Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Les satellites du pouvoir socialiste -1

Les satellites du pouvoir socialiste -1

 

 

Dans sa livraison du 15 juillet, Nouvelles de France écrivait : « Afin que ce mouvement, (les manifs pour tous), puisse perdurer et arriver à ses fins, il est nécessaire de bien analyser le rapport de force actuellement à l’œuvre, afin d’en bien déduire la stratégie la plus efficace à adopter. Notre adversaire le pouvoir et ses satellites »

Et N.d.F de citer les appareils d’Etat, police et justice, le Syndicat de la magistrature et celui des journalistes.

On pourrait en citer bien d’autres dans la mouvance socialiste, toutes officines largement subventionnées par l’Etat, la ville de Paris, les régions et les départements. Sans parler des obédiences maçonniques qui sont à la fois initiatrices des lois et dispensatrices à travers les multiples réseaux des partis politiques de droite ou de gauche.

Rien là que de déjà connu.

Il faut se livrer à un autre inventaire que celui des ennemis déclarer et très faciles à repérer. Celui des satellites au visage de Janus.

Nous venons de publier trois articles qui montrent à l’évidence que malheureusement les catholiques depuis 163 ans ont trahi la cause qu’ils prétendaient défendre. Parmi les raisons qui les ont conduits à ces abandons, on peut citer l’inconsistance intellectuelle, le goût du pouvoir, l’esprit de rébellion contre l’enseignement de l’Eglise. En somme une absence totale de colonne vertébrale, de cohérence et un appétit déréglé de concilier l’Evangile et la Révolution.

Ces catholiques libéraux (on dit aujourd’hui « relativiste ») et ces ralliés d’hier à la gauche toutes tendances confondues, sont présents et s’activent partout pour reprendre leur place sur l’échiquier politique en s’engouffrant dans le sillage des Manifs Pour Tous.

Difficile de parler et d’écrire sur ce sujet car les accusations fusillent immédiatement les auteurs : diviseur, intégriste, fasciste, vichyste, maurassien etc.

Tout cela nous l’avons tellement entendu et lu depuis si longtemps que nous n’en sommes guère émus.

Aujourd’hui 20 août, Zenit  publie Nelson Mandela, un ouvrier de la fraternité. Avec en prime un couplet sur sa non-violence. C’est abject !

Lorsque Mandela intègre l’ANC, section jeunes en 1943, l’ANC est allié au parti communiste sud-africain depuis 1928 ! En 1947, sept membres du comité exécutif de l’ANC sont membres du Parti communiste. Mandela est l’un des créateurs de Umkhonto we Sizwe (le fer de lance de la nation) bras armé de l’ANC. Il dispose de fonds secrets soviétiques, commandite des campagnes de meurtres et utilise la section terroriste de Umkhonto. Il reçoit de l’aide de l’église anglican et de prêtres catholiques.  Un des chefs de l’ANC a reçu  le prix Nobel de la paix en 1961, Albert Luthuli, il était membre du parti communiste clandestin d’Afrique du Sud.

Au procès de Rivonia ont été condamnés à la prison à vie, sentenced to life imprisonnment : Mandela, Sisulu, Ahmed Kathrala, Mhlaba, Berstein, Mbeki, Goldberg, Motsoaledi, Mlangeni.

Nous attendons avec impatience que l’informateur de Zenit nous donne connaissance des pièces du dossier dans lesquelles Mandela demande l’exécution brutale  ( ruthlessly  eliminated) des informateurs et des traitres et indique qu’il faut leur couper le nez «  cutting off their noses … »

Avec le supplice du pneu la non-violence est à son comble !

Cela pour dire qu’on peut faire gober n’importe quoi aux catholiques et qu’il n’y a pas seulement l’appareil socialiste ou des journalistes vendus qui désinforment.

Je n’avais pas prévu cette entrée en matière mais elle établit d’emblée la difficulté de la partie qui se joue.

 

La démocratie, une valeur spirituelle ?

Les 19 et 20 avril2013 s’est tenu aux Bernardins un colloque sur ce thème. Après deux années de recherche, il s’agit du couronnement des travaux.

« Le département « Société, Liberté, Paix » du Pôle de recherche du Collège des Bernardins s’attache aux questions de guerre et de paix, d’ordre mondial, de sciences politiques et d’étude de la démocratie. La réflexion théologico-politique constitue l’axe méthodologique de la recherche. Il a trois objets majeurs, développés par la constitution pastorale Gaudium et Spes promulguée le 8 décembre 1965 par Paul VI, à savoir « la vie économico-sociale », « la vie de la communauté politique » et « la sauvegarde de la paix ainsi que la construction des nations ». Suite à deux années de recherche, 2011-2013*, le département, en partenariat avec La Fondation Maison des Sciences de l’Homme, L’Université du Luxembourg, Les Semaines Sociales de France, la Fondation de Service politique, Démocratie et Spiritualité et Confrontations Europe, organise son colloque conclusif. »

                                                                                                    

Ce département a été fondé par Mgr Eric de Moulins Beaufort, évêque auxiliaire de Paris.

