Fin de la guerre en Ukraine ?
Après Les mensonges de l’Amérique, voici la suite de l’analyse de Jean-Luc Baslé sur la guerre en Ukraine et les conséquences géopolitiques de ce conflit. Ancien directeur de Citigroup (New York) Jean-Luc Baslé est l’auteur de « L’euro survivra-t-il ? » (2016) et de « The International Monetary System : Challenges and Perspectives » (1983).
Les empires naissent, se déploient et meurent. Le conflit ukrainien annonce le crépuscule de l’Empire américain et l’avènement d’un nouvel ordre mondial dominé par l’Eurasie.
Des chars pour l’Ukraine : escalade ou mystification ?
La guerre en Ukraine n’est pas le fruit du hasard ou d’une agressivité soudaine et inexpliquée de la Russie, mais d’une politique délibérée des Etats-Unis dont l’objectif final est l’hégémonie mondiale.
Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont décidé de livrer des chars lourds à l’Ukraine ainsi que la Finlande, la Pologne et l’Espagne, soit au total 125 chars – un nombre bien inférieur aux 300 demandés par le général ukrainien Valeri Zaluzhny lors de son interview à The Economist en décembre dernier. Si on ajoute à cela le fait que les Leopard 2 allemands ne seront livrés que dans trois ou quatre mois, et que les M1 Abrams américains devront être fabriqués pour être livrés dans un an[14], que la formation des équipages est une question cruciale selon le général Mark Milley, chef d’état-major des armées américaines, et que la maintenance de ces matériels, requiert un personnel qualifié, comme l’explique Scott Ritter[15], ancien agent des services secrets américains, il est permis de se demander quel sera leur impact réel de ces chars, livrés en quantité insuffisante et sans appui aérien.[16] De l’aveu même du général Erich Vad, ancien conseiller militaire d’Angela Merkel, même 100 tanks Leopard 2 ne changeraient rien à la situation militaire.[17] Le colonel Douglas Macgregor, ancien conseiller du Pentagone, déclare pour sa part, après avoir rappelé la supériorité militaire de la Russie, que : « l’Ukraine est sur le point d’expérimenter une guerre à une échelle que nous n’avons pas connue depuis 1945 ».[18]
Si la Russie lance la campagne qu’elle prépare depuis plusieurs mois dans les semaines à venir, que les chars promis soient prêts au combat ou non, sa victoire est assurée. Les dirigeants occidentaux le savent. Que feront-ils ? S’ils livrent les F-16 que les Ukrainiens demandent, ou les missiles long-portée pour reconquérir la Crimée[19], ce sera un pas de plus vers l’escalade, avec le risque qu’elle comporte d’une confrontation directe avec la Russie. Face à cette alternative que redoute le monde, ne peut-on faire l’hypothèse suivante : ces livraisons ne seraient-elles pas un écran de fumée, une opération médiatique visant à convaincre les peuples occidentaux que leurs gouvernements ont tout fait pour venir en aide à l’Ukraine. Washington et Londres camoufleraient ainsi leur échec. L’Ukraine disparaîtrait alors des médias pour être remplacée par la Chine, ses visées expansionnistes, ou son traitement des Ouighours. C’est la politique de communication qui fut adoptée après l’humiliant retrait de Kaboul. Du jour au lendemain, l’Afghanistan disparut de la scène internationale. N’en sera-t-il pas de même pour Kiev ?
Dans cette guerre dont le but est d’affaiblir, voire de détruire, la Russie, la propagande a joué un rôle très important. Européens et Américains furent soumis à un battage médiatique[20] [21] exceptionnel en novembre-décembre 2021 alors que Moscou essayait vainement de convaincre Washington d’aboutir à un accord pour éviter la guerre. Cette propagande hors normes conduit les nations européennes à accepter des mesures contraires à leurs intérêts fondamentaux !… Pierre de Gaulle,[22] petit-fils du général, s’est élevé contre cette absurdité. Emmanuel Todd,[23] lors d’une conférence à Sciences Po Bordeaux, a rappelé que l’agressé dans cette affaire était la Russie au travers d’une expansion injustifiée de l’OTAN qui place des missiles américains aux frontières de la Russie à sept minutes de Moscou.[24] Notons que son analyse rejoint celle de John Mearsheimer, professeur à l’université de Chicago.[25] La Rand Corporation – le groupe de réflexion du Pentagone – ne fait pas mystère de son désir de voir les États-Unis réévaluer leur politique vis-à-vis de l’Ukraine et de la Russie afin d’aboutir à un accord de paix.[26]
Ce n’est donc pas d’escalade dont il est question dans cette livraison de tanks, comme certains le craignent, mais de mystification, une mystification destinée à dissimuler un revers qui condamne une politique étrangère que les néoconservateurs poursuivent depuis qu’ils en ont pris le contrôle dans les années 90. L’offensive russe qui suivra la reddition de Bakhmout – dernier point fort ukrainien dans l’oblast de Donetsk – mettra la fin à la guerre en Ukraine.
