Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Notre Vendée c'est le pèlerinage de Chartres 8

Notre Vendée c'est le pèlerinage de Chartres - 8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Introduction

 

 

 

Nous présentons ces événements pour que le lecteur comprenne bien que l'effroyable catastrophe qui s'abat sur l’Église catholique n'est pas due au hasard. En 1973 , l'évêque de Ratisbonne Mgr Rudolf Graber a écrit un opuscule , Athanase (295-373) et l’Église de notre temps, pour le 1600 ème anniversaire de cet illustre défenseur de la foi de l’Église catholique.

L'évêque de Ratisbonne cite une auteur allemand du siècle précédent, Görres ,qui décrit ainsi l'esprit de mensonge de son siècle : « On est venu au point que de toutes parts nous sommes entourés de mensonges comme d'une atmosphère envahissante:nous la respirons et nous l'expirons... Il est arrivé ainsi que pour les choses les plus importantes nous nous déplaçons dans un monde fictif ; dans un domaine fabuleux et artificiel ; que nous nous sommes imaginé d'après nos vues bornées, nos opinions préconçues, nos médiocres pensées et nos pauvres passions ; si éloigné de la réalité des choses que celle-ci n'est plus du tout reconnaissable dans cette mauvaise imitation de barbouilleurs ».

 

Notre situation est telle que quand Bernadette Sauvaget rapporte sa rencontre avec Juan Carlos Scannone dans Le pape du peuple et qu'elle donne des informations de première importance... c'est le silence complet !

 

«  Muni de la feuille de route que les cardinaux lui ont donnée en l'élisant, , le pape avance... » (page 18).

C'est quoi ça ? L'élection d'un pape ou une combine démocratique entre initiés ?

 

Sur les quatre principes (pages 37)

Ces quatre principes sont-ils issus de la méthode des Exercices ?

 

« Non je ne crois pas. Mais il y a des relations. Ils sont tirés, me semble-t-il, d'une lettre d'un homme politique argentin gouverneur de Buenos Aires, Juan Manuel de Rosas sur la manière de gouverner le peuple... »

Nous avons écrit un chapitre de notre livre sur cette escroquerie intellectuelle véhiculée par les jésuites et leurs complices ! Nous n'avons reçu aucun démenti !

 

Jorge Bergoglio a été élu provincial des jésuites argentins le 31 juillet 1973 à l'âge de 36 ans.

Fait unique dans toute l'histoire de la Compagnie où il faut avoir aux environs de 50 ans !

 

Or Madame Sauvaget rapporte pages 114 et 115, cette élection.

Le successeur prévu se tue en voiture. Le père Scannone est à l'hôpital et Bergoglio va lui rendre visite : «  Quand il est venu me rendre visite, j'ai dit à Bergoglio : « Tu sera le provincial ».

Les explications qui suivent , « Bergoglio maître des novices », « homme très estimé », n'ont rien à voir avec la pratique de la Compagnie.

En revanche, Scannone a été son professeur et surtout celui-ci a fait toutes ses études en Allemagne ou il a été notamment l'élève de Karl Rahner. Il a vécu au cœur de la machine moderniste des jésuites et son expérience lui a montré que l'ambition et l'autoritarisme de son élève ferait merveille ; et il ne s'est pas trompé !

 

 

 

Celui qui a été choisi au conclave de 2013 a fait l'objet d'un livre non traduit : EL verdadero Francisco : Intimidad, psicologia, grandezas, secretos y dudas del papa argentino. Por el filosofo que mas lo conosco » de Omar Bello . ( Le vrai François : intimité, psychologie, grandeurs ,secrets et doutes du pape argentin. Par le philosophe qui l'a le plus connu. Omar BELLO

 

On lit page 18 «  Roma habia coronado a un rey que hubiera contado con la admiracion de Maquiavelo » . Rome avait couronné un roi qui aurait fait l'admiration de Machiavel ». 

