Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Positionnement (suite) : Mgrs Nourrichard, Fonlupt, Rouet et Wintzer

Avant d’aborder le cas de l’archevêque de Rouen, nous traitons ici rapidement le cas des trois évêques cités par dame de Gaulmyn, évêques qui, selon elle, seraient victimes de la violence des propos de ces sites qui se disent catholiques : Nourrichard, Fonlupt, Rouet-Wintzer.

 

1. Mgr NOURRICHARD

 

Le premier cas est celui de Mgr Nourrichard. Nous donnons in extenso l’information reproduite par « perepiscopus », « Riposte catholique ». Je n’y trouve aucune violence. C’est une information avec photos et une explication historico théologique. Les trois dernières lignes manifestent une situation incompréhensible pour le fidèle lambda. Doit-on, pour être catholique accepter le positionnement de Mgr Nourrichard ? Pour dame de Gaulmyn la réponse est : oui.

 

Le scandale de Mgr Nourrichard chez les Anglicans (suite)

Posté par Maximilien Bernard dans Relativisme le 09 15th, 2010 |

 

"Le site du district de France de la Fraternité Saint Pie X publie aujourd’hui de nouvelles photos montrant la participation active de l’évêque d’Evreux à des pseudo-ordinations de femmes chez les Anglicans. L’abbé de Cacqueray écrit à ce propos :

 

Au début de l’été, Mgr Christian Nourrichard, à la tête du diocèse d’Évreux depuis 2006, a rendu visite à « l’évêque » anglican de Salisbury, le Docteur David Stancliffe, un père et grand-père de famille britannique dont la qualité tant épiscopale que presbytérale est dénuée de toute réalité sacramentelle du fait de son adhésion au schisme – doublé d’hérésie – qui touche l’Angleterre depuis le XVIe siècle. L’Église s’est prononcée de manière définitive sur l’invalidité des ordinations chez les Anglicans par la bulle Apostolicæ Curæ du 18 septembre 1896.

Or, le samedi 3 juillet, Mgr Christian Nourrichard a revêtu les habits de chœur (aube, étole, chape, mitre et croix pectorale) lors d’une cérémonie présidée par le Docteur Stancliffe dans un sanctuaire non catholique.

 

 

 

 

 

Encadré par deux « évêques » réformés, invités eux aussi, il a pris part à la procession et à un simulacre de fausses ordinations. La gravité du scandale s’en est trouvée renforcée dans la mesure où treize femmes, revêtues de chasubles, les recevaient ce jour-là. Loin de regretter la participation de sa tête à une si consternante parodie, le diocèse d’Évreux a relaté les faits dans sa revue sans même rappeler l’invalidité des ordres, l’impossibilité aux femmes d’accéder à la prêtrise, ni les dangers de l’hérésie anglicane pour les âmes. L’importance du dialogue apparaît aussi lourde que la vérité de foi et le souci des âmes sont devenus légers.

 

Comment des fidèles comprendraient-ils qu’il est impossible d’ordonner des femmes lorsqu’un évêque en charge honore de sa présence une telle cérémonie ? Comment réaliseraient-ils que les ordinations anglicanes sont invalides quand Mgr Nourrichard y prend part ? Comment saisiraient-ils qu’on ne peut pas adhérer au schisme et aux hérésies lorsqu’il assiste en habit aux cérémonies de ceux qui les professent ? »

On trouve d’autres photos ici, ici et ici. C’est un énorme scandale. Ajoutons que Mgr Nourrichard, qui accepte de participer à une messe invalide refuse de célébrer la forme extraordinaire dans son diocèse et tente de faire partir le seul prêtre qui célèbre cette messe tous les dimanches."

 

2. Mgr. FONLUPT

 

Le second cas est celui de Mgr Fonlupt. Nous reproduisons ici à nouveau « perepiscopus » et indirectement « Osservatore vaticano ». La dernière partie de l’information fait état de rumeurs. Certes il n’y a pas à ce jour de confirmation. Cependant, si elles se vérifiaient, elles seraient dans le droit fil des libertés  prises par Mgr Fonlupt et qui sont mentionnées dans le corps de l’article. Est-on catholique si on admet qu’il peut exister des rumeurs au sujet de l’orthodoxie doctrinale et disciplinaire de Mgr Fonlupt ? Pour dame de Gaulmyn la réponse est, non.

