Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Sommes-nous encore catholiques

Sommes-nous encore catholiques ?

C'est la question qu'on est en droit de se poser depuis le Concile Vatican II. Paul VI en était conscient : « Le diable a pourri les fruits du Concile…. Les fumées de Satan sont entrées dans l'Église. »

Le Concile a été perverti en « l'esprit du Concile. Comment en est-on arrivé là ?

« La première est grande erreur fut l'abandon de la catéchèse basée sur l'apprentissage et la mémorisation des prières et des articles de la foi chrétienne. » (Cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI)

Une enquête faite par une revue catholique indique qu’une majorité d’enfants catéchisés sont incapables de citer les 10 Commandements et les grandes prières chrétiennes.

La deuxième erreur fut l’abandon de la catéchèse des jeunes par les prêtres qui ont délégué voire abandonné leur rôle de pasteur dans l’enseignement de la Foi, à des laïcs plus ou moins bien formés. Ce fait, coupant le prêtre avec les jeunes catéchisés, est en partie responsable de la chute des vocations.

La troisième et grave erreur fut l’abandon du Latin dans la liturgie. À l’heure actuelle où il est nécessaire de connaître l’anglais pour réussir, où l’islam s’impose par la langue arabe, l’Église Catholique se prive d’un langage universel qui fut sa force aux siècles passés. Cette « Una voce » permettait d’enseigner dans les écoles et dans les études de théologie, dans n’importe quel pays. Pourquoi avoir abandonner le missel en bi-colonnes, Latin / Langue vernaculaire ? (Le latin, par sa concision, et sa sémantique invariable, est toujours utilisé dans la description des nouvelles espèces en botanique.)

La quatrième erreur est la catastrophique réforme liturgique imposée en 1970 sans ménagement.

La nouvelle messe concoctée par Mgr Bugnini et alliés, prétendument approuvée par Paul VI a entraîné un effondrement brutal du nombre des fidèles aux messes dominicales. « Sans le latin, la messe nous emm… et le divin mystère se change en eau de boudin. » chantait irrévérencieusement Georges Brassens. L’abandon du latin a permis des déviations de traduction en Français, comme l’offensante traduction, « Ne nous soumet pas à la tentation » faite par un anonyme protestant.

Cette dictature pastorale vient de frapper récemment avec la nouvelle traduction/adaptation du Confiteor. « Devant mes frères » devient « devant vous, frères et sœurs ». De même, plus loin, dans les prières de l’offertoire, le prêtre ne dit plus « Mes frères » mais « frères et sœurs ». L’abandon du « Mes » est significatif, le prêtre est inclus dans la masse des fidèles.

La cinquième erreur est l’adaptation au Monde : Le retournement de l’autel est fait sans justification, imposé avec brutalité. La signification sacramentelle Ad orientem de l’Offertoire et de la Consécration, est perdue. La messe face au peuple referme la communauté sur elle-même. Le prêtre n’est plus le Célébrant mais « le Président de l’Eucharistie », terme utilisé de plus en plus fréquemment. (En adoptant le langage du Monde, on finit par accepter sa vision des choses).

La sixième erreur est la suppression du banc de communion et la communion en file indienne, et sauf de rares exceptions, la réception de l’hostie se fait dans la main. On copie les protestants. Rassemblés au banc de communion et agenouillés et recevoir le Corps du Christ, nous permettait de se préparer et de vivre cette communion. Un jeune prêtre ayant fait répare le banc de communion et imposer l’ancien rite a constaté que cela ne prenait pratiquement pas plus de temps que la communion en file !

La septième erreur est l’abandon du confessionnal. On a supprimé l’obligation de la confession auriculaire, la séparation physique entre le prêtre et le pénitent permet la distanciation, voire l’anonymat. Maintenant, le pénitent et son confesseur sont soit côte à côte, soit face à face. Deux conséquences, la chute des confessions et le danger de dérives graves. Se confesser n’est pas la même chose qu’un entretien avec son Père spirituel (Si on en a un !). Les abus sexuels dans le clergé en sont probablement la cause principale.

 



31/01/2025
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