 

 

 

 

 

 

Austen Ivereigh apporte lui aussi sur ce point des éléments très précis et circonstanciés qui confortent la personnalité et les relations du jésuite Bergoglio qui a été façonné et porté par l'élite agissante jusqu'au pouvoir suprême dan l’Église catholique.

 

Après avoir indiqué de façon très précise l'origine de la collégialité dans l’Église , Austen Ivereigh donne des détails qui ont échappé aux journaliste pressés ou aux courtisans des pouvoirs établis dans l’Église. Ce qui explique leur incapacité à nous donner des informations sérieuses et cohérentes.

 

Nous reprenons la remarquable analyses de Ivereigh page 257 et suivantes.

 

L'évêque de Saint Gall, Mgr Ivo Fürer invite à partir des années 1995 des cardinaux et archevêques impliqués dans la collégialité. La figure dominante est sans conteste le cardinal jésuite Carlo Maria Martini qui sera archevêque de Milan jusqu'en 2004 ( Bergolio l'a rencontré une première fois en Israël pendant la guerre des Six Jours en juin 1967). Avec lui l'archevêque de Bruxelles le cardinal Godfried Danneels (qui apparaîtra au balcon de Saint Pierre derrière le nouvel élu, François, en 2013). Ils étaient six ou sept à se réunir à Saint Gall .

 

En 2001 ils ont été rejoints par trois archevêques (qui furent fait cardinaux en même temps que Bergoglio en 2001), : Walter Kasper (chargé des relations « Chrétiens-Juifs » Le cardinal Kasper connaît très bien le cardinal Bergoglio !

Lors de la la Réunion du 18 ème Comité de Liaison Internationale catholique-juif qui s'est tenu à Buenos Aires du 5 au 8 juillet 2004.

Les deux autres Karl Lehmann , président de la conférence des évêques allemands et Cormac Murphy-O'Connor , président de la conférence des évêques d'Angleterre et du pays de Galles. Ce cardinal avertit Ivereigh quelques minutes avant l'annonce officielle du cardinal Tauran que « le nouveau pape pourrait bien être Jorge Mario Bergoglio ( opus cit, Prologue page XII).

D'autres membres de Saint-Gall venaient de France et d'Europe Centrale.

 

Ivereigh classent les membres de Saint Gall en « riformisti » et « rigoristi ».

 

Les rigoristes sont ceux qui veulent garder un contrôle étroit du Vatican sur les questions de doctrine et de discipline ; les rigoristes aiment clorent les débats , maintenir des normes claires et inchangées. Les réformistes, eux, sont conscients de l'écart grandissant qui se développe entre les normes de l’Église et la réalité vécue par le peuple.

 

Les réformistes veulent une plus grande liberté d'action dans l'application des normes ecclésiales aux situations locales. Il préfèrent garder les affaires ouvertes dans les questions de discipline ecclésiastique plutôt que les doctrines inchangées de foi et de morales .L' Eglise locale doit aider l'Eglise universelle à discerner le besoin de changement dans les pratiques pastorales.

Pour le groupe de Saint Gall le manque de collégialité n'est pas une question de théologie.Cela rend, notamment, le dialogue difficile avec les églises évangéliques. Ce manque de collégialité rend la recherche difficile pour l'unité des chrétiens.Pour les traditions orthodoxes et réformistes le maintien du pouvoir papal des siècles de la réforme, est un obstacle majeur sur la voix de l'unité. Le centralisme de Jean Paul II maintient cette situation.

 

Le synode de 1999 qui a rassemblé les évêques du monde pour développer la collégialité a été frustré par la Curie de Jean Paul II. Deux voix se font entendre : celle de l'archevêque de San Francisco, John R. Quinn, avec son livre The reform of the papacy en 1999 et celle du cardinal Kasper lors de sa violente opposition au cardial Ratzinger en décembre 2000 .

 

Avec l'affaiblissement du pape – « parkinson officiel en 2000 »-, les compromissions hasardeuses du secrétaire d'Etat, le cardinal Sodano, et l'affaire du père Marcial Maciel, s'ajoutent le peu d'intérêt du pape pour le gouvernement qui laisse la Curie seule.

