Terrorisme pastoral ...après le covid !
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Terrorisme pastoral ...après le covid !
Après douze jours d'hospitalisation et la convalescence qui s'imposait !
Autant que nous le pouvions, nous avons suivi l'actualité.
Le spectacle n'a pas changé. Toujours les mêmes brillantes analyses, les mêmes dénonciations. Aucune recherche des causes immédiates ou un peu datées qui permettent de comprendre véritablement ce qu'il se passe et d'où vient cette marée qui submerge l'Eglise catholique.
Et je ne dis rien de ceux qui se réfugient derrière les textes de l'Apocalypse pour justifier leur inaction parce que les temps sont venus ! Si les pieuses actions sont nécessaire elles ne dispenses pas du combat !
Jeanne d'Arc a appris l'art de la guerre sous la conduite de Saint Michel : elle a fait la guerre aux ennemis de Dieu et de la France !
Qui est notre ennemi ? Où est-il ? Quel coup a-t-il porté ?
François qui a refusé le titre de Vicaire du Christ a déclanché une guerre qui ne fait que commencer contre la messe catholique de toujours.
Il se moque comme d'une guigne des témoignages des fidèles... suspects a priori d'être des schismatiques. La FSSPX à publier une analyse définitive du père Calmel (voir in fine) qui ridiculise l'analphabétisme théologique volontaire du pape. Il sait très bien ce qu'il fait, où il va et avec qui ! Il a liquidé toute opposition dans les congrégations romaines et s'apprète à ruiner le fonctionnement, la dévolution et l'exercice du pouvoir dans l'Eglise. Ce qui ne trouble pas les informateurs patentés qui glausent sur le synode sans nous nous dire où et comment depuis plus de 50 ans ces nouveaux pouvoirs s'installent dans l'Eglise à tous les niveaux !
Il ne faut pas se méprendre ! RIEN, RIEN absolument RIEN de tout ce que fait François n'est le fruitdu hasard ou de l'improvisation ou de la génération spontanée !. Si l'on considère que depuis son élection comme provincial des jésuites argentins, le 31 juillet 1973, puis comme évêque, archevêque et cardinal de Buenos Aires, il n'a fait autre chose que de bâtir une nouvelle Eglise, il faudrait s'intéresser à son parcours et à ceux qui l'ont porté au pouvoir et à ceux qu'il a installés.
Ceci n'est pas une déclaration de mon humeur personnelle !
C'est celle de son biographe officiel, Austen Iverheigh. Dans son livre publié en anglais le 5 novembre 2019 (403, pages), il annonce : « Le Berger blessé : Le pape François et son combat pour convertir l'Eglise catholique » Wounded Sheperd : Pope Françis his struggle to convert the catholic church ». On pourra lire en français une reprise parue chez Flammarion Un temps pour Changer, que nous avons déjà présenté sur ce blog !
La première biographie de cet auteur : The great reformer, indiquait clairement que François allait surpasser Luther.
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Les commentaires sur la « commission SAUVE » contiennent beaucoup de choses excellentes. Mais rien sur ce qui s'est passé en France et le scandale des chiens muets de l'épiscopat ...qui continue. Les pleureuses mitrées n'ont jamais sauvé personne !
Il faut créer un groupe de travail qui mette à nu tout le processus qui a abouti à cette infamie et donner les noms de ceux qui continuent aujourd'hui à promouvoir l'avortement et la déchéance morale silencieuse qui existe dans certain diocèse !
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Nous publions ci-après l'analyse du père Calmel sur la révolution liturgique universelle et permanente diffusée par FSSPX. Nous répétons qu'il faut bien comprendre dans le temps ce qu'il se passe actuellement dans l'Eglise. Traditionis custodes vise à éliminer non seulement la messe de saint Pie V mais tous ses défenseurs passés et présents.
L'action actuelle la plus utile me semble être la création d'un fond d'archives de tous les textes en toutes les langues qui ont défendu et promu cette messe.
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Dans les deux prochains bulletins nous documenterons la « commission Sauvé » et nous reviendrons sur le sujet de la messe à partir de la remarquable analyse de Jeanne Smits sur le rite amazonien.
TEXTE DU PERE CALMEL
"Je m’en tiens à la Messe traditionnelle, celle qui fut codifiée, mais non fabriquée, par saint Pie V, au XVIe siècle, conformément à une coutume plusieurs fois séculaire. Je refuse donc l’Ordo Missæ de Paul VI.
Pourquoi ? Parce que, en réalité, cet Ordo Missæ n’existe pas. Ce qui existe c’est une Révolution liturgique universelle et permanente, prise à son compte ou voulue par le Pape actuel, et qui revêt, pour le quart d’heure, le masque de l’Ordo Missae du 3 avril 1969. C’est le droit de tout prêtre de refuser de porter le masque de cette Révolution liturgique. Et j’estime de mon devoir de prêtre de refuser de célébrer la Messe dans un rite équivoque.
Une réforme révolutionnaire
Si nous acceptons ce rite nouveau, qui favorise la confusion entre la Messe catholique et la Cène protestante – comme le disent équivalement deux Cardinaux et comme le démontrent de solides analyses théologiques – alors nous tomberons sans tarder d’une Messe interchangeable (comme le reconnaît du reste un pasteur protestant) dans une Messe carrément hérétique et donc nulle. Commencée par le Pape, puis abandonnée par lui aux églises nationales, la réforme révolutionnaire de la messe ira son train d’Enfer. Comment accepter de nous rendre complices ?