 

La nomination de Mgr Fonlupt fait du bruit à la Nonciature

Posté par Maximilien Bernard dans Nonce le 05 3rd, 2011 |

 

"Mon confrère d’Osservatore vaticano relève que la nomination de Mgr Fonlupt à Rodez a provoqué une bronca à la nonciature à Paris. Mgr Luigi Ventura a subi son « baptême du feu« :

Il a compris qu’il ne pouvait pas s’appuyer sur le clergé style « années de plomb »… mais que, par ailleurs, les « forces vives » du catholicisme français, notamment les clercs « identitaires », n’étaient pas disposés à se laisser piétiner sans rien dire. Bref, Mgr Ventura découvre la réalité du catholicisme français: un petit noyau de clercs et de fidèles « restaurationnistes », qui sont maintenant majoritaires dans les séminaires, et les restes de l’antique puissance des clercs des années 1970, qui continuent à contrôler le noyau dirigeant de l’épiscopat, mais qui, numériquement, ne opèsent plus grand-chose.

Effectivement, les lettres, messages, coups de téléphone se sont succédés à la nonciature, auprès du personnel diplomatique en charge de la coordination des nominations épiscopales. Dans un article du 6 avril, je faisais état de l’onde de choc qu’avait provoquée dans une grande part du clergé la nomination de François Fonlupt, poulain de Mgr Simon, archevêque de Clermont-Ferrand.

Il est proprement effarant qu’en 6 ans de pontificat de Benoît XVI on ait pu élever à l’épiscopat ou promouvoir à des sièges importants une brochette aussi impressionnante de purs produits des appareils diocésains « esprit du Concile » : Mgr Nourrichard à Évreux, Mgr Mousset à Pamiers, Mgr Moutel à Saint-Brieuc, Mgr Mathieu à Saint-Dié, Mgr Grua à Saint-Flour, Mgr Grallet à Strasbourg, Mgr Ulrich à Lille, Mgr Kalist à Limoges, Mgr Pontier à Marseille, Mgr Jacolin à Mende, etc.

Certes, cela a permis de nommer aussi une pincée d’évêques comme Mgr de Kérimel à Grenoble, Mgr  Scherrer à Laval, Mgr Ginoux à Montauban, Mgr Aillet à Bayonne, Mgr Castet à Luçon, etc. Mais, outre le fait que ces derniers sont d’une prudence de Sioux s’aventurant hors de leurs réserves, il faut aussi se souvenir des nominations d’évêques auxiliaires, fruits de l’autoreproduction épiscopale, qui auront bientôt nécessairement un siège résidentiel, tels : Mgr Beau et Mgr Nahmias, auxiliaires de Paris, Mgr Souchu, auxiliaire de Rennes, Mgr Azéma, auxiliaire de Montpellier, etc.

A croire que ceux qui recrutent nos évêques se disent que mieux vaut la mort définitive du catholicisme français que de prendre le risque de nominations réformatrices ! Bien sûr, on pourra objecter que certains des évêques néo-soixante-huitards sont capables de changer. On pourra aussi se réjouir du fait que ces néo-soixante-huitards sont une version plus édulcorée de l’épiscopat soixante-huitard qui a précédé. C’est généralement vrai. C’était vrai avant la nomination du Père Fonlupt. Les responsables des nominations épiscopales sont tombés des nues quand on leur a expliqué que cet homme, au demeurant sympathique et humainement plein de qualités, pratiquait les cérémonies de bénédiction à l’église à l’occasion du « mariage » des divorcés remariés, qu’il organisait sans problème des absolutions collectives (le diocèse de Clermont est de ce point de vue en pointe), et qu’il orchestrait des liturgies « tralala », avec rondes de petites filles autour de l’autel au moment de la prière eucharistique : « Entrez dans la danse, voyez comme on danse, sautez, dansez, concélébrez comme vous voulez » ».

Mon confrère poursuit :

Mais le pire est peut-être à venir. Il se murmure dans les sacristies (et jusque dans les couloirs de la nonciature) qu’à côté d’un respect plus qu’aléatoire des normes disciplinaires et sacramentelles de l’Eglise romaine, le nouvel évêque de Rodez aurait laissé des traces de propos franchement hétérodoxes. A l’heure où j’écris, il s’agit de rumeurs – à moins qu’un lecteur d’OV ne dispose des textes en question – mais imaginez que, dans les semaines à venir, en guise de cadeau de « joyeux avènement », soient publiés deux ou trois textes « sapiens haeresim » du nouvel évêques, les services de l’avenue du Président Wilson auraient bonne mine!

