Ce n'est plus un coma spirituel mais UNE MORT ANNONCEE
Ce n'est plus un coma spirituel mais une mort annoncée !
L'EST ECLAIR du 14 mars, page 7, sous le titre « Le clergé aubois salue chez François un pape d'ouverture », confirme et amplifie notre analyse précédente.
Pour la commodité de la présentation nous indiquons le titre de l'intervenant et ses réponses.
1 Mgr Stenger, évêque de Troyes
«… ce pape a bouleversé le paysage de l'Eglise dans notre société et dans le monde » ;
les encycliques « donnent une image neuve du combat écologique » ou celles qui traitent de la famille et du mariage.
Ce pape « donne une autre image de la société. Avec cette idée d'aider plutôt que de condamner, une invitation au discernement plutôt qu'à la rectification. En sortant du permis et du défendu ».
Image de l'Eglise du pape François retenue : « une Eglise accueillante, qui annonce la joie de l'Evangile. Plus une Eglise qui serait comme un hôpital de campagne qui soigne les blessures » . Un pape « qui n'est pas laxiste et qui sait notamment défendre le mariage et reste opposé à l'avortement »
2 Mgr Patenôtre, ancien archevêque de Sens à la retraite à Troyes.
En tête du bilan : « son action pour l'universalité de l'Eglise »
On le ressent dans les nominations. On sent bien qu'il ne s'agit plus d'une Eglise italienne mais universelle, une Eglise au service des communautés dans la diversité culturelle »... Un pape « évangélique très simple, très proche, très centré sur le Christ et sur l'Evangile. ...Un pape qui vit dans la proximité des pauvres, de l'étranger. Quelqu'un de très abordable »
3 Laurent Thibor, curé de la plus grosse paroisse du diocèse, centre-ville Troyes et Saint Martin.
Prise de conscience de l'ampleur de la question des migrants et la conviction « que l'on a besoin de tout le monde pour partager la joie de l'Evangile, qu'il ne faut pas être d'abord dans le jugement mais dans l'écoute de la souffrance, au sein d'une Eglise plus accueillante. »
« Le style du pape François est différent de son prédécesseur, mais je ne note rien de neuf dans la doctrine. Pas de transformation sur le fond. »
4 Jean Marc Grand, curé de Pont-Sainte-Marie:
« Il nous oblige nous les chrétiens, les baptisés, à bouger, à nous déplacer, à aller vers. Il revisite le Concile Vatican II avec une présence de l'Eglise au cœur de notre temps, en prenant en compte l'évolution de notre société »
5 Bertrand Roy curé de Sainte-Savine :
« Nous avons effectivement avec ce pape une Eglise en dialogue avec le monde qui accueille les gens, tels qu'ils sont. Une Eglise qui respire. … qui remonte le moral, très dynamique malgré son âge, témoin d'un Christ qui accueille, qui accompagne, qui ouvre les portes, mais sans être démagogue »
6 Dominique Roy, recteur de la cathédrale
(il) ne pense que du bien du pape François « parce qu'il vit ce qu'il dit et ce qu'il annonce. … le message du pape François n'est pas facile à suivre. Dans une période de crise, on cherche la sécurité ? Lui ouvre des portes et des fenêtres. »
« L’ouverture, c'est notamment que tous les péchés peuvent être rejoints par la miséricorde du Père. C'est une nouvelle approche des gens éloignés de l'Eglise. C'est le fait que personne ne soit exclu de la communion, y compris les divorcés remariés ».
Des femmes prêtres. Ça ne me choque pas. Les communautés ont besoin de prêtres. J'ai toujours dit qu'il faut appeler autrement au ministère des prêtres. Il nous faut un clergé varié. Il faut que les communautés puissent proposer à l'évêque qu'il appelle autrement à ce ministère ».
Le journaliste ajoute « Il ne dit pas qu'il faut supprimer le célibat des prêtres, mais l'idée d'appeler des hommes mariés ne le dérange pas ».
COMMENTAIRES
On est atterré de l’indigence de ces réponses stéréotypées !
Le langage convenu de cette brochette de prêtres est tellement caricatural que nous identifions immédiatement des lecteurs habituels de La Croix, des participants à des séances de recyclage permanent ou à des réunions pastorales aussi longues qu'inutiles.
La tragédie n'est pas seulement spirituelle, elle aussi intellectuelle. Les esprits sont enfermés dans un mode d'expression codé. Le père Dominique Roy est le seul à avoir le courage de dire ce qu'il pense et ce qu'il souhaite. Depuis longtemps il donne la communion à tous avec une formule particulière ! Même s'il a oublié… que la miséricorde divine s'applique à toute faute dont on demande pardon, ce qui n'est pas une nouveauté !
