ROME ( LifeSiteNews ) — Le prolifique père pro-LGBT James Martin a attesté qu'il connaissait des « centaines » de prêtres homosexuels alors que les retombées de la déclaration du pape François selon laquelle il y a trop de « conneries » dans les séminaires se poursuivent.

Le jésuite hétérodoxe écrit qu’au cours de ses « 25 années de sacerdoce et presque 40 années de jésuite », il a « connu des centaines » de clercs homosexuels « célibataires ».

Ces prêtres ont « été mes supérieurs, mes professeurs, mes confesseurs, mes mentors, mes directeurs spirituels et mes amis », a-t-il ajouté.

Martin a critiqué l’enseignement de l’Église selon lequel l’homosexualité est « désordonnée », a suggéré  que la doctrine catholique sur l’homosexualité n’est pas « faisant autorité »,  a mis en doute la condamnation biblique de la sodomie et a promu des militants LGBT comme Sœur Jeannine Gramick.

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Les derniers commentaires de Martin sont une réponse aux rapports selon lesquels le pape François aurait utilisé le terme « f-ggotry » en référence aux séminaristes.

Le quotidien italien à grand tirage Dagospia a rapporté lundi soir que François avait déclaré que « dans l’Église règne une atmosphère de pédé ». Dagospia  a affirmé que le pape François avait également déclaré que les évêques devaient donc « faire sortir tous les pédés [ checche ] des séminaires, même ceux qui ne sont qu’à moitié orientés vers l’orientation sexuelle ».

Les commentaires du pape François ont été formulés lors de la réunion à huis clos qui s'est tenue récemment avec la Conférence épiscopale italienne (CEI).

Devant l'indignation immédiate des médias laïcs et de certains sites se réclamant de l'Eglise catholique, le bureau de presse du Saint-Siège a finalement publié un communiqué mardi après-midi. « Le pape François est au courant des articles parus récemment sur une conversation, à huis clos, avec les évêques de la CEI (Conférence épiscopale italienne) », a écrit le directeur du bureau de presse, Matteo Bruni.

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« Comme il l’a dit à plusieurs reprises : « Dans l’Église, il y a de la place pour tous, pour tous ! Personne n’est inutile, personne n’est superflu, il y a de la place pour tous. Tels que nous sommes, tous. »

« Le pape n'a jamais eu l'intention d'offenser ou de s'exprimer en termes homophobes, et il présente ses excuses à ceux qui se sont sentis offensés par l'utilisation d'un terme, rapporté par d'autres », a conclu Bruni, utilisant notamment le terme militant LGBT « homophobe », couramment utilisé pour salir les critiques de l'homosexualité.

Martin, connu dans une grande partie de l'Église catholique pour sa promotion de l'idéologie LGBT anti-catholique avec le soutien du pape François, a déjà exhorté les prêtres à « faire leur coming out ».

« J'estime qu'environ 30 à 40 pour cent des prêtres sont célibataires et homosexuels, un chiffre approximatif, et s'ils faisaient leur coming out, leurs paroissiens verraient à quel point il est normal d'être LGBT », a déclaré Martin au journal LGBT Bay Area Reporter il y a quelques années. 

L'Église catholique enseigne que l'activité homosexuelle est un péché mortel et que les tendances homosexuelles sont objectivement désordonnées. L'Église rejette également l'idéologie du genre et affirme la réalité des deux sexes.

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Le fait que les prêtres « fassent leur coming out » ou se révèlent homosexuels « serait également un encouragement pour les laïcs catholiques LGBT eux-mêmes », a déclaré Martin.

Martin a réitéré cet appel à d’autres occasions, notamment à la lumière de l’  orgie homosexuelle alimentée par la cocaïne qui a éclaté au Vatican en 2017.

Le prêtre et professeur polonais, le père Dariusz Oko, auteur de Avec le pape contre l’homohérésie , a estimé qu’« environ 30 à 40 % des prêtres et 40 à 50 % des évêques aux États-Unis ont des penchants homosexuels » et a déclaré à LifeSiteNews que la moitié ou plus d’entre eux « peuvent au moins périodiquement commettre de graves abus ».

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