( LifeSiteNews ) — Le gouvernement polonais a appelé le Vatican à punir et à révoquer deux évêques catholiques qui se sont prononcés contre la politique d'immigration du pays.

L'ambassadeur de Pologne auprès du Saint-Siège, Adam Kwiatkowski, a remis une note diplomatique au Secrétariat d'Etat du Vatican dans laquelle il se plaint de la récente déclaration de deux évêques polonais sur l'immigration et le gouvernement polonais.

Le document accuse les évêques d'avoir tenu des discours qui « portent atteinte aux bonnes relations polono-allemandes, calomnient le gouvernement et indiquent un soutien clair aux groupes nationalistes », et exprime une « profonde indignation » face à la déclaration faite par les évêques à la retraite Antoni Długosz et Wiesław Mering lors d'un pèlerinage annuel au monastère de Jasna Góra, où est exposée la célèbre icône de la Vierge noire.

Au cours du pèlerinage, les deux évêques ont vivement critiqué le gouvernement pour sa politique d'immigration et ont exprimé leur soutien aux « patrouilles citoyennes » qui se sont formées pour tenter d'empêcher les étrangers illégaux d'entrer dans le pays.

« La police allemande jette les immigrants illégaux de l'autre côté de la frontière comme des objets », a déclaré Długosz, ajoutant que « nous, les Polonais, savons ce qu'est la miséricorde, et cela ne signifie pas que nous devrions ouvrir nos portes à tous les immigrants illégaux. »

« Cela crée de graves problèmes dans les pays où [les immigrants] arrivent », a-t-il poursuivi. « Depuis des décennies, l'islamisation de l'Europe progresse par le biais de l'immigration de masse. Ce que nous observons actuellement en Pologne n'est qu'un début. Cela a commencé de la même manière en Occident. »

« La Pologne est désormais dirigée par des gangsters politiques », a-t-il déclaré, citant les mots du Premier ministre Donald Tusk utilisés pour décrire l’ancien gouvernement conservateur Droit et Justice (PiS).

L'évêque Mering a également critiqué la politique d'immigration du gouvernement polonais actuel dirigé par le Premier ministre Donald Tusk et a en outre déploré que « les écoles soient détruites par la barbarie » parce que le gouvernement « supprime le contenu patriotique et national ».

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La note critiquait le soutien présumé de l'évêque Długosz à Robert Bąkiewicz, fondateur du Mouvement de défense des frontières, qui organise des « patrouilles citoyennes » pour protéger les frontières du pays.