Pour qui sonne le glas ? [27]
« La guerre est perdue. Négociez. » C’est en substance, le message d’Emmanuel Macron et d’Olaf Scholz à Volodymyr Zelensky, lors de leur entretien à l’Elysée, début février, selon le Wall Street Journal.[28] De son côté, Joe Biden aurait fait des propositions de paix, selon Newsweek.[29] Information immédiatement qualifiée de « complètement fausses » par la Maison Blanche. Y a-t-il désaccord entre alliés ? A la Conférence sur la sécurité de Munich (17-19 février), l’optimisme prévalait officiellement. En privé, c’est le pessimisme qui l’emportait. « Personne ne pense que l’Ukraine puisse regagner les territoires perdus », note Stephen M. Walt, professeur de géopolitique à Harvard, présent à la conférence.[30] L’objectif n’est plus la victoire mais une négociation aussi favorable que possible à l’Ukraine. Il n’y a pas désaccord sur l’issue de la guerre, seulement sur la façon d’y mettre fin. Les Européens souhaitent entamer des négociations dans les plus brefs délais, les néoconservateurs espèrent obtenir quelques succès sur le terrain au préalable. Illusion. Les Leopard allemands et les Abrams américains – s’ils ne sont jamais délivrés – ne changeront rien à l’affaire.[31] Bakhmout est sur le point de tomber.[32] La guerre est perdue. Les conséquences de cette défaite sont désastreuses pour les Etats-Unis et l’Europe. Washington, Londres, Paris et Berlin entrent donc dans une phase de « damage control » pour en minimiser les effets. L’ordre mondial qui prévalait depuis la chute de l’Union soviétique, n’est plus.
Le premier souci des dirigeants occidentaux, et non des moindres, sera de contrôler le « narratif », c’est-à-dire la présentation qui sera donnée de cette défaite ukrainienne dans les médias. Ils s’appesantiront très certainement sur la vaillance et le courage des Ukrainiens, puis les oublieront rapidement pour informer leurs lecteurs de la menace que fait peser la Chine sur la paix dans le monde –version amendée du péril jaune de jadis. De ce point de vue, l’affaire du ballon stratosphérique chinois fut une aubaine, et exploitée comme tel par les Etats-Unis. A noter qu’on ne sait toujours pas si c’était un ballon météorologique, comme l’affirment les Chinois, ou un ballon espion, comme l’attestent les Américains. Précédant cet incident, de nombreux jalons avaient été posés pour discréditer la Chine. Le plus récent et le plus emblématique fut le voyage de Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, en août 2022, à Taiwan au cours duquel Taipei fut présenté comme le David de la liberté face au Goliath du totalitarisme. La machine médiatique est en route. Peut-être fera-t-elle illusion à l’ouest, mais pas à l’est.
Le second souci des occidentaux, le plus crucial, est la secousse sismique de cette défaite. Les États-Unis auront fort à faire pour l’endiguer, compte tenu de leurs erreurs passées. Il y a des bourdes qu’une nation ne peut commettre. Aveuglés par leur puissance, les Etats-Unis les ont multipliés depuis 1991. On ne peut détruire une nation sous un faux prétexte (Irak), en envahir une autre, connue pour être le cimetière des empires, sans en payer le prix fort (Afghanistan), imposer urbi et orbi ses lois extra-territorialement, pousser ses deux plus grands concurrents – la Russie et la Chine – dans les bras l’un de l’autre, en humiliant l’un et contrariant l’autre. On ne doit pas inciter une nation qui a fait du non-alignement la vertu cardinale de sa politique étrangère à se jeter dans les bras du couple russo-chinois. En refusant par deux fois de condamner la Russie à l’Onu, l’Inde s’est engagée du côté de la Russie. Au cours du temps, les Etats-Unis se sont mis à dos ce qu’on appelle désormais le « Global South », c’est-à-dire l’Asie, le Moyen Orient, l’Afrique et une partie de l’Amérique latine. Ce n’est pas la Russie qui est isolée, comme le clamait Joe Biden, mais les Etats-Unis et l’Europe. Cet isolement demeurera.
