Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

La révolution synodale

Les Français sont les mieux placés pour comprendre le SYNODE, car ils sont sensés connaître leur REVOLUTION. En trois ans  du 5 mai 1789 au  11 septembre  puis le 21 septembre 1792 avec l'abolition de la Monarchie et proclamation de la Iere république,  la France a renié 1360 ans de son histoire. 

 

La révolution synodale procède de la même façon. D'abord à bas bruit puis dans un maëlstrom de modernisme, dont il est impossible de citer tous les acteurs ! Pour mémoire nous citons " Hacia una ética mundial a partir del dialogo interreligioso en Hans Küng" ( Faculté évangélique de théologie  du Chili - Vers une éthique mondiale à partir du dialogue interreligieux de Hans Küng).

Les signes avant coureurs depuis 2013 devraient  faire l'objet d'une encyclopédie en plusieurs volumes ? 

Jorge Bergoglio a étendu à l'univers  le principe du FORO INTERRELIGIOSO, (Forum interreligieux), il a proposé un nouveau Projet éducatif mondial et la promotion d'une culture intégrale , participative et polyédrique en 2020.

Son biographe l'avait annoncé en 2019 dans  Wounded Sheperd (Le pasteur blessé) ( le pape François et sa lutte pour convertir l'Eglise Catholique). Nous y sommes !

Le synode a mis fin à l'idéologie traditonnaliste cette grande ennemie de l'Evangile...

 

Avant de donner la parole à  un cardinal voici ce que modestement nous écrivions sur la naissance de la démocratie dans l'Eglise de  France grâce à l'Action catholique ! 

 

 

Les origines de la synodalité, ignorées des commentateurs !

 

Les dictionnaires connaissent le mot « synode » mais pas encore « synodalité ». On peut s'entendre sur le mot : état permanent de synode c'est à dire de réunion. En langue vulgaire, « réunionite ». Evidemment dans l'église bergoglienne le sens est un peu différent. Mais sa nouveauté n'est qu'apparente car il y longtemps que dans l'Eglise catholique on pratique toutes sortes de réunions d'où doit jaillir la paix, le bonheur, l'ordre, la nouveauté qui sauve le monde, l'adaptation au monde qui n'est pas encore, etc...

 

La révision de vie

 

Dans « J'étais un prêtre rouge » l'abbé jean Boulier écrit : « Dans un document récent où un groupement d'Action catholique s'opposait à une décision de l'Episcopat français prise à Lourdes, j'ai relevé trois fois cette expression. Au juste que signifie « une révision de vie « ? S'en remettre à la décision d'une coterie. En face de certains problèmes on prend certaines décisions ; on en parle aux copains ; on en discute avec eux ; ils sont d'accord ou il ne le sont pas . Conformément à la vie des copains, on décide de « réviser » sa vie. Et c'est ainsi que la décisions des évêques n'eut pas l'heure de plaire aux copains. Les évêques devrons donc céder, car les copains représente plusieurs milliers d'hommes et de femmes. Tout se ramène à un rapport de forces...

Quand je fais ma révision de vie, ceux qui me jugent , ce sont les copains. Ce sont eux qui décident . Est-ce Dieu ? (EFPF p214)

 

Les évêques ne sont pas du même avis.

 

« La révision de vie dans les divers mouvement d'AC dans son évolution, cherche à répondre de mieux en mieux à la nécessité de cette articulation toujours difficile de la foi et de analyses politiques, les projets de société et de la vie quotidienne ? Comment accueillir Dieu que nous croyons présent en des hommes dont l'action n'est pas immédiatement commandée par la foi. Comment vivre ensemble de Jésus Christ et en être témoins dans une lutte exigeante ? Pour y réussir les chrétiens ont besoin d'approfondir la pratique de la révision de vie, sans la figer, en respectant la diversité des âges , des idéologies, des situations et des itinéraires. Ils ont besoin de dépasser le imple partage, si riche soit-il, pour nous laisser interpeler par la parole de Dieu et l'expérience de l'Eglise ; il leur faut mener avec Dieu, dans la prière, un dialogue habituel. Ils entrent alors peu à peu dans l'univers de Jésus Christ qui sera toujours nouveau ». ( EFPF p215)

 

En 1977, lors d'une Rencontre nationale, la Conférence épiscopale titre un document : La révision de vie des évêques avec l'ACO selon deux attitudes essentiels à l'Eglise Accueil et Partage ».

