Révolution de 1789 et révolution dans l'Eglise
NOTRE VENDÉE c'est le Pèlerinage de Chartres - 6
La bataille pour la restauration de la liturgie millénaire de l’Église catholique doit faire une large place à l'histoire religieuse de la France et cela depuis la Révolution de 1789 C'est un impératif absolu !
A la fois parce que les fidèles d'aujourd'hui sont très ignorants de l'histoire générale et en particulier de l'histoire religieuse de la France mais aussi parce que le processus révolutionnaire d'aujourd'hui est le fils spirituel que celui de 1789. Nous avons déjà commencé cette démonstration en montrant la ruine du pouvoir royal par la constitution d'assemblées révolutionnaires...et la ruine du pouvoir pontifical après le Concile.
Le seul expert qui ait pris ses distances après cette « liquidation initiale », est le père Ratzinger qui a retiré de la vente le livre qu'il avait écrit dans le sens de ce concile. Nous l'avons lu dans sa version espagnole.
Que s'est-il passé à la Révolution de 1789, concernant le fonctionnement de l’Église catholique ?
Non seulement il y a connu une persécution sanglante mais aussi l'instauration d'une église constitutionnelle avec ses prêtres et ses évêques...et une liturgie, des prêtres mariés et un nouveau calendrier.
Avec Jean-Jacques Rousseau s'établit le culte de la nature et de la bonté originelle de l'homme : tous égaux en droit : la fraternité ou la mort.
Les dix commandements sont remplacés par la déclaration des droits de l'homme : la fraternité, rompt toutes les barrières entre individus, familles et nations au sein de la République universelle.
La nouvelle religion a ses prêtres et sa liturgie.
Talleyrand célèbre la fête de la Fédération le 14 juillet 1790 entouré des 40 aumôniers de la garde nationale portant une écharpe tricolore sur leur aube : 1800 musiciens, 25.000 députés et 400.000 spectateurs.
C'était encore trop de religion. Mirabeau propose le culte de la liberté et le culte de la loi. Boissy d'Anglas voulait plus de fêtes pour promettre le plaisir et le bonheur.
« Une nouvelle religion fut fondée avec ses dogmes, ses prêtres son calendrier et ses saints ! Dieu fut remplacé par l'ÊTRE SUPRÊME et la déesse Raison. Parmi les hymnes on entend : » SUPRÊME INTELLIGENCE . C'EST TOI QUI DÉSORMAIS VA RÉGNER SUR LA FRANCE. Le culte catholique est remplacé par celui de la Nature. Toutes les sectes doivent se confondre d'elles-mêmes dans la religion universelle ». Une statue de la Nature est élevée place de la Bastille. Hérault de Séchelles, président de la Convention lui adresse cet hommage : « Souveraine des sauvages et des nations éclairées, ô Nature ! Ce peuple immense assemblé aux premiers rayons du jour devant ton image est digne de toi.... Nature, reçois l'expression de l'attachement éternel des Français pour tes lois ». Le président prend une coupe la remplit d'eau d'une fontaine aménagée, boit et tend la coupe aux envoyés du peuple.
Le calendrier est remplacé, le nom des mois et des jours ; plus de dimanche mais trois décadis dans un mois de trente jours !
Le prêtre clandestin était mis à mort illico ou envoyé au bagne !
La révolution liturgique conciliaire est beaucoup plus subtile. Elle a été très bien analysée. Quant à l’Église catholique elle a été démocratisée au bénéfice des œuvres en tout genre avec une préférence pour les mouvements de libération.
Nous recommandons trois livres sur le Concile.V. II : Le Rhin se jette dans le Tibre », « Iota Unum », et « Vatican II une histoire à écrire ».
Sans oublier « GETHSEMANI : Réflexions sur le Mouvement théologique contemporain » du Cardinal Joseph SIRI.
Tout cela pour comprendre que nous avons aujourd'hui une REVOLUTION dans l’Église et que tous les principes de décomposition sont déjà contenus dans la Révolution française . C'est une question de degré. La monarchie Pontificale est remplacée par des assemblées à tous les niveaux. Les synodes dits nationaux, fonctionnent comme des « sociétés de pensée ». Le clergé s'aligne sur le pouvoir politique dans ses assemblées. La dernière en date est magistrale : « Les évêques européens soutiennent l'élargissement de l'union européenne » (Pologne, réunion COMECE du 17 au 19 avril 2024).
Je ne réclame pas seulement la messe traditionnelle mais aussi la vérité historique et un nettoyage de fond en comble de l’Église !. Nous ne sommes pas la Petite Église qui refuse le Concordat. Nous voulons l’Église des Apôtres, celle des croisades, celle de Jeanne d'Arc et du curé d'Ars, : celle de Bernadette et des enfants de Fatima, et celle de Notre Dame de Guadalupe.
Mon Eglise n'est pas polyèdrique, elle est catholique !
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