Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Colloque sur l'avenir de la messe traditionnelle

 

 

Colloque sur l'avenir de la messe traditionnelle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 24 septembre prochain aura lieu à la Maison de la Chimie à Paris un Colloque organisé par Renaissance catholique.

On a vu récemment une messe célébrée sur un matelas pneumatique en mer ; on a vu un prêtre en short « célébrer » sur une plage ( diocèse de Brescia). En Suisse, une ou deux femmes ont concélébré avec un prêtre et un « co-officiant » portant une étole au couleur arc en ciel.

La tragédie de la messe est une longue histoire propre à l'histoire même de notre sainte religion.

Pour ne pas remonter au-delà de l'hérésie protestante et à la réaction du Concile de Trente, on peut dire que jamais le démon ne s'est autant déchaîné depuis le Concile Vatican II. Cette mémorable assemblée a déclaré la guerre à la messe multiséculaire.

 

La persécution continue aujourd'hui sous une forme violente et directe... hier c'était sous le prétexte de réforme.

Mais avant de tourner les pages sombres de cette histoire faisons un clin d'oeil aux paroissiens de Saint François Xavier de Paris.

Vous avez eu le bonheur d'avoir un bon curé en la personne de Mgr Chevrot. En 1941, il a écrit, pour vous, un livre intitulé, « Notre messe – Instructions paroissiales ».

Si vous avez le bonheur de le trouver, allez aux pages 92, 93, 94. Vous y apprendrez comment le Credo est arrivé dans la messe grâce à l'empereur germanique, Henri II.

«  Notre credo n'est au juste que l'admirable histoire de l'amour que nous porte un Dieu qui nous communique sa vie afin de transfigurer la nôtre ».

 

 

 

Voici quelques autres ouvrages de référence classés par date de parution.

 

 

1967- Subversion de la liturgie - Louis Salleron -  Itinéraires - sup au n°117 novembre 1967

 

1970 - La nouvelle messe - Louis Salleron - Collection Itinéraires – Nouvelles éditions latines.

 

1970 – Bref examen critique de la nouvelle messe, présenté à Paul VI par les cardinaux Ottaviani et Bacci – Itinéraires - suppléments au n° 141, mars 1970.

 

1982 - La réforme liturgique en question. Mgr Klaus Gamber - Editions Sainte Madeleine.

 

1985 - Le sacrifice de la messe dans la nouvelle catéchèse et dans le nouvel ordo- Dossier de l'Action familiale et scolaire – Dominique Martin Morin.

 

1993 - Tournés vers le Seigneur ! - Mgr Kaus Gamber – Editions Sainte Madeleine.

 

2004 – Bref examen critique du nouvel ordo missae – cardinaux Ottaviani et Bacci – Pour célébrer l'année de l'Eucharistie – Renaissance catholique.

 

2007 – 2009 Histoire de la messe interdite fascicules 1et 2. Jean Madiran . Via Romana.

 

La page de couverture du fascicule 2 , donne un bref historique :

«  La messe interdite, c'est la messe catholique traditionnelle, latine et grégorienne, selon le missel romain de saint Pie V, également nommé « messe tridentine », dont la dernière édition a été faite par Jean XXIII en 1962.

Interdite en 1969 par la hiérarchie ecclésiastique, libérée en 2007 par le pape Benoît XVI et néanmoins toujours disqualifiée par la majorité des épiscopats, cette messe n'est cependant pas tombée en désuétude, elle n'a pas cessé d'être célébrée par un nombre croissant de prêtres et de communautés, avec un nombre également croissant de pratiquants. » Benoît Mancheron.

 

2009 - Concilio Ecumenico Un discorso da Fare- Brunero Gherardini ( pages 148- 161). Casa Mariana Editrice. En français , Le Concile Vatican II, un débat qui n'a pas eu lieu. Edition du Courrier de Rome.(2011)

 

Dans le numéro 7045 de ITEM du vendredi 5 mars 2010, reprenant un article de Jean Madiran on pourra lire l'historique de la revendication pour le rétablissement du « consubstantiel » dans le credo !

 

« En 1967, cette revendication dont l'honneur revient aux laïcs dont Louis Salleron, Henri Massis, Gustave Thibon etc...alors que le misérable cardinal Lefèbvre... tête doctrinale de l'assemblée plénière de l'épiscopat français répondait que cette pétition ressemblait trop à une défiance à l'égard de la rectitude doctrinale de la hiérarchie », et que celle-ci ne veut pas avoir « l'air de céder à une pression ». Le cardinal était partisan de « ne dramatiser en aucune façon une question qui, à l'heure actuelle, a bien perdu de son importance ».