Selon le vœu de leurs dirigeants, Mgr Vial, au nom de la CE, veut « témoigner des signes de Dieu reconnus grâce à la révision de vie ans le combat de la classe ouvrière ». Il s'agit donc d'abord d' "accueillir avec toujours plus de rigueur l'expression des travaileurs et de leurs organisations, dans leur diversité, la totalité et autonomie...pour accueillir , l'initiative de Dieu dans sa totalité de la classe ouvrière et du mouvemennt ouvrier » et de comprendre ainsi de l'intérieur ce que peu signifier « la rencontre collective de la classe ouvrière avec Jésus-Christ. Puis de partager avec enfants et jeunes de l'ACO/MO, avec JOC et JOCF au cœur même de l'histoire que font les travailleurs, leur expérience de Jésus-Christ ». Partage qui  « dépasse les frontières de l'Hexagone », étant donné la dimension universelle du Mouvement ouvrier ». (efpf 215-217)

 

Le père Fessard continue sa démonstration en rapportant une analyse du Père jésuite François Denantes. Cette remarquable analyse vaut pour toutes les manipulations d'opinions y compris pour le battage vaccinatoire ou les campagnes contre tout ce qui n'est pas gouvernementale ou de gauche. A plus forte raison dans les rencontres synodales entre initiés diocésains !

Cette analyse date de 1976 : «  Une logique influente » sur les relations entre marxisme et christianisme à partir du discours militant ». (Etudes, octobre 1976, 293-312).

 

«  Le père François Denantes, prêtre-ouvrier, explique pourquoi « la plupart des militants, sans avoir lu Marx « se sentent marxistes, se savent couverts pas sa pensée géniale et cela leur suffit. Tout simplement, « leur discours, à force de ne se dire que certaines vérités et d'en taire d'autres », joue « un certain rôle normatif et crée un conditionnement » (293-294). La constante de ce discours, c'est une « vision systématiquement dramatique du présent... »

 

« Le moindre aveu de satisfaction ou d'approbation de la politique actuelle exclut de la sensibilité marxiste, fait taxer celui qui le profère de l'étiquette infamante de « réformiste ; ne pas dramatiser, c'est se ranger du côté de la droite et de la réaction, puisque tolérer c'est tolérer l'injustice présente  .

Ainsi , la dramatisation ne relève plus seulement d'une contestation : elle est une obligation pour les militants. D'abord parce qu'elle favorise la conscience et la politisation... ».

 

Cette pratique de la « dramatisation est d'une constante du discours politique qu'il ne faut pas la confondre avec les réelles annonces de véritables Cassandre !

La démonstration se poursuit :

 

« Quiconque, au cours d'une réunion de militants, ose soutenir un des ces thèmes risque de se voir mitrailler par une rafales d'accusations (« tu te laisse récupérer par le capitalisme, tu fuis dans la piété, tu retombes dans l'idéologie religieuse... ») d'une efficacité redoutable, car elles reposent sur une logique qui semble impliquer que sitôt qu'on cesse de soupçonner ces thèmes on renie sa solidarité avec les exploités ».( page 304)

 

Sans aucune exagération, la transposition de ce modèle avec les réunions préparatoires puis les assemblées synodales de quelque niveau qu'elles soient, indique clairement à quoi il faut s'attendre, les mêmes causes produisant les mêmes effets. L'autorité hiérarchique se revêt des habits démocratiques. Le cléricalisme est vaincu... alors que c'est lui qui a tout organisé !

 

 

Le grand synode sera une réplique des Etats Généraux de 1789 et les fidèles célèbreront la sainte Synodalité !

 

 

 

 

 

 

 



17/10/2024
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