

 

Plus récemment encore Le Salon Beige nous apprenait que le diocèse deToulon fêtait les trente ans de la réouverture en 1983 de son grand séminaire par Mgr Joseph Madec. En trente ans ce séminaire aujourd’hui sous le gouvernement de Mgr ROY, a permis, nous dit le Salon Beige, l’ordination de 151 prêtres.

Rapporté aux 98 diocèses de France sur la même période ce chiffre donnerait 14.647 ordinations. Cherchez l’erreur !

Le lecteur ne sera pas étonné que l’on m’ait pris, dans le diocèse de Troyes, pour un malade, lorsque j’ai demandé que l’on se mette en relation avec le diocèse de Toulon qui visiblement a trouvé la bonne voie.

La honte de notre pays c’est que l’on continue à nommer des évêques incapables, (à quelques exceptions près) et que les nuls prospèrent.

Le dernier exemple nous est donné à Perpignan par l’évêque, Mgr Marceau qui n’a pas pu ne pas savoir ce qui se passait dans sa cathédrale où se sont déroulées les funérailles d’un haut dignitaire franc-maçon ancien élu de l’UMP. Son cercueil était recouvert des attributs maçonniques. Il appartenait à la loge Jason 22 de la GLNF. Jason 22 est  également affiliée à la Gran Logia de España.

On attend la réaction des autorités ! A Paris et à Rome !

 

 



19/11/2013
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