Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Marseille

 

 

 

 

MARSEILLE

 

 

 

La presse catholique française n'est pas à la hauteur de l'événement. (pardon pour la longueur de cette information indispensable pour comprendre les fondements proches et lointains de la visite de J. Bergoglio)

 

 

 

Depuis combien de temps annonce-t-on l'arrivée de Jorge Bergoglio à Marseille ?

Gros battage sans aucun intérêt de la présence de Macron à la messe !

Rien sur le contenu ni sur les personnages qui sont à la manœuvre.

Rien sur l'affaire de Lampedusa qui aura nécessairement une influence décisive sur les propos qui seront tenus !

Rien sur la conception de la théologie libérationniste (ou du peuple) sur l'immigration.

Bien sûr la conférence épiscopale a dû publier un texte sur cette visite politico-religieuse... mais cela m'a échappé. Avec les vacances mon évêque n'a pas eu le temps de réfléchir au sujet : il est en déjà au synode universel !

 

Bref, l'immigration, dans la pensée globaliste bergoglienne, est un prolongement de l'Exode du peuple hébreux. Emilce Cuda, théologienne argentine a développé ce thème avec succès : elle est aujourd'hui aux affaires latino-américaines à Rome.

 

La France et spécialement Marseille ne pouvaient être mieux choisies pour le développement du nouveau volet immigrationniste de la politique bergoglienne et cela à la veille du grand synode qui va reformater l'Eglise catholique.

Savez-vous cher lecteur que le cardinal de Marseille (Mgr Aveline) a été le directeur de l'Institut Catholique de la Méditerranée ? Et qu'il a signé l'Appel du Réseau «  Pour le pluralisme des cultures et des religions » du 4 septembre 2008 ?

On ne vous a rien dit ?

 

A l'occasion de la création d'un nouvel Observatoire du pluralisme des cultures et des religions, soutenus par des sénateurs et le ministère des Affaires Etrangères , on a appris qu'historiquement , le projet a été lancé après une vague d'agressions contre les chrétiens en Irak en 2008. Mgr Marc Stenger, évêques de Troyes et président de PAX CHRISTI a organisé avec le pasteur Jean-Arnold de Clermont une Association pour le pluralisme etc...pour aller plus loin que Human Rights Watch ou Amnesty International.

 

La liste des signataire de l'appel du 4 septembre comporte 81 noms. Le père Aveline est le cinquième par ordre alphabétique.

 

On trouve : Guy Aurencje, Nadia Benjelloun, Claude Bebear, Jean Boissonnat, le père Pierre de Charentenay rédacteur en chef des Etudes, Bertrand Delanoê Jacques Delors, Jean d'Ormesson Jacques Duquesne Bruno Frappat, Jean-Pierre Grallet archevêque de Strasbourg, J. Pierre Joxe, Jean-Claude Guillebaud, l'ancien ambassadeur près le Saint-Siège, Pierre Morel, Patrick Peugeot Président de la Cimade, Georges Pontier Archevêque de Marseille, Michel Rocard, Philippe Sollers Marc Stenger évêque de Troyes, Joël Thomas président du CCFD.

 

 

 

Quatre ans plus tard...

 

 

 

Au palais du Luxembourg le 31 janvier 2012 à 18h, Mgr Stenger , évêque de Troyes,prend la parole : «  La liberté de conviction est un droit universel de la personne humaine. En rapport étroit avec la liberté de conviction et de croyance , elle est une pièce maîtresse des libertés et de sdroits fondamentaux. Toute initiative propre à la préservation et à la promoton du pluralisme des cultures et des religions , dans un esprits d'ouverture , de main tendue et de compréhension mutuelle , ne pourra que faire grandir la paix et la fraternité entre les hommes ».