 

Le groupe de Saint Gall s'efforce de promouvoir une authentique collégialité et il trouve en Amérique Latine un écho favorable depuis la réunion du CELAM à Saint Domingue.

Une nouvelle génération de leaders pastoraux parmi lesquels l'archevêque de Buenos Aires, pas seulement influencé par le cardinal Martini, qui a des raisons personnelles de se retrouver dans les idées du groupe de Saint Gall.

C'est Jean-Paul II qui élève Bergoglio au titre de Saint Robert Bellarmin, comme cardinal en février 2001..

 

Parmi les nouveaux cardinaux l'argentin Jorge Méjia de la bibliothèque Vaticane et Oscar Rodriguez Madariaga du Honduras ; l'archevêque de Santiago du Chili, Francisco Errazuriz et deux brésiliens : Claudio Hummes de Sao Paulo et Geraldo Majella Agnelo

de Bahia.

En mai,Jean Paul II rappelle les cardinaux à Rome pour un consistoire extraordinaire pour développer la communio dans l’Église.

 

Pour ne rien oublier Ivereigh ajoute que Bergoglio profite de sa présence à Rome pour écouter et se lier avec ses frères cardinaux . Il renoue avec le cardinal Martini qui avait été parmi les délégués à la congrégation générale des jésuite en 1974.

Notre auteur ajoute, sans précision, que Martini l'avait présenté au groupe de Saint Gall , initiant des relations d'amitié qui se développeront au fil de ses visites à Rome dans les années suivantes.

 

 

 

Paul VI n'a-t-il pas parlé de l'auto-destruction de l’Église ?

 

Nous y sommes ! Et nous ne nous sommes pas trompés en reliant le Concile V2 à la Révolution Française.

En 1964, « le parti communiste italien s'exprime encore plus clairement lors du onzième congrès du parti dans l'introduction du numéro spécial de propagande « dedicato al dialogo con cattolici » on parle clairement de la crise de l'Eglise : « l'extraordinaire départ

du concile qui a été justement comparé aux Etats Généraux de 1789, a montré au monde entier que la vieille bastille politico-religieuse est secouée dans ses fondements » ;;; «  Des personnalités catholiques considérables dévoilent ouvertement les résultats auxquels le concile est parvenu et font du dialogue une forme inattendue d'un nouvel humanisme ». (op.cit. Pages 66-67, Mgr Rudolf Graber).

 

La revue du Grand Orient de France, « L'humanisme » écrivait en 1968 très ouvertement :« Parmi les colonnes qui s'effondrent le plus facilement nous remarquons l'autorité enseignante ; l'infaillibilité, que l'on tenait pour solidement établie depuis le premier concile du Vatican , et qui doit supporter les assauts des gens mariés pour la publication de l'encyclique Humanae Vitae ; la présence réelle eucharistique que l'Eglise a pu imposer aux masses au Moyen Age et qui va disparaître avec les progrès de l'intercommunion et de l'intercélébration des prêtres catholiques et des pasteurs protestants, le caractère sacré du prêtre qui vient de l'ordination sacramentelle et qui fera place à un choix temporaire ; la différenciation entre l’Église enseignante et le clergé noir (inférieur), où dorénavant le mouvement vient de la base (!)) pour aller vers le haut comme dans toute démocratie ; la disparition graduelle du caractère ontologique et métaphysique des sacrements et, immédiatement de la confession, après que notre temps a considéré le péché comme une notion entièrement anachronique que nous avait transmise la sévère philosophie médiévale, cet héritage du pessimisme biblique. (op.cit.page 72, Mgr Rudolf Graber).

 

 

 

Tout cela a été publié en 1973 et continue d'être totalement ignoré. Les meilleures !!! revues catholiques regardent ailleurs et la révolution conciliaire continue !

 

 

 

Nous avons besoin d'un ATHANASE

Joyeuse fête de saint Joseph

 

 

 

 



01/05/2024
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