Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Extrait du long entretien de Mgr Vigano traduit et publié par J. Smits

Nous publions cet extrait car il intéresse les péchés de l'Eglise et que voulons publier sur ce blog un aspect méconnu de trahison pontificale. TOUTE la publication est à lire : il s'agit d'un document complet sur la foi catholique face à l'épidémie. (31 mars)

 

 

 

 Voulez-vous dire par là qu’il y a aussi des fautes de l’Eglise ? 

 

 

L'Église est en elle-même et toujours indéfectiblement sainte, parce qu'elle est le Corps mystique de Notre Seigneur, et il serait non seulement téméraire mais blasphématoire de penser que l’institution divine que la Providence a placée sur cette terre comme dispensatrice de la Grâce et seule Arche du Salut puisse être le moins du monde imparfaite. Les louanges que nous attribuons à la Très Sainte Vierge – qui est justement Mater Ecclesiae – peuvent être chantées à la gloire de l'Église : elle est Médiatrice de toutes les grâces par les Sacrements; elle est la Mère du Christ dont elle engendre les membres ; elle est l'Arche de l'Alliance, qui abrite le Pain du Ciel et la table des Commandements; l’Église est le refuge des pécheurs, à qui elle accorde le pardon dans le Sacrement de Pénitence ; elle est la santé des malades, à qui elle a toujours prodigué ses soins; elle est reine de la paix, qu’elle diffuse en prêchant l'Évangile. Mais elle est aussi « terrible comme armée rangée en bataille », car Notre-Seigneur a conféré à ses ministres sacrés le pouvoir de chasser les démons et l’autorité des Saintes Clefs, grâce auxquelles elle ouvre et elle ferme les portes du Ciel. N'oublions pas que l'Église n'est pas seulement l'Église militante ici sur terre, mais aussi l'Église triomphante et l'Église pénitente, dont les membres sont tous des saints.

 

 

Je dois également affirmer que bien que l'Église du Christ soit sainte, elle peut être cependant ici bas pécheresse en ses membres, y compris les membres de sa Hiérarchie. En ces temps troublés, nous avons malheureusement de nombreux exemples de clercs indignes, comme l'ont montré les scandales d'abus commis par eux, même par des évêques et des cardinaux. 

 

 

L'infidélité des Pasteurs sacrés est un scandale pour leurs confrères et pour de nombreux fidèles, non seulement en termes de perversions sexuelles et de soif de pouvoir, mais aussi – je dirais même surtout – lorsqu'ils touchent à l'intégrité de la Foi, à la pureté de la doctrine de l'Église et à la sainteté des mœurs. Des actes d'une gravité inouïe ont été posés, comme nous l'avons vu avec l'adoration de l'idole de la pachamama au cœur du Vatican. En effet, je crois que Notre-Seigneur est particulièrement outré par la multitude de péchés et de scandales commis par ceux qui devraient être un exemple et un modèle, en tant que pasteurs, pour le troupeau qui leur est confié.

 

 

De plus, n’oublions pas que le mauvais exemple offert par une grande partie de la hiérarchie n'est pas seulement un scandale pour les catholiques, mais aussi pour de nombreuses personnes qui, bien qu’elles n’appartiennent pas à l’Église, la considère comme un phare et un point de référence. Et ce n'est pas tout : ce fléau ne peut dispenser l'Église, dans sa hiérarchie, de faire un sévère examen de conscience, pour s'être rendue au monde. L’Église ne peut échapper au devoir de condamner fermement toutes les erreurs qu'elle a laissé se répandre en son sein après le Concile Vatican II et qui ont attiré de justes châtiments sur elle-même et sur le monde : nous devons réparer ces erreurs et retourner à Dieu.

 

 

Je regrette de constater qu'aujourd'hui encore, alors que nous sommes tous témoins de la colère divine qui frappe le monde, nous continuons à offenser la Majesté de Dieu en parlant de « la vengeance de la Terre Mère qui réclame le respect », comme l'a affirmé le pape il y a quelques jours dans sa énième interview. Il est en revanche urgent de demander pardon pour le sacrilège perpétré dans la basilique Saint-Pierre, en la reconsacrant selon les normes canoniques avant d’y célébrer à nouveau le Saint Sacrifice de la Messe.

Une procession pénitentielle solennelle devrait également être organisée - même des seuls prélats - présidée par le pape, qui implore la miséricorde de Dieu sur eux-mêmes et sur le peuple. Ce serait un geste d’authentique humilité, que de très nombreux fidèles attendent, en réparation des péchés commis.

 

 

Comment pouvons-nous taire notre désarroi lorsque nous entendons des paroles comme celles prononcées à Sainte Marthe le 26 mars ? Le pape a dit à cette occasion : « Que le Seigneur ne nous trouve pas, au terme de notre vie, et dise à chacun de nous : Tu t’es perverti. Tu t’es éloigné du chemin que je t’avais indiqué. Tu t’es prosterné devant une idole. » Nous sommes complètement bouleversés et indignés en écoutant de telles paroles, en considérant que le pape a lui-même consommé un véritable sacrilège à la face du monde, jusque sur l’Autel de la Confession de Saint Pierre, une véritable profanation, un acte d’apostasie, avec l’idole immonde et démoniaque de pachamama.

 

 

 



01/04/2020
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