Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Le Salon Beige ne méritait pas cela : laissons à la Croix ce qui lui appartient

Sous le titre « Cette communion viscérale avec le pape...n'a jamais empêché que nous posions des questions respectueuses »,

 

 

 

Le Salon Beige donne la parole à l'abbé de Guillaume de Tarnouärn selon un article paru dans La Croix.

Nous retiendrons trois paragraphes surprenants.

 

 

1

Le concile Vatican II, quoi qu’on en pense, a introduit la liberté de pensée dans la Maison de Dieu et, par conséquent, un pluralisme dont les traditionalistes doivent aussi pouvoir profiter. La première image de ce pluralisme théologique est la liberté liturgique, tant qu’elle ne s’oppose pas au dogme. Il faut bien reconnaître que François, condamnant en quelques lignes le rite traditionnel, dans son motu proprio, a fait preuve de dureté en défendant vis-à-vis des tradis une politique d’exclusion. Mais au fond peu importe !

« a fait preuve de dureté » : pluralisme théologique et dureté. Chouette, la guerre d'extermination est finie ! Peu importe ! Le pape a accusé les tradis d'utilisation idéologique de la permission de Benoît XVI ! Il a inventé un mot pour les exclure et les ridiculiser : indietrismo !

 

 

 

 

 

2

Il me semble que le pape François, qui n’était pas un idéologue, avait compris ce risque existentiel dès son voyage à Strasbourg, où il avait traité l’Europe de « vieille femme stérile ». Il avait préféré s’en tenir à l’optimisme conciliaire et aux principes humanistes pourtant fortement mis à mal dans les sociétés occidentales. Cela incluait une politique de respect de la vie, à laquelle il s’est tenu durant tout son pontificat, jusqu’à comparer un avortement à l’œuvre d’un tueur à gages.

 

 

 

« l'optimisme conciliaire et les principes humanistes ont à voir avec le respect absolu de la loi naturelle inscrite dans la création, tant mieux !

L'idéologie du pape – Théologie du peuple - est issue de la théologie de la Libération. Les jésuites argentins l'ont fabriquée. Je renvoie à des écrits précédents et à mon livre notamment le chapitre IX (François la Conquête du pouvoir – Itinéraire d'un pape sous influence ) et les quatre principes !

Titre anglais du livre : The synodal pope - The true story of the theology and politics of pope Francisco.

 

 

3

Dans ses deux derniers voyages en France, à Marseille et en Corse, il ouvre une autre piste : celle de la religion populaire, de la dévotion à Marie et au Sacré Cœur, à saint Joseph aussi. Ces dévotions, cette religion de la proximité de Dieu, ce catholicisme du « saint peuple chrétien », François le connaît par cœur. Il ne faut pas oublier qu’il avait été élevé par sa grand-mère, Rosa, une vieille femme sans doute plus importante dans sa vocation pastorale universelle que n’ont pu l’être ses formateurs jésuites, les théoriciens de la théologie du peuple ou le père Pedro Arrupe, charismatique supérieur des jésuites après le Concile.

 

 

 

La religion du pape dite « populaire », n'est pas seulement dans les dévotion citées à juste titre. Elle est liée chez , François, a la culture de la rencontre, que nous analysons en détail sur ce blog.

Cette grotesque mise en regard de la grand-mère et des jésuites démontre, s'il en était besoin, que notre abbé, tartine sans complexe tout ce qui lui passe par la tête !

 

 

 

 



30/04/2025
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