 

 

La même année, le 3 octobre 2012, le Président de la république, F. Hollande a salué le lancement de l'Observatoire PHAROS par un message qui devrait passer à la postérité , comme prémonitoire de la venue de J. Bergoglio à Marseille :

 

« Texte intégral

« Je salue la belle initiative, prise par des citoyens engagés et appuyée par les pouvoirs publics, de créer aujourd'hui un lieu qui manquait. Lieu virtuel dans sa forme mais réel dans ses effets, l'observatoire PHAROS du pluralisme des cultures et des religions sera un espace de tolérance, et donc d'abord, d'information -- tant il est vrai que

l'intolérance naît de l'ignorance.

Votre observatoire contribuera, grâce à son site internet multilingue, à défendre et à illustrer le pluralisme des cultures et des religions dans le monde. La diversité culturelle est un bien commun que nous défendrons toujours avec la plus grande force car elle est ce qui

permet que notre monde soit ouvert et riche de ses différences.

En France, tous les citoyens ont une référence commune, un cadre collectif, une règle supérieure : la laïcité, c'est-à-dire le droit pour toutes les religions de se pratiquer, et de se côtoyer, dans le respect réciproque de leurs singularités, et en se

soumettant toutes à la même loi, celle de la République.

La laïcité exige la séparation de l'Etat et des cultes. Elle fixe une frontière intangible entre ce qui relève de l'intime, qui ne doit pas pouvoir être attaqué, et ce qui relève de la sphère publique. Elle suppose qu'aucun culte ne soit reconnu, mais aussi qu'aucun ne

soit méconnu.

C'est précisément à ce travail de connaissance, où la neutralité est le contraire de l'indifférence, que devra contribuer l'Observatoire en fournissant une information objective et vérifiée sur le respect du pluralisme culturel et religieux partout

dans le monde, y compris en France.

Fière de ses valeurs, la France poursuivra son combat pour le respect des droits de l'homme et des libertés publiques. Nous ne nous résignons pas à la haine et à la violence exercées contre les personnes et les groupes. La France a d'ailleurs pris l'initiative, avec d'autres pays européens, de proposer l'adoption de « lignes directrices » de l'Union européenne pour favoriser à l'extérieur la promotion de la liberté de religion et de conscience.Votre observatoire, j'en suis certain, contribuera à ce combat. ».

 

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La démarche de J. Bergoglio s'inscrit dans un ensemble irénique d'appel à la fraternité mondiale, c'est « Embrassons-nous Foleville » à l'échelle planétaire.

 

Le cardinal Müller qui avait déclaré que le pape n'était pas théologien, vient de faire une déclaration décisive sur l'état de l'Eglise et des faux- prophètes qui met les pendules à l'heure : «  Les faux prophètes ont assuré qu'ils transformeraient l'Eglise Catholique en une organisation d'assistance pour l'agenda 2030 ».

Cet univers polyèdrique ,selon la formule chère à J. Bergoglio, a trouvé son expression financière dans les alliances promues par le Vatican.

LIFE SITE NEWS

Le pape s'associe aux entreprises mondiales pour promouvoir le capitalisme conformément aux objectifs pro-avortement de l'ONU


Le nouveau partenariat aligne le Vatican sur l'ONU, qui soutient « l'accès universel aux services de santé sexuelle et reproductive » tels que la contraception et l'avortement. 

 

 

 

Michael

Haynes

 

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jeu. 10 décembre 2020 - 19 h 26 HNE

CITÉ DU VATICAN, 10 décembre 2020 ( LifeSiteNews ) – Le pape François a uni ses forces avec de grandes entreprises mondiales telles que la Fondation Rockefeller et Bank of America pour promouvoir un nouveau « système économique » capitaliste basé sur les objectifs de développement durable des Nations Unies.

Lancé le 8 décembre, fête de l'Immaculée Conception, le partenariat du Vatican avec le « Conseil pour un capitalisme inclusif avec le Vatican » est apparemment une réponse au désir du pape François de « construire des économies et des sociétés inclusives et durables ». Le Conseil se décrit comme « un mouvement regroupant des dirigeants d'entreprises et du secteur public du monde entier qui travaillent à la construction d'un système économique plus inclusif, plus durable et plus fiable, qui répond aux besoins de nos populations et de la planète ».