Cela ferait désordre, c’est le moins que l’on puisse dire."

 

3. Mgr. WINTZER

 

Le troisième cas concerne l’administrateur apostolique du diocèse de Poitiers, Mgr Wintzer qui assure les affaires courantes après la retraite de Mgr Rouet. Par le truchement de « perepiscopus » et de « Benoit-et-moi », nous avons ici des précisions sur le catholicisme de Mgr Rouet et en même temps sur Mgr Wintzer. Comme administrateur il entend continuer, l’œuvre de Mgr Rouet. Il s’agit du communiqué du 27 septembre 2011. Est-on catholique si on refuse le positionnement de Mgr Rouet et celui de l’administrateur apostolique ? Pour dame de Gaulmyn, non.

Précisons que, « perepiscopus » a donné un billet tout à fait favorable à Mgr Wintzer, le 21 décembre 2009 pour son acceptation de la forme extraordinaire.

On ne saurait  dire de même pour « l’accueil » que Mgr Wintzer a réservé à l’arrivée de l’Institut du Bon Pasteur dans son diocèse.

Mgr Pascal Wintzer, un évêque « accueillant »

3 août 2011 | | Publié par: Maximilien Bernard

"Voici le communiqué de l’administrateur apostolique de l’archidiocèse sede vacante de Poitiers :

La semaine dernière, j’ai appris que l’abbé Philippe Laguérie, supérieur général de l’Institut du Bon Pasteur, résidait dans les environs de Poitiers depuis quelques temps.  Il a pris l’initiative de me rencontrer pour m’annoncer cela. Cependant, la nouvelle m’était parvenue quelques jours auparavant. De cette résidence, due à un soutien amical à la personne de l’abbé Laguérie, celui-ci exerce sa mission au service de l’Institut du Bon Pasteur dans les divers lieux, en France et ailleurs, où cet Institut a été appelé. Deux ou trois personnes résident avec lui, qui l’assistent dans l’exercice de sa responsabilité. L’abbé Laguérie est ici en tant que citoyen français. Comme tel, il bénéficie de la liberté d’installation et de résidence. Si la loi civile est respectée, j’émets des réserves tout au moins quant aux bonnes pratiques ecclésiales. Ni l’abbé Laguérie ni l’Institut du Bon Pasteur n’ont été appelés à venir dans le diocèse de Poitiers, ils n’y exercent donc aucune charge pastorale.

Il est vrai que, dans le diocèse de Poitiers, les charges pastorales sont bien souvent confiées aux laïcs…

Je relève tout de même cette perle « L’abbé Laguérie est ici en tant que citoyen français. Comme tel, il bénéficie de la liberté d’installation et de résidence. » Est-ce à dire que si l’abbé Laguérie était citoyen d’un pays africain, Mgr Wintzer aurait réclamé son expulsion manu militari ?"

 

 

L’ironie finale est-elle un propos violent ? La violence n’est-elle pas dans le rejet de Mgr Wintzer qui semble celui d’un prêtre constitutionnel qui vient de prêter serment  à la constitution civile du clergé en 1790 !

 

Mgr Rouet, allié de Golias

Posté par Maximilien Bernard dans Opposition au Pape le 07 29th, 2010 |

"J’avais évoqué le triste entretien donné par l’archevêque de Poitiers dans Le Monde le 3
avril dernier
.

Sur le site Benoît-et-moi, on découvre aujourd’hui la réponse d’un fidèle à Mgr Rouet,
citant ce blog. En voici un extrait :  

« j’ai pris, après avoir prié et réfléchi, la décision de vous écrire pour réagir à la publication de vos propos dans le quotidien Le Monde, dans lequel vous paraissez vous employer à critiquer,
fort de votre rang et de votre prestige, l’action et la personnalité du Saint-Père : « Depuis quelque temps, l’Eglise est battue d’orages, externes et internes. On a un pape qui est plus
théoricien qu’historien. Il est resté le professeur qui pense que quand un problème est bien posé, il est à moitié résolu. Mais dans la vie, ce n’est pas comme cela ; on se heurte à la
complexité, à la résistance du réel. » Vous dénoncez tout particulièrement le «centralisme romain» et son «réseau de dénonciations», ainsi que des dérives identitaires et

revendicatives que vous n’hésitez pas à assimiler à celle des intégristes islamistes. Si je ne me trompe pas, Monseigneur, les fidèles que vous visez par ces critiques sont ceux qui
manifestent la volonté de rénover l’Eglise par l’expérience de la Tradition, la réaffirmation des dogmes principaux et la restauration de la liturgie, les fidèles de la «génération
Jean-Paul II» et ceux de la «génération Benoît XVI», comme on le dit aujourd’hui.  

