Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Précisions sur l'absence d'ordinations en France

Précisions sur l’absence d’ordinations en France.

 

Une fois de plus nous avons entendu un Président de la Conférence des Evêques s’interroger sur l’effondrement des ordinations en France.

Monseigneur Pontier est bien placé pour en parler. Dans son diocèse  de Marseille : 2011, 2 ordinations ; 2012, 2 ordinations ; 2013, 1 ordination. Pour ce diocèse, le coût d’un séminariste par an est de 23 000 euros ; il y en a sept en ce moment.

Pendant huit ans Monseigneur Pontier a été évêque de Digne, et pendant  dix ans évêque de La Rochelle. Nous ne savons pas quel a été le nombre des ordinations qu’il a effectuées durant ses dix-huit ans d’épiscopat. Ce serait intéressant !

Rappelons que contrairement à ce qui s’écrit généralement les JMJ n’ont pas enrayé la chute des ordinations dans le clergé diocésain.

On trouvera sur le site de la CEF les statistiques sur la chute vertigineuse des ordinations en France depuis le printemps de l’Eglise après Vatican II.

Grâce au monastère du Mesnil Saint Loup et au Chancelier du diocèse de Troyes nous avons reconstitué les variations du nombre de prêtres  pour ce diocèse de 1957 à  2012.

En 1957, Mgr Le Couédic est évêque de Troyes depuis 1944, il le restera jusqu’en 1967.

En 1957, on compte 166 prêtres incardinés, en 1958, 170 ; 1959, 168 ; 1960, 190 ; 1961, 188 : 1962, 190 ; 1965, 184 ; 1968, 183. (Comme après chaque guerre le nombre des séminaristes diminue ; la guerre d’Algérie n’échappe pas à la règle).

Comme Mgr Le Couédic voyait loin, il avait construit un petit séminaire qui n’est plus aujourd’hui qu’un collège sous contrat, reste au fronton de l’entrée l’inscription Petit Séminaire.

Arrive en 1967, Mgr Fauchet. Il restera à Troyes pendant 25 ans jusqu’en 1992. Déclarant officiellement contre l’enseignement du Bienheureux Jean XXIII qu’être socialiste ce n’est pas un péché, lorsqu’il s’en va le nombre de prêtres diocésains tombe à, 115.

Vient alors Mgr Daucourt de 1992 à 1998. On passe en six ans de 115 à 97 prêtres diocésains.

De 1999 à ce jour sous l’épiscopat de Mgr Stenger, le nombre des prêtres incardinés est passés de 97 à 52 dont 26 ont plus de 75 ans.

En 1996, il y avait 7 diacres, en 2012, ils sont 21.

A partir de là, on peut toujours gloser sur les bouleversements sociétaux et les crises à répétition. On peut critiquer ces milliers de fidèles qui étaient croyants mais pas pratiquants. Pour les attirer on aura tout fait : notamment les liturgies évolutives avec participation massive des fidèles. On a multiplié les synodes diocésains et les rassemblements du peuple de Dieu (Surtout les laïcs cléricalisés). Rien n’y fait ! On a même inventé un Dieu TENTATEUR pour retenir les fidèles !

Aujourd’hui on a des pratiquants non-croyants tellement la religion à la carte s’est développée dans le clergé.

Malgré cela à quelques exceptions près les évêques et les appareils diocésains continuent leur pratique stérilisante et la distribution de milliers de tracts en tout genre !

A notre modeste rang nous ne percevons qu’une seule cause à ce désert qui gagne chaque jour : la foi catholique n’est plus enseignée.

Nous avons analysé ici depuis 1999 tous les messages de Noël de l’évêque de Troyes. AUCUN ne parle de l’Incarnation de la deuxième Personne de la Sainte Trinité dans le sein de la Vierge Marie.

Nous avons fait la même analyse pour plus de 50 messages épiscopaux de Noël avec des résultats quasi semblables.

Le message de Noël de Mgr Pontier en 2011, « Agissons et réagissons » se termine par ces mots : « Noël nous renvoie à la qualité de la vie vécue entre nous sur cette terre. Nous avons la possibilité de faire un monde plus humain. Chacun de nous y peut quelque chose chaque jour ».

De cette cause principale découle tout le reste. Perte du sens du caractère sacrificiel de la messe et du rôle des fidèles ; perte de l’identité du prêtre qui se vêt pour se confondre avec la masse ; réduction de la charité à l’humanitaire ; un clergé ignorant passé par les centres de rééducation moderniste que sont les séminaires interdiocésains, fasciné par l’interreligieux et l’œcuménisme.

Pendant que nous préparions ces quelques notes, Riposte catholique, nous apprenait que le Séminaire de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre n’avait plus assez de place pour recevoir les premières années dans un séminaire qui a déjà 85 séminaristes ! On attend l’application du Motu Proprio et on comprend pourquoi la grande majorité des évêques n’en veut pas ! C’est une question de FOI.