Autre bourde incompréhensible qui s’ajoute aux précédentes : la militarisation du dollar. Le dollar qui est l’un des piliers les plus solides de la puissance américaine, va perdre sa couronne. Son utilité réside dans son potentiel géopolitique et non dans son utilisation comme arme financière. Geler illégalement les réserves monétaires d’une nation aussi puissante militairement que la Russie, est peut-être l’une des plus grandes bourdes que les Etats-Unis ont commise dans ce conflit. Cette utilisation mettra fin au dollar comme monnaie de réserve par excellence. Les nations du Global South s’en détournent. A terme, une autre monnaie lui fera concurrence. Chinois, et Russes y travaillent. Ils sont en cela encouragés par la situation de plus en plus précaire du dollar. La dette publique américaine s’élève à 30.000 milliards de dollars, soit 120% de son produit intérieur brut. Le dollar est une monnaie fiduciaire qui repose sur un amas de dette. La Chine qui fut longtemps le premier banquier des Etats-Unis avec le Japon, réduit progressivement le montant des obligations du Trésor américain qu’elle détient. Dans le même temps, l’économie russe que la guerre en Ukraine et les sanctions devaient détruire à retrouver une santé que personne n’imaginait il y a encore quelques mois, si l’on en croit les prévisions du Fonds monétaire international.[33]
Le troisième souci qui ne tracasse guère les Américains, mais inquiète fortement les dirigeants européens est l’avenir de l’Europe. C’est dans ce contexte que cette guerre russo-américaine par Ukraine interposée prend tout son sens. Son origine remonte à un passé lointain, à la théorie de l’île-monde du géographe britannique Halford Mackinder, publiée en 1904, voire même au-delà avec la Guerre de Crimée. L’Empire américain est le digne continuateur de l’Empire britannique. L’un et l’autre sont des empires maritimes. Leur puissance repose sur le contrôle des mers, du commerce et des capitaux. Une Allemagne étroitement liée économiquement à la Russie est la matérialisation de l’île-monde que Mackinder craignait tant. Cette vérité transparaît au travers du sabotage du gazoduc Nord Stream commandité par Washington, selon Seymour Hersh, journaliste d’investigation.[34] En 2020, l’Allemagne dépendait à plus de 60% de la Russie pour ses approvisionnements en gaz.[35] Cela pouvait en faire un obligé de la Russie. Les Etats-Unis ne pouvaient tolérer que leur point d’ancrage en Europe soit l’objet d’un chantage économique. Nord Stream a donc été détruit. Cette destruction aura un impact majeur sur l’économie allemande, et par contrecoup sur l’économie européenne. L’Allemagne s’approvisionne désormais en gaz de schiste américain – un gaz beaucoup plus cher que le gaz russe (sans parler de son impact écologique). Quand son prix sera pleinement répercuté sur les coûts de production, l’économie allemande entrera en récession, entraînant l’économie européenne dans son sillage. L’ami américain n’a pas hésité à sacrifier l’économie de son allié européen le plus sûr au nom de sa sécurité – cela semble une politique à court vue.
Cette remarque nous conduit tout naturellement au quatrième souci des occidentaux dans cette affaire : l’Otan et l’unité européenne. A mesure que les conséquences du conflit ukrainien se feront sentir sur la population européenne, l’unité occidentale fera place à la désunion. Si on ajoute à cela une inflation mal maîtrisée dont les causes profondes sont une politique monétaire américaine irresponsable, le mécontentement se transformera en révolte, non seulement en Europe mais aussi aux Etats-Unis où la campagne pour les présidentielles de 2024 commence. « Le soutien de l’opinion en faveur de l’Ukraine faiblit et les deux principaux candidats républicains sont de plus en plus critiques à l’égard de l’implication des Etats-Unis dans cette guerre », note le New York Times.[36] Tant en Europe qu’aux Etats-Unis, des questions se poseront suite à l’échec de cette guerre. En France, des généraux ont fait part de leur désaccord. Des généraux allemands ont fait de même ainsi qu’un général italien qui demande la dissolution de l’Otan. La faiblesse à venir de l’économie européenne, jointe au désamour vis-à-vis du dollar, entraînera la disparition de l’euro.
