( LifeSiteNews ) — Le père Michael Rodríguez* a fait de nombreux sacrifices pour la messe traditionnelle latine et, par conséquent, pour les catholiques qui ont besoin de « se remettre du modernisme », comme ils s'efforceront de le faire lors du Rome Life Forum d'octobre prochain à Kansas City, dans le Missouri.

Bien sûr, de nombreux laïcs catholiques ont fait des sacrifices pour trouver une messe qui leur convienne, sans parler de la messe latine traditionnelle. Demandez à votre entourage dans n’importe quelle paroisse où il y a une messe particulièrement solennelle, avec de nombreux enfants de chœur et une musique émouvante, et vous entendrez des histoires de longs kilomètres parcourus, de démissions des comités paroissiaux et de vieilles routines dominicales abandonnées. Parfois, les familles sont divisées, car l’un des conjoints recherche une union plus étroite avec Dieu dans la messe tridentine transcendante tandis que l’autre préfère le cercle fermé du Novus Ordo.

Mais en 2011, quand le père Rodríguez, ordonné en 1996 pour le diocèse d'El Paso, au Texas, a découvert qu'il était appelé à célébrer uniquement la messe traditionnelle latine, il a perdu quelque chose de plus grave que du temps, de l'influence, du réconfort et de la compagnie. Il a perdu le soutien de son père spirituel, son évêque. Bien que le père Rodríguez n'ait jamais été censuré ou puni canoniquement, il n'a plus reçu de mission pastorale depuis novembre 2014.

Depuis 10 ans, le père Rodríguez continue de dire sa messe quotidienne, de prier son bréviaire et de servir les catholiques comme il le peut.

Dans une interview accordée à Louis Verrecchio en 2023, le père Rodríguez a expliqué qu'il avait grandi dans une « maison catholique traditionnelle mexicaine ». Bien que la famille assistât à la messe Novus Ordo, ses parents lui ont transmis les traditions catholiques qui leur avaient été enseignées : le rosaire quotidien et la dévotion à Notre-Dame, la prière des neuvaines, la prière du chemin de croix, l'adoration eucharistique, le port du scapulaire brun, la dévotion aux saints et « l'amour de Dieu, de l'Église et de la doctrine catholique ». Ses grand-mères et sa mère avaient également un grand amour et un grand respect pour le sacerdoce, et la mère du père Rodríguez était ravie lorsqu'il lui a dit qu'il voulait entrer au séminaire.

Après son ordination sacerdotale à l’âge de 26 ans, le père Rodríguez a pris de plus en plus conscience d’une crise de foi et a essayé de restaurer « le respect, le sens du sacré et la foi » dans la messe qu’il avait connue toute sa vie. Ce n’est qu’en 2005 que le jeune prêtre a été initié à la messe traditionnelle latine (MTL) par des laïcs passionnés. Plus il l’étudiait, plus il en tombait amoureux et plus il était convaincu qu’il devait la célébrer. Entre-temps, la MTL elle-même l’a inspiré à étudier la théologie qui a alimenté sa passion pour elle.

« Par la pure grâce de Dieu, j'avais « découvert » le trésor le plus précieux de l'Église (Mt 13, 44) et sa perle de plus grand prix (Mt 13, 46) — je ne pouvais plus revenir en arrière », a déclaré le père Rodríguez à Verrecchio.

Sa relation croissante avec la Messe traditionnelle et sa théologie lui a permis de comprendre à quel point le modernisme s’était fermement implanté dans l’Église. Elle l’a également convaincu que Dieu l’appelait à consacrer « son sacerdoce à 100 % à la restauration de la  lex orandi, lex credendi (la loi de la prière est la loi de la foi) éternelle de la Sainte Mère l’Église ».

Depuis 2011, le père Rodríguez n’offre que la Messe liturgique traditionnelle, étant arrivé à la conclusion que « pour gagner des âmes au Christ et prendre soin des âmes confiées à ma charge, je dois être extrêmement fidèle à la  lex orandi, lex credendi constante de la Sainte Mère Église ». Le Novus Ordo, estime-t-il, viole la loi authentique de la prière et donc aussi la croyance authentique. Le père Rodríguez soutient également que le Nouveau Rite « contient de très graves défauts, à la fois liturgiques et théologiques ». Il recommande aux fidèles trois ouvrages qui expliquent cela : Brève étude critique du Nouvel Ordre de la Messe (c’est-à-dire l’intervention d’Ottaviani), L’Œuvre de mains humaines du père Anthony Cekada et La Réforme de la liturgie romaine de Mgr Klaus Gamber.

Le Père Rodríguez est lui-même un éminent défenseur du rite ancien et de la foi ancienne. Ses articles ont été publiés dans de nombreux périodiques. Il a parlé dans le monde entier et ses sermons en ligne ont été entendus par des milliers de personnes (en anglais et en espagnol). Il est apprécié pour son attention attentionnée envers les âmes, son enseignement de la doctrine traditionnelle, sa défense du Saint Sacrement du Mariage et pour avoir encouragé tous les catholiques à œuvrer sans relâche pour la restauration de la tradition catholique.

Les participants au Forum sur la vie en exil « Se remettre du modernisme » à Rome, les 17 et 18 octobre à Kansas City, auront l’occasion d’entendre et de parler avec le père Rodríguez. Parmi les autres intervenants figurent l’évêque Joseph Strickland, le directeur du podcast « Candace », George Farmer, le rédacteur en chef de LifeSiteNews, John-Henry Westen, la professeure émérite Janet E. Smith et le mariologue Xavier Reyes-Ayral.

Le Père Rodríguez aidera les catholiques à se remettre du modernisme au Forum de Rome sur la vie

Les participants sont invités à prendre pleinement part aux discussions, en particulier aux séances de questions-réponses. Le Forum sur la vie à Rome attire des catholiques du monde entier, et chacun a une perspective unique à partager. Faire ce qui peut être humainement fait pour remettre le cap n'est pas l'œuvre de quelques-uns seulement, mais de tous les fidèles appelés à le faire.

Pour acheter des billets et pour plus d'informations sur le Rome Life Forum, veuillez visiter notre page Rome Life Forum  ici.

L'événement est présenté par LifeSiteNews et sponsorisé par  UbeCube,  le Fatima Center , la  Coalition for Canceled Priests  et l'auteur de  Catholic Voting and Mortal Sin .

*Le père Michael Rodríguez, prêtre américano-mexicain, ne doit pas être confondu avec le père Michel Rodrigue, mystique canadien-français.