 

 

 

Le 15 novembre 2019 , Nouvelles de Chrétienté publie :

«  Liturgie : enfin le retour du « consubstantiel » ! Rome vient de valider la nouvelle traduction du missel romain, dans sa forme ordinaire, appelée encore « messe de Paul VI »...qui sera utilisé à partir du premier dimanche de l'Avant 2021.

Soit 54 ans après une suppression inspirée en France par le Centre de Pastorale Liturgique sous domination progressiste dès janvier 1964 !

 

1964-1969 : Mgr Maurice Feltin, archevêque de Paris, Cardinal

 

 

 

Douze Présidents de la CEF auraient pu s'intéresser à l'ordo missae. Ils ont osé accepter « de même nature ». Mais rien en cinquante ans !

Il y a un président qui a réussi à créer une commission pour remuer le cloaque des turpitudes ecclésiastiques... mais rien sur le Saint Sacrifice de la messe !

 

La concession pontificale de 2019 était un os jeté aux tradis ! On sait ce qu'il est advenu entre 2019 et 2022 !

Si nous en sommes là aujourd'hui - et il faut le rappeler sans cesse,- il s'agit d'une trahison des clercs, principalement des évêques français. Il faut absolument relire Le livre noir des évêques de France, de Rémi Fontaine paru en 2006 aux éditions Renaissance Catholique.

Il faut absolument enseigner cette histoire tragique pour que les fidèles connaissent les causes de cette déroute, une des pires que l'Eglise ait connue en plus de deux mille ans ! Mais qui enseignera les évêques ? Ils ne liront jamais « La crise de l'Eglise en France dans les années 1950 et 1951 par Jean de Viguerie !

 

L'épiscopat français c'est le Lycée Papillon : « Moins j'en saurais plus j'aurais de valeur ».

Il y a même un évêque qui a inventé le jeûne mensuel du lundi pour la planète ! 

 

Traditionis Custodes ne peut être véritablement compris que comme une tentative pour planter le dernier clou dans le cercueil de la Tradition. La meilleure preuve en  a été donnée par le pape lui-même. N'ayant aucun argument théologique ou canonique pour justifier son oukase, il n'a, comme tous les dictateurs, trouvé d'autre méthode que la moquerie méchante pour ridiculiser les fidèles à la Tradition catholique la plus sainte : il les a appelé « arriéristes ».

. Sic volo sic jubeo ! Il nous collé une étoile jaune !

 

La bataille contre la messe tridentine dure depuis 54 ans.

 

Cette bataille a été relancée sous le pontificat de François. Ce n'est pas sans raison.

 

L'Amérique latine connaissait une dégradation révolutionnaire de la messe dans les espaces des guérillas Centre-Amérique. Mais aussi en Argentine dans les bidonvilles tenus par des jésuites et  d'autres prêtres comme Carlos Mugica.

A cela il faut ajouter la théologie du peuple, version argentine de la théologie de la libération qui exècre le Concile de Trente et toute cette église « impérialiste » et tout ce qu'elle a produit. Le Christ de l'histoire est porteur ,lui, d'une liturgie évolutive.

Les décision de François sont la suite logique de toute cette liquidation qui a procédé par étapes depuis 1964.

 

On lira parmi une multitude d'ouvrages et d'articles, - JESUS EN AMERICA LATINA -, su significado para la fe y la cristologia- 1982( Jésus en Amérique latine -sa signification pour la foi et la christologie), du jésuite Jon Sobrino ; ce livre est dédié au père Arrupe général de la Compagnie. (Jon Sobrino me l'a dédicacé au Salvador en 1986).

 

Toute contre-attaque doit impérativement prendre en compte ce qu'on peut appeler la phase européenne et la phase latino-américaine.

Un des suppôts du pape , l'argentin Carlos Maria Galli a déclaré le 9-12- 2019 : «  El papa esta iniciando processos de reformas irreversibles ». ( Le pape est en train d'initier des processus de réformes irréversibles).

 

Dans la bataille pour la messe de toujours, oublier que le pape est latino- américain avec toutes les tares théologiques et liturgiques que cela comporte est une très grave lacune. (Je n'ai jamais lu qu'un évêque français se rapportât à l'oeuvre d'un théologien de la libération ou du peuple).

 

Ceux qui ne comprendront pas que la bataille historique contre la Tradition est globale s'excluent pour longtemps de toute contre-attaque. Le temps est passé des gémissements, de la sensibilité, et des prières refuges pour ne rien faire !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



23/09/2022
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