Dialogue pour surmonter la crise - 3 La mafia pontificale : un exemple flagrant de manipulation
La mafia pontificale : un exemple flagrant de manipulation
Il y a eu la mafia de Saint Gall qui a fait élire le pape actuel.
Nous avons maintenant la mafia pontificale. Elle est une des caractéristiques de la nébuleuse médiatique qui de façon inconditionnelle soutient tous les propos pontificaux. Nombreux sont ceux qui déclarent que le pape a été ou est péroniste mais aucun ne se livre à une enquête sérieuse et approfondie. On cite les quatre « principes » sans avoir la curiosité de savoir d’où ils viennent !
Voici quelques exemples
1 Giulio Maspero – 4 juin 2015 – almundi .org
« … le temps supérieur à l’espace fait penser que nous sommes devant une clé de lecture significative du nouveau pontificat. Cela est confirmé par une entrevue avec la Civilta catholica du 19 septembre 2013 où le pape explique les origines du dit principe ».
Dans un livre à paraître nous donnons de complètes informations sur cette formidable imposture.
2 Julio M. Ojea Quintana, dans « La culture de la rencontre chez le pape François : projections politiques de la violence des années soixante-dix en Argentine » ( page 10).
« Pour cela, (établir une communion dans les différences), il manque l’établissement d’un principe qui est indispensable pour construire une amitié sociale : l‘unité est supérieure au conflit…
« Quand François déclare que s’arrêter à une conjoncture conflictuelle implique de perdre le sens de l’unité profonde de la réalité, il évoque un sujet de la tradition aristotélico-thomiste-suarézienne dans laquelle il a été formé philosophiquement et qui configure son horizon intellectuel. » ???(à rapporter à notre article précédent et la confusion intellectuelle chez le pape)
3 Le professeur Loris Zanatta, ( Professeur d’histoire de l’Amérique Latine à l’Université de Bologne auteur de nombreux ouvrages sur le péronisme et l’Eglise Argentine). Il écrit, pour la revue italienne, « Il Mulino » en mars 2016, une étude, « Un Pape populiste », suite à la publication d’un livre. Il lui semble indispensable de préciser que ce pape vient du catholicisme argentin. Il indique deux prémisses : celle de pape argentin et de celle de son univers terminologique.
C’est une étude complète, intelligente et caustique sur le pape.
Il analyse avec la plus grande précision la conception pontificale du populisme « …il n’est pas surprenant que François répète si souvent un de ses mantras préférés : le tout est supérieur à la partie. C’est une manière de dire que le peuple est une entité mythique et divine qui transcende l’individu ».
Et aussi : « Pourquoi tant de ‘charlataneries’ abstruses, me direz-vous : la substance est que le pape défend les pauvres et dénonce les puissants. Le reste n’est qu’un artifice intellectuel que François aime tant, qu’il ne cesse de répéter que la Réalité est supérieure à l’idée. La tradition populiste est, d’autre part, anti intellectuelle par définition ».
4 - Nous renvoyons aux deux études publiées par Sandro Magister , une le 19 mai 2016 du père Giovanni Scalese, barnabite et celle du bénédictin Giulio Meiattini, le 23 août 2016. (voir celle publiée » ce 21avril)
« Scalese fait notamment remarquer que c’est en application de ses postulats qui ont une saveur historiciste et hégélienne, que le pape François se bat continuellement contre le caractère abstrait de la « doctrine », à laquelle il oppose une réalité à laquelle il faudrait se conformer.
Comme s’il avait oublié que la réalité, si elle n’est pas éclairée, conduite ordonnée par une doctrine, risque de disparaître dans le chaos »
Ces deux études sont indispensables pour saisir la fatuité philosophique des « principes ».
5 Sandro Magister (chiesa.espresso, 26 août 2015) rassemble des avis différents sur le populisme du pape sous le titre « Quand Bergoglio était péroniste . Ce qu’il est encore. » Aucun des textes n’aborde l’origine des quatre principes. Mais il y a une reprise d’informations de différentes sources fantaisistes que nous avons examinées dans notre livre à paraître.
Ces articles analysent les « principes » mais aucun ne les relie à la pratique du parti péroniste.
7 Nous pourrions citer aussi, Félix Palazzi, Diana Ferraro, Emilce Cuda (dans son livre, Para leer a Francisco teologia, ética y politica, elle reconnaît cependant à plusieurs reprises une réelle proximité avec Péron).
8 Plus encore, le cardinal Bergoglio lui-même :
VIII jornada Pastoral – La Nacion por construir- Utopia-pensamiento-compromiso 2005 ;
Hacia un bicentenario en Justicia y Solidaridad 2010-2016 : Nosostros como ciudadanos, nosotros como pueblo.
A suivre : Le titre prometteur d’Agnès Desmazières, « les quatre principes dans leur genèse » ne mène nulle part ou… plutôt dans le mur !
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