( LifeSiteNews ) — Le gouvernement italien a présenté un projet de loi restreignant les soi-disant « transitions de genre » pour les mineurs.

La proposition a été approuvée par le cabinet cette semaine, mais doit encore être approuvée par le Parlement avant d'être adoptée. Elle réglementera des interventions telles que les injections d'hormones de changement de sexe et les bloqueurs de puberté pour les personnes de moins de 18 ans présentant une confusion de genre.

Le gouvernement de la Première ministre Giorgia Meloni a déclaré dans un communiqué qu'il était nécessaire de « protéger la santé des mineurs » et d'introduire « un contrôle efficace des données ».

Le projet de règlement stipule que les médicaments dits « affirmant le genre » ne seront administrés aux mineurs que selon des protocoles spécifiques, encore inconnus, mais qui doivent être élaborés par le ministère de la Santé. Ces règles devraient être nettement plus strictes que les actuelles, mais elles doivent d'abord être approuvées par un comité national d'éthique composé de pédiatres.

Le projet de loi introduirait également un registre national auprès de l’Agence italienne des médicaments pour garantir « l’utilisation correcte de (ces) médicaments » et recueillir les antécédents médicaux de chaque personne subissant de telles procédures médicales.

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La militante transgenre Roberta Parigiani s'est plainte que « [c]'est une forme de profilage des personnes trans, avec toutes leurs données sensibles, entre les mains d'une agence nommée par le gouvernement... c'est extrêmement grave. »

Elle a averti que des obstacles et des protocoles supplémentaires pourraient retarder les « soins médicaux affirmant le genre » pour les adolescents et les préadolescents avant qu’ils n’atteignent la puberté.

« Ce n’est pas comme si on pouvait attendre un ou deux ans », a déclaré Parigiani à Reuters .

L'insistance de Parigiani et d'autres militants transgenres à « transitionner » les enfants avant la puberté ne peut être perçue que comme malavisée et cruelle. Des études ont montré que 80 % des enfants disparaissent de leur dysphorie de genre à l'âge adulte, et les soins dits « d'affirmation de genre » peuvent causer des dommages physiques et mentaux permanents, les rendant souvent infertiles pour le restant de leurs jours.

La Première ministre Meloni est connue pour ses critiques du lobby LGBT et de l'idéologie du genre. Durant son mandat, elle a restreint l'adoption d'enfants par les couples de même sexe et a interdit aux couples italiens d'avoir un enfant par GPA à l'étranger.