Devant ce scénario qui se développe sous nos yeux, certains s’inquiètent de la réaction des néoconservateurs, responsables de cette guerre, ces va-t-en-guerre que Bush père appelait « les cinglés du sous-sol » de la Maison Blanche où ils résidaient alors. Ils ont depuis grimpé les marches de la résidence du président américain et sont désormais fermement établis au rez-de-chaussée ainsi qu’au ministère des affaires étrangères. Face à la défaite, ils pourraient être tentés par une escalade du conflit qui pourrait conduire à une troisième guerre mondiale, une guerre nucléaire. Cette inquiétude est injustifiée. Hors le cas d’une erreur humaine ou d’une défaillance technique, cette guerre n’aura pas lieu. Les néoconservateurs sont débiles, mais ils ne sont pas suicidaires. Accepteront-ils leur défaite ? Non. Ils reprendront le combat pour l’hégémonie mondiale au Moyen Orient… avec le même résultat que par le passé.[37] La paix ne reviendra que lorsqu’ils auront quitté les allées du pouvoir.
Pourquoi ces guerres quand l’Empire s’effondre sous le poids de ses contradictions, turpitudes et mensonges ? Les infrastructures américaines demandent un entretien d’urgence. Plus de 1.000 trains déraillent chaque année – le dernier en date a fait scandale en raison de la solution adoptée pour y mettre fin. Les dirigeants de Norfolk Southern, propriétaire du train, et les autorités de l’état de l’Ohio ont décidé de mettre le feu aux gazes toxiques transportés sans égard aux répercussions sur la population locale.[38] Suite aux délocalisations, les villes du Midwest se vident à l’image de Détroit qui a perdu 40% de ses habitants ces deux dernières décennies. Plus de 100.000 Américains meurent chaque année d’overdose – soit deux fois le nombre de tués au Vietnam. Un tiers de la population est quasiment analphabète, et 43% est obèse. La population carcérale est la plus importante au monde en termes absolus et relatifs. En réponse à la question posée au début de ce paragraphe, Alfred McCoy, historien reconnu, répond : « Alors que dans leur phase ascensionnelle, les empires utilisent judicieusement et rationnellement leurs forces armées dans la conquête et le contrôle de nouveaux territoires, dans leur déclin, ils dispersent leurs forces dans des actions mal pensées et mal préparées dans l’espoir de regagner leur gloire passée ».[39]
Et l’Ukraine dans tout cela ?
Son sort sera décidé par Moscou, et non par Washington qui fit avorter les négociations de paix de mars 2022.[40] Pour savoir quelles sont les conditions que Vladimir Poutine souhaitent imposer aux Ukrainiens, reportons-nous à son discours du 24 février 2022 dans lequel il énonce les objectifs de l’Opération militaire spéciale qui a commencé ce jour-là. L’Ukraine représente, dit-il, « une menace, non seulement pour nos intérêts, mais aussi pour l’existence même de notre Etat et sa souveraineté ». Cela signifie que l’oligarchie qui dirige le pays après avoir illégalement pris le pouvoir en février 2014, doit se démettre. L’Ukraine sera neutre et partie intégrante de la sphère d’influence de la Russie pour ne plus être ce qu’elle était depuis 2014, un membre de fait de l’Otan. Quant au Donbass et à la Crimée, leur sort est scellé. Ils sont membres à part entière de la Fédération de Russie. Cependant ce plan, s’il est accepté, ne règlera pas le problème européen. L’Europe souffre de sa diversité et de ses dissensions, et donc de son incapacité à se défendre. Elle est potentiellement une proie. Dans un projet de traité remis aux autorités américaines le 11 décembre 2021, Vladimir Poutine a soumis un projet d’architecture de sécurité de l’Europe. Washington ne lui a pas donné suite. Dans le passé, Emmanuel Macron s’était déclaré en faveur d’une architecture européenne de sécurité.[41] Si son plan diffère de celui du dirigeant russe, il n’en démontre pas moins une communauté de vue à ce sujet. C’est dans cette direction qu’il faut se diriger pour assurer la paix en Europe.
