Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Où on retrouve la Mafia de Saint Gall

 

 

 

ATTENTION , Nous sommes au coeur du problème .

 

Le cardinal Bergoglio  savait-il qu'il était choisi par la Mafia de Saint-Gall pour mettre en pratique ce que nous voyons aujourd'hui ?

 

Si oui , il tombe sous le coup de  l'article prévu par le pape Jeau Paul II et son élection est pour le moins douteuse et sans doute nulle.

 

S'il ne savait qu'imparfaitement les desseins de la Mafia et des raisons de son choix par la-dite mafia son élection est valide. Il est donc pape.

 

 

 

 

Après le double synode sur la famille, il y eut un intermède au Vatican, lui aussi avec un parfum germanique, ou plus précisément un parfum de cette ville de Suisse alémanique appelée Sankt Gallen, qui fut le siège de rencontres, avant et après l’an 2000, de ce club de cardinaux progressistes – et futurs grands électeurs du cardinal Bergoglio à la papauté – notamment représentés par les allemands Karl Lehmann et Kasper et par l’italien Carlo Maria Martini.

 

Il s’agissait de décider du sujet du prochain synode et, tout en haut de l’agenda du pape François, figurait la question de l’ordination des hommes mariés.

C’est-à-dire un autre de ces « thèmes essentiels » que le cardinal Martini avait proposé de traiter dans une série de synodes qui s’enchaîneraient, dans sa mémorable intervention au synode de 1999 et qu’il énumérait de la sorte :

 

« Le manque de ministres ordonnés, le rôle de la femme dans la société et dans l’Église, la discipline du mariage, la vision catholique de la sexualité… ».

Pourtant, le pape Bergoglio a préféré prendre son temps en choisissant le thème des jeunes pour le synode prévu en octobre 2018, avec comme sous-entendu d’y discuter éventuellement de « la vision catholique de la sexualité ».

 

Mais ce sous-entendu ne s’est pas concrétisé, par décision prudentielle de ce même pape Bergoglio en cours de route et ce synode sur les jeunes s’est conclu comme ayant été l’un des plus ennuyeux et inutiles de l’histoire.

 

Restait au programme pour 2019 ce synode spécial sur l’Amazonie.  Et c’est là que l’agenda Martini a refait surface, non seulement avec l’ordination des hommes mariés pratiquement décidée avant l’ouverture du synode mais aussi avec cet énigmatique espoir, toujours au paragraphe 129 de l’ « Instrumentum laboris » d’ « identifier le genre de ministère officiel qui pourrait être conféré aux femmes », qui ne serait pas le « diaconat féminin » renvoyé par le pape François à un « approfondissement ultérieur » mais à un « ministère », peut-être même sacramentel.

 

*

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.  Le synode sur l’Amazonie aura aussi un « après ».  Et c’est en Allemagne que ça se passera.

En mars dernier, la Conférence épiscopale allemande, réunie en assemblée plénière à Lingen, a mis en chantier un synode national avec trois forums préparatoires sur les thèmes suivants :

 

  • « Pouvoir, participation, séparation des pouvoirs », présidé par l’évêque de Spire, Karl Heinz Wiesemann ;
  • « Morale sexuelle », présidé par l’évêque d’Osnabrück, Franz-Josef Bode ;
  • « Formes de vie presbytérale », présidé par l’évêque de Münster, Felix Genn.

On se retrouve à nouveau en plein agenda Martini et dans les exposés introductifs de l’assemblée plénière de Linge, il est dit « apertis verbis » que l’on voulait en venir aussi bien à légitimer les actes homosexuels (un objectif manqué par le synode sur les jeunes) qu’à introduire l’ordination d’hommes mariés en Allemagne également (et donc plus seulement dans les lointaines périphéries de l’Église telles que l’Amazonie).

On a également insisté pour que de telles décisions puissent être adoptées à la majorité simple pour ne pas qu’une minorité puisse en bloquer l’entrée en vigueur et sans attendre de feu vert de la part l’Église catholique dans son ensemble.

Tout laisse à penser que François n’ait pas soulevé d’objections à ce programme de l’Église d’Allemagne.

Pourtant, cette Église est l’une des plus sinistrées au monde, avec tous ses voyants dans le rouge, sauf ceux de la richesse en argent.  Et pourtant, c’est cette Église que le pape Bergoglio a érigée en phare de son pontificat.

 

 

Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

 



05/07/2019
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