Un communiqué de presse publié sur le site Internet du groupe a qualifié la nouvelle d'« historique », ajoutant que le groupe est « inspiré par l'impératif moral de toutes les confessions ». Le nouveau partenariat « signifie l’urgence de joindre les impératifs moraux et du marché pour réformer le capitalisme en une force puissante pour le bien de l’humanité ». 

"Le Conseil invite les entreprises de toutes tailles à exploiter le potentiel du secteur privé pour construire une base économique plus juste, plus inclusive et plus durable pour le monde", ajoute le communiqué.

 

 

 

Le Conseil est dirigé par les soi-disant « Gardiens du capitalisme inclusif », des titans du monde des affaires avec « plus de 10 500 milliards de dollars d’actifs sous gestion, des entreprises avec une capitalisation boursière de plus de 2 100 milliards de dollars et 200 millions de travailleurs dans plus de 163 pays ». Ils rencontrent chaque année le pape François et le cardinal Peter Turkson. 

Parmi les 27 Gardiens figurent des PDG, des présidents et d'autres hauts fonctionnaires d'entreprises telles que Mastercard, DuPont, l'ONU, Johnson & Johnson, VISA, BP, Bank of America et la Fondation Rockefeller. 

 

 

 

Selon ses propres principes directeurs , le Conseil déclare que « le capitalisme doit évoluer pour promouvoir un système plus durable, plus fiable, plus équitable et plus inclusif qui fonctionne pour tout le monde ». Ses différents membres doivent s’engager à « promouvoir des économies durables, inclusives, fortes et fiables dans le monde entier », affirmant qu’ils « définiront et mettront en œuvre » leurs différentes actions. 

 

 

 

Les nombreux engagements du Conseil sont répartis en quatre catégories : « Personnes, Planète, Principes de gouvernance, Prospérité ». Dans le cadre de sa vision globale, le Conseil propose « l’égalité des chances pour tous de rechercher la prospérité et la qualité de vie, quels que soient des critères tels que l’origine socio-économique, le sexe, l’origine ethnique, la religion ou l’âge ».

Un certain nombre d'engagements d'entreprises reflètent cela, avec des politiques spécifiques liées aux émissions nettes de carbone et aux

questions raciales . 

Cependant, toutes les actions visent fondamentalement à promouvoir « des mesures environnementales, sociales et de gouvernance » afin de « réaliser les objectifs de développement durable des Nations Unies ». Le Conseil « met au défi les dirigeants d’entreprises et d’investissement de toutes tailles » d’adopter ses principes.

 

Le pape François a précédemment exprimé son soutien aux objectifs de l'ONU , malgré l'appel de l'ONU à « un accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive, y compris pour la planification familiale, l'information et l'éducation, et à l'intégration de la santé reproductive dans les stratégies et programmes nationaux ». qui comprend la contraception et l’avortement. 

 

 

S'adressant au Conseil pour un capitalisme inclusif, le pape François a déclaré : « Un système économique juste, digne de confiance et capable de relever les défis les plus profonds auxquels sont confrontés l'humanité et notre planète est nécessaire de toute urgence. Vous avez relevé le défi en cherchant les moyens de faire du capitalisme un instrument plus inclusif pour le bien-être humain intégral. 

Lynn Forester de Rothschild, associée fondatrice et directrice d'Inclusive Capital Partners et dont le Conseil est l'idée originale , a déclaré dans un communiqué : « Le capitalisme a créé une énorme prospérité mondiale, mais il a également laissé trop de gens de côté, conduit à la dégradation de notre société. planète et ne jouit pas d’une grande confiance dans la société. Ce Conseil suivra l'exhortation du pape François à écouter « le cri de la terre et le cri des pauvres » et à répondre aux demandes de la société pour un modèle de croissance plus équitable et plus durable.