Ce clergé est victime du syndrome de Ceausescu. L'Eglise est-elle devenue une secte ? C'est un passage des ténèbres à la lumière digne de l'entrée de Mitterrand au Panthéon avec son chantre Jack Lang !
En fait ils ne disent rien ou presque comme des individus lobotomisés.
Le père Thibor essaie, sans y croire vraiment, de dire qu'il n'y a rien de neuf dans la doctrine comme si l'abandon des catholiques chinois au gouvernement communiste de Pékin n'avait rien à voir avec l'Eglise Une que nous proclamons au Credo. On lira avec intérêt les observations du cardinal ZEN : http://www.diakonos.be/settimo-cielo/zen-je-narrive-toujours-pas-a-comprendre-pourquoi-ils-dialoguent-avec-la-chine/
Pourquoi dites-vous que l’Eglise est Une ?
Je dis que la véritable Eglise est UNE, parce que ses fils, à quelque temps et à quelque lieu qu’ils appartiennent, sont unis entre eux dans la même foi, le même culte, la même loi et la participation aux mêmes sacrements, sous un même chef visible, le Pontife Romain .
Ce clergé ne sait rien de la confusion qui s'est répandue dans l'Eglise avec « Amoris Laetitia ». Mais à quoi bon redire ici ce que tout catholique conscient de la crise inouïe que nous traversons, connaît s'il veut bien s'en donner la peine.
Un mot seulement pour souligner l'ignorance de l'évêque de Troyes.
« Une image neuve du combat écologique ». SANS BLAGUE !
J’ose croire que Mgr Stenger a entendu parler de Leonardo Boff. Ce maître es « libération » a abandonné après la chute de l’Union Soviétique, une dialectique trop voyante et avec son compère belge François Houtart, il s’est lancé dans le combat écologique. Cet aspect est étranger pour une grande part à la théologie bergoglienne du peuple. Aussi quand le pape François s’est intéressé à la question il a consulté tous les ténors du réchauffement climatique et …Leonardo Boff. Ce dernier s’est fait un plaisir de raconter :
« L’encyclique est celle du pape. Mais de nombreux experts ont été consultés. »
Le pape a-t-il lu vos livres ? « Bien plus. Il m’a demandé des documents pour « Laudato si ». Je lui ai donné des conseils et je lui ai envoyé une partie de ce que j’avais écrit. Et il l’a utilisé. Quelques personnes m’ont dit qu’elles avaient pensé en le lisant « ça c’est du Boff… François m’a demandé : « Boff, s’il te plaît ne m’envoie pas directement les documents ».Dans la même interview Boff a déclaré : « Il (le pape) a fait de la théologie de la libération le bien commun de l’Eglise, et il l’a répandue » ; « François est l’un des nôtres ».
Mais ce n’est pas tout !
Le pape Francis a porté atteinte à la sainteté du mariage et au sacrement lui-même dans Amoris Laetitia mais aussi en une autre occasion que l’on cite beaucoup moins souvent !
A Rome, le 16 juillet 2016, il a déclaré :
« A Buenos-Aires, (…), les curés, la première question qu’ils posaient : Combien de vous vivent en concubinage ? La majeure partie levait la main. Ils préfèrent cohabiter, et cela est un défi, demande du travail. Il ne faut pas dire tout de suite : Pourquoi tu ne te maries pas à l’église ? Non. Il faut les accompagner, attendre et faire mûrir. Faire mûrir la fidélité. Dans les campagnes argentines, il y a une superstition : quand les fiancés ont un fils, ils cohabitent. Puis quand le fils doit aller à l’école, ils se marient civilement. Et puis quand ils sont grands-parents, ils se marient religieusement. C’est une superstition, parce qu’ils disent que de se marier religieusement épouvante le mari. Il faut lutter contre ces superstitions. Cependant, vraiment, je vous le dis, j’ai vu tellement de fidélité dans ces concubinages, tant de fidélité; et je suis sûr que ce sont des mariages vrais, qu’ils ont la grâce du sacrement, parce qu’ils sont fidèles ».(souligné par nous).
Reconnaître à cet état peccamineux une grâce sacramentelle, comme dans un vrai mariage catholique, parce qu’il y a un amour humain durable et fidèle, est un mensonge diabolique qui ne peut qu’engendrer plus de laxisme moral, de désordres familiaux et de décadence dans une société déjà bien permissive. Et envoyer bien des âmes en enfer… Là, les paroles du pontife romain sont un scandale !
Pour bien comprendre cet ensemble de propos il faut aussi se rappeler que le cardinal Marx un des plus scandaleux évêques d’Allemagne a été fait chanoine honoraire de la cathédrale de Troyes par …Mgr Stenger !
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