En 1964, J. William Fulbright, président de la commission des affaires étrangères du sénat, publia un livre intitulé : « L’arrogance du pouvoir ». Aujourd’hui, les États-Unis paient le prix de cette arrogance. Il est élevé. C’est la fin de l’empire américain, cet empire si brillamment décrit par Claude Julien, dans son livre éponyme publié en 1968. John Donne conclue son poème dont le titre est repris dans cet article, par ses mots : ne demande pas pour qui sonne le glas, il sonne pour toi.
Jean-Luc Baslé est ancien directeur de Citigroup (New York). Il est l’auteur de « L’euro survivra-t-il ? » (2016) et de « The International Monetary System : Challenges and Perspectives » (1983).
[1] The press reckoning on Russiagate, February 7, 2023.
[2] Capsule summaries of all Twitter files threads to date, January 4th, 2023.
[3] Hunter Biden a siégé au conseil d‘administration de Burisma de 2014 à 2019.
[4] « Enc…. l’Europe ! »
[5] Vietnam.
[6] How America took out the Nord Stream Pipeline, 9 February 2023.
[7] Remarks by President Biden and Chancellor Scholz of the Federal Republic of Germany, 7 February 2022.
[8] Article I, section 8 de la constitution américaine.
[9] Constitutional hypocrisy and the Nord Stream 2 explosion, 14 February 2023.
[10] Ministre des affaires étrangères.
[11] How America double-crossed Russia and shamed the West, 9 September 2001.
[12] What Gorbachev heard, 12 December 2017.
[13] The 2023 War – Setting the Theatre, 13 January 2023.
[14][14] How Biden reluctantly agreed to send tanks to Ukraine, New York Times, 27 janvier 2023.
[15] The nightmare of NATO equipment being sent to Ukraine, 24 janvier 2023.
[16] Le président Zelenski à demander aux Américains de lui fournir des F-16 – avions de chasse, mais il lui faut aussi des Fairchild – avions d’attaque au sol – en soutien des chars occidentaux.
[17] Erich Vad: What are the war aims?
[18] Ukraine: Is the Hammer About to Fall? 19 janvier 2023.
[19] U.S. Warms to Helping Ukraine Target Crimea. New York Times, 18 janvier 2023.
[20] Le brouhaha médiatique autour de l’Ukraine est une guerre de diversion, 2 février 2022
[21] Erich Vad: What are the war aims?
[22] Peut-on séparer la France de la Russie ? Décembre 2022.
[23] Crise de la société occidentale et guerre en Ukraine, 9 décembre 2022.
[24] Cette expansion était aussi immorale puisqu’elle reniait l’engagement donné par James Baker, ministre des affaires étrangère de George Bush, à Michail Gorbatchev « de ne pas avancer l’OTAN d’un pouce à l’est de la frontière allemande ». Lire : How America double-crossed Russia and shamed the West. 9 septembre 2001.
[25] https://www.youtube.com/watch?v=JrMiSQAGOS4
[26] “Avoiding a long war”. The Rand Corporation. Janvier 2023.
[27] Poème de John Donne, 1624.
[28] NATO’s Biggest European Members Float Defense Pact with Ukraine. The Wall Street Journal, February 24, 2023.
[29] Joe Biden offered Vladimir Putin 20 percent of Ukraine to end war. Newsweek, February 2, 2023.
[30] The Conversation About Ukraine Is Cracking Apart, Stephen M. Walt, Foreign Policy, February 28, 2023.
[31] Scrounging for Tanks for Ukraine, Europe’s Armies Come Up Short, New York Times – February 28, 2023
[32] Ukraine : Bakhmout plie l’échine sous l’assaut russe. Ouest France, 4 mars 2023.
[33] Perspectives de l’économie mondiale, janvier 2023.
[34] How America took out the Nord Stream Pipeline, Seymour Hersh, 9 February 2023.
[35] Eurostat.
[36] Biden Challenged by Softening Public Support for Arming Ukraine, New York Times, March 1, 2023.
[37] By caving to Israel, Biden opens the door to war with Iran, Responsible Statecraft, 22 February 2023.
[38] Norfolk Southern Policy lets officials order crews to ignore safety alert, February 27, 2023.
[39] In the Shadows of the American Century: The Rise and Decline of US Global Power, Alfred W. McCoy.
[40] Quand le brouillard de la guerre commence à se dissiper, Éric Dénécé, CF2R, février 2023.
[41] Emmanuel Macron veut une nouvelle architecture européenne de sécurité, B2Pro, 28 août 2018.
Illustration : DR
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