Nous avons beaucoup lu sur la démocratie et nous croyions naïvement qu’il s’agissait d’une forme de gouvernement. Nous pensions que les envolées des curés démocrates, de Marc Sangnier  et de ses successeurs étaient remisées au placard des vielles lunes. Et que aujourd’hui plus personne n’oserait nous dire que la démocratie était sortie de l’Evangile et en portait la mystique !

Toute valeur spirituelle se rapporte à une spiritualité. C’était ma première erreur !

« La démocratie, lit-on, n’est pas seulement une valeur politique, elle est aussi une valeur éthique, (La démocratie repose sur la vertu : Montesquieu), et au-delà une valeur spirituelle, etc… »

Le problème se complique lorsqu’on lit l’intervenant qui trouve des points de convergence et de partage entre la spiritualité et la démocratie, qu’il trouve également des points de fracture et qu’il propose des pistes de recherche.

L’auteur de ce bilan est le député, Jean-Frédéric Poisson, vice-président de PCD, orateur inscrit à l’UMP.

De plus il est  philosophe thomiste, ancien de l’IPC et docteur en philosophie.

Pour se reporter au texte complet : http://www.jfpoisson.fr/wp-content/uploads/2013/07/La-d%C3%A9mocratie-_une-valeur-spirituelle-Jean-Fr%C3%A9d%C3%A9ric-Poisson.pdf

« Je vois entre le projet démocratique et les projets spirituels cinq points qui me paraissent très importants et qui me paraissent pouvoir aisément être considéré comme convergents.

1La paix

Le premier d’entre eux, c’est que la paix est une notion centrale pour les deux. Elle est pour les religions souvent une exigence spirituelle, sinon presque un commandement… Les anciens disaient « la concorde » : non pas simplement un état de paix sur le plan civil, mais encore davantage une communion des cœurs. C’est là que se rejoignent la dimension de la paix sur le plan spirituel et la dimension de la paix sur le plan politique ».

Notre thomiste aurait pu relire le message de Pie XII sur la démocratie de décembre 1944 qui reste très supérieur à Montesquieu ou encore la première phrase de Pacem in Terris du bienheureux Jean XXIII: «  - La paix sur la terre, objet du profond désir de l'humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s'affermir que dans le respect absolu de l'ordre établi par Dieu. »

De bonnes lectures évitent les gloses incertaines.

 

5 La dignité

Aujourd’hui les démocraties sont plus habiles à définir le mal qu’elles rejettent de manière universelle  qu’à se mettre d’accord sur « le bien qu’elles poursuivent en commun ». S’il est bien de « désigner un ennemi », « il faut établir, en disant ce à quoi il faut s’opposer absolument  sans condition et sans concession, une hiérarchie de valeurs qui ne peut être exprimée, en démocratie et dans le relativisme, que de manière négative. Par contre coup, on ouvre ainsi un champ qui est considéré comme le bien. De la même façon, il est évident que sur le plan pratique, puisqu’on a renoncé à s’accorder sur une vérité de l’homme, il existe malgré tout une vérité politique indépassable : c’est la conjonction des deux déclarations des droits de l’Homme, celle de 1789 et celle de 1948. C’est deux déclarations tiennent lieu de vérité pour les corps sociaux… »

La vérité politique indépassable est dépassée chaque heure, chaque minute par toutes les instances onusiennes qui se réclament de  la déclaration de 1948.

On se reportera à l’ensemble du texte de la conférence.

M. Poisson est une bonne personne, il a voté contre la loi Taubira. Est-il équipé pour mener un combat politique catholique véritable ? Pourquoi ce langage ? Sur quels fondements appuie-t-il son action politique ? Il ne peut pas ignorer ce que sont les droits de l’homme, d’où ils viennent et la pratique onusienne ! Comment avoir les mêmes références idéologiques que nos adversaires les plus déterminés ?

« Si l’avenir appartient à la démocratie, un rôle de premier ordre ans sa mise en ouvre devra revenir à la religion du Christ et à l’Eglise comme messagère  de la parole du Rédempteur et comme continuatrice de sa mission de salut. […] L’Eglise a la mission d’annoncer au monde, désireux de formes meilleures et plus parfaites de démocratie, le message le plus élevé et le plus nécessaire qu’il puisse y avoir : la dignité de l’homme, la vocation à la filiation de Dieu. […] Le mystère de Noël proclame cette dignité inviolable de l’homme avec une vigueur et une autorité sans appel qui dépassent infiniment celles auxquelles pourraient parvenir toutes les déclarations possibles des droits de l’homme.» (Pie XII, Message de Noël 1944)

M. Poisson face à cette jeunesse qui ne veut plus de ces arrangements de circonstance, changez de discours et soyez à la hauteur de l’événement historique dont vous êtes l’un des acteurs !

 

A suivre…

 

 



20/08/2013
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