Mais il me plairait beaucoup de savoir pourquoi un fidèle qui réclame le mariage des prêtres, le sacerdoce universel luthérien, le rejet de la Tradition, est un « laïc engagé » tandis que
celui qui soutient le Pape, demande la Messe de saint Pie V ou la messe de Paul VI célébrée conformément aux rubriques et aux instructions romaines, le catéchisme catholique et une pastorale un
peu plus visible est un « intégriste identitaire » responsable de l’éloignement de la société pour l’Eglise et enfin de tous les maux. Il est vrai que certains catholiques sont enclins à

critiquer les évêques.  

Mais s’il me fallait donner l’exemple d’un mouvement s’adonnant systématiquement au dénigrement de l’épiscopat, ce ne serait pas de Perepiscopus dont je parlerais (..) mais de
Golias : voici une revue, dont on ne dira pas (c’est le moins qu’on puisse dire) qu’elle est « tradi », qui régulièrement se permet de noter les évêques et d’en calomnier beaucoup en les

traitant de tous les noms. Il est vrai, Monseigneur, que Golias vous coiffe de cinq mitres ; mais je ne puis croire que votre tête en soit alourdie et votre jugement altéré.
Golias a traité certains de vos frères dans l’épiscopat de « calamités épiscopales » ; tel évêque est « médiocre » ; un autre est « nul » ; un autre encore est «
autiste » ou « inquiétant » ; la nomination de tel jeune évêque est présentée comme « dangereuse » pour l’Eglise de France ; quant à tel évêque ne faisant pas
profession de progressisme, son discours doctrinal est évidemment « simpliste ». Cela est-il vrai, oui ou non ? Cela n’est pas faire des « fiches », des « dossiers » contre les
uns ou les autres, selon votre expression ? J’ai même entendu dire que la même revue avait dressé la liste des pestiférés qui s’étaient rendus coupables d’avoir célébré la messe dans le

rite de saint Pie V.  

Alors, Monseigneur, pourquoi, si vous désapprouvez tant ces « comportements » chez les catholiques qui soutiennent le Saint-Père, ne condamnez-vous pas les calomnies proférées par Golias
? Pourquoi ne les mentionnez-vous pas ? Je ne puis croire que vous n’en soyez pas informé. Il est vrai, Monseigneur, que vous avez reçu bien plus de louanges de Golias que de Paix

Liturgique. Mais si quelque « tradi » a pu relever contre vous quelque grief, n’est-ce pas également que vos propos sont parfois équivoques, jusque dans ceux que vous livrez à la presse,
c’est-à-dire à tous ? [...]  

Quand je vous entends dénoncer le « centralisme romain » et décrire le Saint-Père comme un vieillard sénile qui n’a rien compris à la réalité des problèmes, je m’interroge sérieusement ;
de même que je m’interroge en trouvant sur le site de votre diocèse un texte de l’abbé Blanchard pour le moins effarant, qui nie la réalité de la Présence de Notre-Seigneur dans le
Saint-Sacrement. Monseigneur, ce texte est un outrage au Saint-Père, qui n’a jamais cessé de nous exhorter à adorer le Corps de Jésus-Christ, c’est un outrage à toute la théologie

catholique, à tous les martyrs morts pour la Messe, parce qu’ils croyaient à la Présence réelle ; à une multitude de fidèles et de saints, au saint curé d’Ars, au saint Padre Pio, à saint Thomas
d’Aquin ; c’est un outrage enfin à Notre-Seigneur Lui-même, bafoué dans le sacrement de Sa charité. Monseigneur, vous êtes un prêtre, un homme ordonné pour aimer le Cœur de Jésus, vous êtes un
évêque, un veilleur de la foi catholique héritée des apôtres : ne pouviez-vous pas, par une réprimande paternelle, mais ferme, empêcher ce prêtre de démolir la foi des fidèles ? Et pourquoi,
Monseigneur, jugiez-vous nécessaire de contredire explicitement le Saint-Père quant au mariage des prêtres ? Pourquoi jugiez-vous nécessaire de le traiter par le mépris ? »



13/10/2011
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