Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Sedevacantisme

 

 

 

 

 

Sedevacantisme

 

Le père Raffray et Matthieu Lavagna viennent de nous offrir un magnifique débat, exposé à deux voix, sur l'histoire passée et présente du "sedevcantisme" qui ravage l’Église catholique aujourd'hui.

Beau moment de leçon d'histoire passée et présente !

Je fréquente tous les jours quatre sites d'informations catholiques en trois langues différentes. Sans doute par inadvertance n'ai-je pas remarqué, l'urgence et l'universalité de cette peste qui ravage le peuple chrétien.

 

Fiducia supplicans est un fait divers très étendu mais les dont les Africains  sont dispensés. Et les unions ne sont pas des mariages . Voyez comme ils s'aiment etc...

 

Le Concile a été mal compris... les auteurs de «Le Rhin se jette dans le Tibre», de «Iota Uum » ou de « Vatican II, Une histoire à écrire », se sont pris la tête pour pas grand chose : le « sedevacantisme », vous-dis-je, voilà le Mal qu'il faut guérir,  le sedevacantisme, c'est la peste de la fable de La FONTAINE!

 

J'attends avec impatience notre duo analysant les causes de la défections des fidèles pour la papauté et pour son chef et son extension démocratico-synodale.

 

Saint Jean-Paul II a publié une encyclique le 22 février 1996, Universi dominici Gregis , dans laquelle on lit :

 

 

CHAPITRE VI

 

 

CE QUI DOIT ÊTRE OBSERVÉ OU ÉVITÉ DANS L'ÉLECTION DU SOUVERAIN PONTIFE

 

 

 

 

 

78. Si dans l'élection du Pontife Romain était perpétrée - que Dieu nous en préserve ! - le crime de simonie, je décide et je déclare que tous ceux qui s'en rendraient coupables encourront l'excommunication latae sententiae et qu'est cependant supprimée la nullité ou la non validité de cette élection simoniaque, afin que, pour cette raison - comme cela a déjà été établi par mes Prédécesseurs -, ne soit pas mise en cause la validité de l'élection du Pontife Romain (23).

 

79. De même, confirmant les prescriptions de mes Prédécesseurs, j'interdis à quiconque, fût-il revêtu de la dignité cardinalice, de contracter des engagements, tandis que le Pontife est vivant et sans l'avoir consulté, à propos de l'élection de son Successeur, ou de promettre des voix ou de prendre des décisions à ce sujet dans des réunions privées.

 

80. De même, je veux confirmer ce qui fut sanctionné par mes Prédécesseurs, afin d'exclure toute intervention extérieure dans l'élection du Souverain Pontife. C'est pourquoi de nouveau, en vertu de la sainte obéissance et sous peine d'excommunication latæ sententiæ, j'interdis à tous et à chacun des Cardinaux électeurs, présents et futurs, et également au Secrétaire du Collège des Cardinaux et à toutes les autres personnes ayant part à la préparation et au déroulement de ce qui est nécessaire pour l'élection, d'accepter, sous aucun prétexte, de n'importe quel pouvoir civil, la mission de proposer un veto, ou une exclusive, même sous forme d'un simple désir, ou de le révéler soit à tout le Collège des électeurs réunis, soit à chacun des électeurs, par écrit ou oralement, directement et immédiatement ou indirectement ou par des intermédiaires, avant le début de l'élection ou pendant son déroulement. Je veux que cette interdiction s'étende à toutes formes d'ingérences, d'oppositions, de désirs, par lesquels les autorités civiles de quelque ordre et de quelque degré que ce soit, ou n'importe quel groupe ou des individus voudraient s'immiscer dans l'élection du Pontife.

81. En outre, que les Cardinaux électeurs s'abstiennent de toute espèce de pactes, d'accords, de promesses ou d'autres engagements de quelque ordre que ce soit, qui pourraient les contraindre à donner ou à refuser leur vote à un ou à plusieurs candidats. Si ces choses se produisaient de fait, même sous serment, je décrète qu'un tel engagement est nul et non avenu, et que personne n'est obligé de le tenir ; et dès à présent, je frappe d'excommunication latæ sententiæ les transgresseurs de cette interdiction. Cependant, je n'entends pas interdire les échanges d'idées en vue de l'élection, durant la vacance du Siège.

82. Pareillement, j'interdis aux Cardinaux d'établir des accords avant l'élection, ou bien de prendre, par une entente commune, des engagements qu'ils s'obligeraient à respecter dans le cas où l'un d'eux accéderait au Pontificat. Si de telles promesses se réalisaient en fait, même par un serment, je les déclare également nulles et non avenues.

  1. Avec la même insistance que mes Prédécesseurs, j'exhorte vivement les Cardinaux électeurs à ne pas se laisser guider, dans l'élection du Pontife, par la sympathie ou l'aversion, ou influencer par des faveurs ou par des rapports personnels envers quiconque, ou pousser par l'intervention de personnalités en vue ou de groupes de pression, ou par l'emprise des moyens de communication sociale, par la violence, par la crainte ou par la recherche de popularité. Mais, ayant devant les yeux uniquement la gloire de Dieu et le bien de l'Église, après avoir imploré l'aide divine, qu'ils donnent leur voix à celui qu'ils auront jugé plus capable que les autres, même hors du Collège cardinalice, de gouverner l'Église universelle avec fruit et utilité. »

 

 

 

 

Bernadette Sauvaget dans son livre « Le pape du peuple- Bergoglio raconté par son confrère théologien et jésuite, (Juan Carlos Scannone), page 18, écrit : « Muni de la feuille de route que les cardinaux lui ont donné en l'élisant , le pape François avance « en marchant », écoute largement même ceux qui ne partagent pas ses options et prend son temps pour trouver le chemin ».

Nous avons publié sur ce blog la confirmation par l'intéressé de cette remise d'un programme à mettre en œuvre.

Compte tenu du brouillage du message depuis le début de ce pontificat, il serait peut-être utile se savoir qui ont ceux qui ont livré « la feuille de route » et pourquoi les fidèles ne s'y retrouvent plus depuis... bien avant cette élection ?

 

 

 

 

 

 

 

 



27/02/2024
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