Forbes a souligné l’ironie de la nouvelle, puisque les personnes mêmes avec lesquelles le pape s’associe sont « les personnes que le pape désigne lorsqu’il dénonce l’inégalité des richesses ».

 

 

 

L'Alliance dans le cadre du soutien du Pape à la Grande Réinitialisation ?

Cette dernière alliance entre le Vatican et les entreprises mondiales semble être la prochaine étape dans le désir du pape de conformer la politique mondiale aux Nations Unies. En 2019, il a prononcé un discours en faveur de pratiques mondiales mondialistes, appelant à ce que « la mondialisation soit bénéfique pour tous ». 

Faisant référence à un « bien commun supranational », le Pape a ajouté qu’« il est nécessaire de disposer d’une autorité spéciale légalement constituée, capable de faciliter sa mise en œuvre ».

 

 

 

Le Pape a une fois de plus exprimé sa préoccupation quant à la mise en œuvre des objectifs de développement durable des Nations Unies. « Il existe un risque de compromettre les formes de coopération internationale déjà établies, de porter atteinte aux objectifs des organisations internationales en tant qu'espace de dialogue et de rencontre pour tous les pays dans le respect mutuel, et d'entraver la réalisation des objectifs de développement durable approuvés à l'unanimité par le Assemblée générale des Nations Unies le 25 septembre 2015. »

Plus tôt cette année, lors d'un événement intitulé « Nouvelles formes de solidarité », le pape s'est entretenu avec les ministres nationaux des Finances ainsi qu'avec le directeur du Fonds monétaire international. Il a suggéré que « nous devons choisir quoi et à qui donner la priorité ».

Le pape François sera désormais en mesure d'influencer directement ces décisions politiques et financières mondiales puisque l'alliance du Conseil avec le Vatican signifie qu'il est désormais sous la « direction morale » du pape.

Il y a quelques jours à peine, le pape François utilisait l’expression « reconstruire en mieux », un slogan devenu synonyme de politiques mondialistes. Cette expression est le nom du site Internet de Joe Biden, BuildBackBetter.gov , sur lequel il prétend « restaurer le leadership américain ». 

Patrick Delaney de LifeSite a noté dans un rapport du 2 novembre comment les plans de campagne de Biden s'alignent sur un plan socialiste international radical appelé « La Grande Réinitialisation ». Les élites mondialistes ont qualifié la « Grande Réinitialisation » de plan visant à « appuyer sur le bouton de réinitialisation » de l’économie mondiale.

Klaus Schwab, président du Forum économique mondial, est un éminent partisan de la Grande Réinitialisation, déclarant : « En bref, nous avons besoin d'une « Grande Réinitialisation » du capitalisme. » Schwab a publié un livre intitulé « COVID-19 : The Great Reset », dans lequel il décrit les « changements » nécessaires pour un « monde plus durable à l’avenir ».

John-Henry Westen de LifeSite a également noté que l'article d'opinion du pape François publié dans le New York Times le jour de Thanksgiving « faisait écho aux sentiments de Joe Biden et d'autres partisans de la soi-disant Grande Réinitialisation, appelant le monde à « construire un monde meilleur ». un avenir humain différent. 

L'article du pape « se lit comme une page de la campagne Build Back Better de Biden », a commenté Westen. Il a souligné que le nom de « Jésus » ou du « Christ » n’apparaît jamais dans le document et que « Dieu » n’est mentionné qu’une seule fois, contribuant ainsi à faire avancer le nouvel agenda. » 

 

 

 

Chers confrères journalistes

 

 

 

Quand on a un « pape » qui vise à «  convertir l'Eglise catholique » comme l' écrit son biographe Austen Ivereigh, il faut absolument se mettre au diapason mondialiste  annoncé depuis, maintenant, plus de 10 ans !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



20/09/2023
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