En 2009, Yves Daoudal avait publié cette note sur Mgr Pontier. Elle est d’une actualité singulière sur les errements épiscopaux. Nous la citons in extenso.

 

 

 

 

 Quand l’école catholique se soumet à l’islam

A l’école catholique Saint-Mauront, 85 % des élèves sont musulmans. A l’école Notre-Dame-Saint-Théodore, ils sont 90 %. Au collège Notre-Dame de la Major, ils sont 60 %. Nous ne sommes pas en Syrie ou en Jordanie, mais en France, à Marseille.

Ce qui était naguère une particularité exotique des écoles catholiques au Proche-Orient est désormais une réalité chez nous. Comme on le voit aussi avec la floraison des grandes mosquées, notre pays est bel et bien en train de devenir un pays musulman.

Les grandes mosquées poussent partout comme des champignons (150 projets en cours), avec l’aide active des municipalités, qui les financent désormais à hauteur de 30 % en moyenne, sous prétexte que le financement de la partie « culturelle » est permis...

Cela montre que si les écoles catholiques dont les élèves sont en majorité musulmans ne se trouvent encore que dans des quartiers spécifiques, ces quartiers sont appelés à s’étendre partout, à l’ombre des mosquées.

Le message de l’évêque pour l’Aïd

La différence essentielle entre les écoles catholiques de Marseille ou de Seine-Saint-Denis et leurs homologues du Proche-Orient est que là-bas on sait ce qu’est l’islam, et qu’ici on ne veut pas le savoir.

Cette année, le jour de l’Aïd el-Fitr est tombé un mercredi. Il n’y avait donc pas classe. Les autres années, à Saint-Mauront, les enfants sont dispensés d’école, comme pour l’Aïd el-Kebir.

Le lendemain de la fête de la fin du ramadan, la directrice de Saint-Mauront est passée dans toutes les classes pour lire le message de l’archevêque, Mgr Pontier : « A l’occasion de l’Aïd el-Fitr, je tiens à vous exprimer, au nom de la Communauté catholique de Marseille, toute notre amitié. Je formule mes vœux les meilleurs pour chacun de vous et vos familles. Ce mois de Ramadan vous a permis, avec l’aide de Dieu, de vivre dans la piété, le partage et l’ouverture. Je prie Dieu pour qu’Il nous donne, aux uns et aux autres, de devenir de meilleurs croyants et de poser des gestes qui favorisent l’entente et le respect dus à toute personne, spécialement en cette ville de Marseille où Il nous a conviés à vivre ensemble. »

Sur le site internet du diocèse, on pouvait lire une apologie du ramadan, qui se termine ainsi :

« Qui n’a pas communié à tout cela côtoie la communauté musulmane sans la connaître. Visible et communautaire, le mois de Ramadan dérange les habitudes acquises dans nos pays. Les chrétiens auront à cœur de découvrir les valeurs véhiculées par ce pilier de l’islam et d’exprimer leur proximité amicale à l’égard des musulmans qui vivent parmi nous. »

La dhimmitude

Les chrétiens doivent découvrir les « valeurs » du ramadan : la piété, le partage et l’ouverture, comme dit Mgr Pontier, qui prie Dieu pour que les musulmans deviennent davantage musulmans…

S’il ouvre un jour le Coran, il découvrira que cette piété est soumission aveugle à Allah l’Incommunicable, et que l’ouverture ne peut se faire qu’à l’égard des musulmans, et non des infidèles promis au feu éternel.

Il est impossible à un chrétien de prier Dieu pour que les musulmans deviennent de « meilleurs » musulmans : le meilleur musulman est celui qui obéit à la lettre au Coran, donc, par exemple, se lancer dans le jihad, qui est « le chemin d’Allah ». Et C’est, en territoire conquis, donner aux chrétiens survivants le choix entre la conversion à l’islam ou la dhimmitude.

La dhimmitude, Mgr Pontier s’y est déjà engouffré. Et le diocèse était fier de participer à « l’Aïd dans la cité », qui a fait de Marseille, du 28 novembre au 6 décembre, une capitale musulmane.

Les enfants de Saint-Mauront n’ont pas entendu le message de Noël de Mgr Pontier. Parce qu’ils étaient en vacances. Les « vacances d’hiver », comme dit désormais la République laïque, ce qui convient bien aux musulmans. Mais aussi… parce qu’il n’y a pas eu de message de Noël de Mgr Pontier. Du moins il n’y a pas eu de texte. Il y a eu un message audio, diffusé sur le site internet du diocèse, où il n’était question de Noël que dans une des premières phrases (« l’amour de Dieu a été manifesté en ce temps de Noël, nous dit notre foi chrétienne »), tout le reste étant un discours sur le « vivre ensemble ».

Et le « vivre ensemble », dans les écoles catholiques françaises à majorité musulmane, cela impose de remplacer les crucifix par de petites croix, d’ajouter à la chapelle vide une salle de prière musulmane bondée, de supprimer le porc à la cantine, et de faire l’apologie de l’islam. L’exacte dhimmitude.

 

 



07/11/2013
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