Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Origine de du peuple fidèle . Bergoglio 18 février 1974. Corse 5

CORSE 5

 

 

 

La conception du peuple de Dieu exprimée en Corse par le pape, s'enracine dans un ensemble idéologique complexe qui s'est précisé au cours des années selon ses responsabilités successives de provincial, d'évêque, puis de cardinal et de pape.

 

Lors de l'ouverture du XIV congrès Provincial des jésuites à Buenos Aires, le 18 février 1974, le mouvement politique de la théologie du peuple est en pleine effervescence en Argentine.

Le général Péron revenu au pouvoir le 10 juin 1973 fait face à une très forte opposition. Il perd successivement plusieurs de ses représentants dans des états argentins. L'appareil argentin de la théologie du peuple a mobilisé ses troupes lors d'un séminaire de Pastorale Populaire du 7 au 13 septembre 1973, cinq semaines après l'élection du père Bergoglio à la tête de la province argentine de la Compagnie de Jésus. Cette appareil politico-religieux va produire un document en 15 points, dont :

 

11 – L'Eglise , par l'évangélisation et la catéchèse, dépose la foi dans la conscience du peuple. La lutte du peuple développe les potentialités révolutionnaires de cette même foi.

 

15 – Nos peuples ont accédés à la foi au moyen du baptême et de la prédication. Le baptême en implantant réellement le germe de la foi, de l'espérance et de la charité, possède de même la vertu d'insérer les baptisés dans le processus de libération de tout le peuple, dans le sein duquel se joue le sort historique du peuple de Dieu »

 

 

 

Le 7 février 1974, le général Péron, président de l'Argentine a rencontré les dirigeants de la jeunesse péroniste pour mobiliser ses troupes. L'ambiance n'est pas à la victoire, d'autant que le général est très malade . ( Il mourra le 1er juillet suivant).

 

C'est dans cette ambiance qu'il faut replacer la déclaration du père Bergoglio lors de l'Assemblée Provincial du 18 février 1974.

 

Il prépare son auditoire à une annonce stupéfiante totalement ignorée de ses biographes :

 

«  Je voudrais, à titre personnel, exprimer ce que signifie pour moi : cette réalité :   « peuple fidèle ». Et en disant peuple fidèle, je veux me référer simplement au peuple fidèle, à celui avec lequel nous avons le plus de contact dans notre mission sacerdotale et notre témoignage religieux. ».

« Il est évident que « peuple » est déjà - entre nous- un terme équivoque dû aux présupposés idéologiques de ceux qui le prononcent ou qui perçoivent cette réalité de peuple. Mais en ce moment, simplement, je me réfère  à peuple fidèle.

 

 

 

Et il poursuit : « 

  Quand j'étudiais la théologie, quand - comme vous- je révisais le Denzinger et les traités pour asseoir ma thèse, j'avais une grande admiration pour une formule de la tradition chrétienne : le peuple fidèle est infaillible «in  credendo » - dans le croire- . De là ,en plus, j'ai tiré ma propre formule, qui ne sera pas précise, mais qui m'a beaucoup aidé :  quand tu veux savoir ce que croit la Mère Église, va au Magistère – parce qu'il est chargé d'enseigner infailliblement. - mais quand tu veux savoir comment croit l’Église, va au peuple fidèle.

 il conclut :

. « Le Magistère t’enseignera qui est Marie, mais notre peuple fidèle t’enseignera comment aimer Marie ». (como se la quiere a Maria)

(Meditaciones para religiosos, page 47, - Ouverture de la 14ème Assemblée Provinciale ,18- 2- 1974).

 

En établissant un magistère de substitution pour la révélation et la dévotion mariale, le pape Bergolio est fidèle à ce qu’il a toujours été.… pour notre malheur et au mépris du salut de tous !

Avec une impudence rare, il contredit le Catéchisme de l’Eglise catholique en établissant une dichotomie intenable !

Article 1124 : La foi de l’Eglise est antérieure à la foi du fidèle, qui est invité à y adhérer. Quand l’Eglise célèbre les sacrements, elle confesse la foi reçue des Apôtres.

 

 

 

Article 1125 : C’est pourquoi aucun rite sacramentel ne peut être modifié ou manipulé au gré du ministre ou de la communauté. Même l’autorité suprême dans l’Eglise ne peut changer la liturgie à son gré, mais seulement dans l’obéissance de la foi et dans le respect religieux du mystère de la liturgie.

 

 

 

Ce « peuple de Dieu » autonome et véritable magistère est une pure invention de la théologie du peuple, formule argentine soft de la théologie de la libération, qui n'a rien à voir avec l'infaillibilité du « in credendo ».

 

Le « peuple de Dieu » bergoglien n'a rien avoir avec celui reconnu par l’Église catholique. L'interprétation du provincial jésuite est une pure abérration.

 

Nous sommes obligés ici de donner les textes les plus formels sur ce sujet majeur.

'Vatican II. Constitution dogmatique sur l'Eglise .

Chapitre II, Le peuple de Dieu, § 12 Le sens de la foi et les charismes dans le peuple fidèle.

 

 

 

« L'ensemble des fidèles, qui ont reçu l'onction du Saint( cf. Jn 2,20 et 27), ne peut faillir dans la foi et il manifeste cette qualité qui lui est propre grâce au sens surnaturel de la foi qui est celui du peuple tout entier, lorsque « des évêques aux derniers des fidèles laïc », il exprime son accord universel en matière de foi et de mœurs. En effet, par ce sens de la foi, éveillé et soutenu par l'Esprit de vérité, et sous la conduite du magistère sacré, pourvu qu'il s'y soumette fidèlement, le Peuple de Dieu reçoit non plus la paroles des hommes mais véritablement la parole de Dieu ( (cf. 1 Th 2,13), il adhère indéfectiblement à la foi qui a été transmise aux saints une foi pour toutes (cf . Jude 3), il y pénètre plus profondément par la rectitude du jugement et l'applique plus pleinement dans sa vie ». 

 

 

 

 

 

 

à suivre : d'autres textes pour confirmer l'enseignement de l’Église catholique ; nous traiterons ensuite les combinaisons philosophico-théologiques des préposés du politburo idéologique.

 

 

 

 

 

 

 



15/01/2025
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 205 autres membres