Vous me demanderez : en maintenant, envers et contre tout, la Messe de toujours, avez-vous réfléchi à quoi vous vous exposez ? Certes. Je m’expose, si je peux dire, à persévérer dans la voie de la fidélité à mon sacerdoce, et donc à rendre au Souverain Prêtre, qui est notre Juge Suprême, l’humble témoignage de mon office de prêtre. Je m’expose encore à rassurer des fidèles désemparés, tentés de scepticisme ou de désespoir. Tout prêtre en effet qui s’en tient au rite de la Messe codifié par saint Pie V, le grand Pape dominicain de la Contre-Réforme, permet aux fidèles de participer au Saint Sacrifice sans équivoque possible ; de communier, sans risque d’être dupe, au Verbe de Dieu incarné et immolé, rendu réellement présent sous les saintes espèces. En revanche, le prêtre qui se plie au nouveau rite, forgé de toutes pièces par Paul VI, collabore pour sa part à instaurer progressivement une Messe mensongère où la présence du Christ ne sera plus véritable, mais sera transformée en un mémorial vide ; par le fait même le Sacrifice de la Croix ne sera plus réellement et sacramentellement offert à Dieu ; enfin la communion ne sera plus qu’un repas religieux où l’on mangera un peu de pain et boira un peu de vin ; rien d’autre comme chez les protestants. – Ne pas consentir à collaborer à l’instauration révolutionnaire d’une Messe équivoque, orientée vers la destruction de la Messe, ce sera se vouer à quelles mésaventures temporelles, à quels malheurs en ce monde ? Le Seigneur le sait dont la grâce suffit. En vérité la grâce du Coeur de Jésus, dérivée jusqu’à nous par le Saint Sacrifice et par les sacrements, suffit toujours. C’est pourquoi le Seigneur nous dit si tranquillement : celui qui perd sa vie en ce monde à cause de moi la sauve pour la vie éternelle.
Je reconnais l’autorité du Saint-Père
Je reconnais sans hésiter l’autorité du Saint-Père. J’affirme cependant que tout Pape, dans l’exercice de son autorité, peut commettre des abus d’autorité. Je soutiens que le Pape Paul VI commet un abus d’autorité d’une gravité exceptionnelle lorsqu’il bâtit un rite nouveau de la Messe sur une définition de la Messe qui a cessé d’être catholique. « La Messe, écrit-il dans son Ordo Missae, est le rassemblement du peuple de Dieu, présidé par un prêtre, pour célébrer le mémorial du Seigneur. » Cette définition insidieuse omet de parti-pris ce qui fait catholique la Messe catholique, à jamais irréductible à la Cène protestante. Car dans la Messe catholique il ne s’agit pas de n’importe quel mémorial ; le mémorial est de telle nature qu’il contient réellement le Sacrifice de la Croix, parce que le corps et le sang du Christ sont rendus réellement présents par la vertu de la double consécration. Cela apparaît à ne pouvoir s’y méprendre dans le rite codifié par saint Pie V, mais cela reste flottant et équivoque dans le rite fabriqué par Paul VI. De même, dans la Messe catholique, le prêtre n’exerce pas une présidence quelconque ; marqué d’un caractère divin qui le met à part pour l’éternité, il est le ministre du Christ qui fait la Messe par lui ; il s’en faut de tout que le prêtre soit assimilable à quelque pasteur, délégué des fidèles pour la bonne tenue de leur assemblée. Cela, qui est tout à fait évident dans le rite de la Messe ordonné par saint Pie V, est dissimulé sinon escamoté dans le rite nouveau.
La simple honnêteté donc, mais infiniment plus l’honneur sacerdotal, me demandent de ne pas avoir l’impudence de trafiquer la Messe catholique, reçue au jour de l’Ordination. Puisqu’il s’agit d’être loyal, et surtout en une matière d’une gravité divine, il n’y a pas d’autorité au monde, serait-ce une autorité pontificale, qui puisse m’arrêter. Par ailleurs la première preuve de fidélité et d’amour que le prêtre ait à donner à Dieu et aux hommes c’est de garder intact le dépôt infiniment précieux qui lui fut confié lorsque l’évêque lui imposa les mains. C’est d’abord sur cette preuve de fidélité et d’amour que je serai jugé par le Juge Suprême. J’attends en toute confiance de la Vierge Marie, la Mère du Souverain Prêtre, qu’elle m’obtienne de rester fidèle jusqu’à la mort à la Messe catholique, véritable et sans équivoque.
TUUS SUM EGO, SALVUM ME FAC."
Sources : Le petit Echo de Notre-Dame n° 92 / Revue Itinéraires n° 139 de janvier 1970
Père Roger-Thomas Calmel
O.P.
Le père Roger-Thomas Calmel (1914-1975) est un dominicain français, philosophe thomiste, qui a apporté une immense contribution à la lutte pour la Tradition catholique à travers ses écrits et ses conférences. Son influence la plus importante fût auprès des sœurs dominicaines enseignantes de Brignoles et de Fanjeaux.
fraternité sainte pie X
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