( LifeSiteNews ) — Une vidéo montre l'archevêque Bruno Forte de l'archidiocèse de Chieti-Vasto, en Italie, interpellant trois paroissiens pour avoir reçu la Sainte Eucharistie sur la langue.

Lors de son homélie, Forte a interpellé trois fidèles pour avoir reçu la communion sur la langue et a affirmé que tout catholique choisissant de recevoir la communion sur la langue non seulement désobéit à la hiérarchie de l'Église, mais commet également un péché d'orgueil. Forte a déjà interdit aux fidèles de son archidiocèse de recevoir l'Eucharistie sur la langue et a souvent tenu des propos hérétiques.

« Et permettez-moi de clarifier un point : trois personnes refusaient la communion dans leurs mains. Ainsi, dans le Nouveau Testament, Jésus dit : “Lambante”. Le verbe grec “lambano” signifie prendre dans la main. Pendant des siècles, l’Église a pris la communion dans la main. Ce n’est qu’au cours de certains siècles sombres que, craignant le manque d’hygiène, elle a remplacé ce geste par celui de la communion dans la bouche », a déclaré l’archevêque.

Contrairement aux affirmations de Forte, la réception de la Sainte Communion sur la langue était la norme dans l'Église pendant plus de 1 300 ans , tandis que la Communion dans la main ne s'est répandue à l'échelle mondiale que dans les années 1970.

Comme l’a affirmé le pape Paul VI dans  Memoriale Domini , qui a accordé aux évêques la permission de permettre la distribution de l’Eucharistie dans la main avec l’approbation du Saint-Siège, la pratique de recevoir la Sainte Communion sur la langue « doit être conservée… surtout parce qu’elle exprime la révérence des fidèles pour l’Eucharistie ».   

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Forte a ensuite accusé ses trois paroissiens et tous les catholiques qui reçoivent l’Eucharistie sur la langue de commettre des péchés d’« orgueil » et de « désobéissance ».

Mais grâce à Dieu, aujourd'hui, nous sommes tous adultes, les mains nous donnent (l'Eucharistie) lentement. La communion se prend donc dans la main, avec l'humble geste de tendre la main et de recevoir (l'hostie). Ceux qui ne le font pas commettent un acte d'orgueil. Ils se croient plus sages que le pape et les évêques qui ont décidé que la communion se prend dans la main. Soyez humbles et obéissants envers l'Église. Au moins, lorsque vous communiez et recevez Jésus, faites sa volonté, qui est celle exprimée dans l'Église par le pape et les évêques », a-t-il déclaré.

Alors que l’archevêque affirme que les fidèles qui reçoivent l’Eucharistie sur la langue sont désobéissants, l’Église a explicitement déclaré dans Redemptionis Sacramentum que chaque fidèle « a toujours le droit de recevoir la Sainte Communion sur la langue ».

De même, le Code de droit canonique, qui lie tous les évêques et prêtres du rite romain, légifère sur ce qui suit :

Les ministres sacrés ne peuvent refuser les sacrements à ceux qui les demandent aux moments opportuns, qui sont convenablement disposés et à qui la loi ne interdit pas de les recevoir. ( Can. 843 §1.)

Toute personne baptisée qui n'est pas interdite par la loi peut et doit être admise à la sainte communion. ( Can. 912 )

De plus, le cardinal Francis Arinze, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements (CDWDS) du Vatican sous les papes Jean-Paul II et Benoît XVI, a confirmé  que recevoir la Sainte Communion sur la langue en s'agenouillant reste la « forme préférée ».

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Recevoir l'  Eucharistie dans la main  augmente également considérablement le risque de profanation du Saint-Sacrement et conduit inévitablement à la perte de particules de l'Eucharistie, qui peuvent tomber sur le sol ou ailleurs.

Forte avait auparavant interdit aux prêtres de l'archidiocèse de distribuer la communion sur la langue et au clergé de remplir les bénitiers.

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L'archevêque a également été un ardent défenseur de l'accès à la communion pour les divorcés remariés. Forte a soutenu que c'est faire preuve d'amour, « comme Dieu l'aime », de la part des prêtres de donner l'Eucharistie à ces couples adultères. De plus, Forte a  fustigé les prélats qui ont critiqué le pape François , les qualifiant de menace pour l'unité de l'Église.