Youcoun - 3 - nos conclusions
Relire les articles 1 et 2 sur Youcoun
Quelles conclusions peut-on tirer de l’affaire Youcoun ?
1 A notre connaissance trois blogs catholiques ont rapporté le projet Youcoun. Ils ont souligné l’ignorance de Samuel Grzybowski. Yves Daoudal a montré un aspect de la filiation avec Coexister.
Ils n’ont pu aller plus loin faute de temps. L’urgence créée par la folie législative qui s’empare du gouvernement socialiste, la violence islamiste, les persécutions en France et dans le monde retiennent justement l’attention.
2 Nous avons mis au jour le vaste réseau qui a propulsé Samuel Grzybowski pour en faire un parangon capable de soi-disant expliquer le Concile aux jeunes. Nous avons montré qu’il s’agissait d’une escroquerie. La Croix l’a écrit « Tout en étant attachés à la figure du pape, ils, (ces jeunes qui font bouger l’Eglise de France), cultivent une certaine distance à l’égard de l’institution, et ne sont pas à un paradoxe près ». Et Samuel pour lequel, comme pour Mgr Stenger, l’évêque de Troyes, « aucune religion ne peut plus s’affirmer comme détentrice de la Vérité universelle », a été choisi avec la bénédiction de la Conférence épiscopale française pour expliquer le Concile aux jeunes par une responsable de l’archevêché de Paris!
3 Les évêques vont aller à Rome pour leur visite ad limina. Qui va dire aux Congrégations romaines, qui va dire au Saint Père que l’Eglise de France est contrôlée par ce que Jean Madiran a appelé en son temps le « noyau dirigeant »? Qui va dire que les laïcs sont tenus pour rien et qu’ils n’ont pas droit à la parole à moins de jouer la voix de son maître?
Le 21 septembre, sur le Salon Beige, le Père Serge Thomas Bonino, théologien du pape déclare :
« La foi n’est jamais facile, et chaque époque connaît ses propres difficultés. Aujourd’hui, la foi est surtout menacée par le relativisme ambiant, qui méconnaît le caractère absolu de la Vérité. Nos contemporains ont du mal à comprendre que la foi n’est pas une simple opinion parmi d’autres. Or, quand la foi est vécue sous forme d’opinion, on en prend et on en laisse. L’enseignement de l’Église devient un vaste supermarché où chacun fait ses courses en fonction de ses désirs subjectifs : je prends ce qui me plaît ou me parle… et je laisse tomber le reste. Au lieu d’accepter que la parole de Dieu donne un sens à ma vie, c’est moi qui prétends lui donner un sens acceptable ! Or la foi est au contraire un accueil inconditionnel de la parole de Dieu comme vérité définitive sur Dieu et sur l’homme. [...]
L’acte de foi est la réponse de l’homme à la parole de Dieu, communiquée à travers la prédication de l’Église. Elle n’est pas un vague sentiment sans objet, mais une adhésion de l’intelligence à un contenu intellectuel, à un ensemble de vérités qui définit qui est Dieu et quel est son projet pour l’humanité.
L’acte de foi est la réponse de l’homme à la parole de Dieu, communiquée à travers la prédication de l’Église. Elle n’est pas un vague sentiment sans objet, mais une adhésion de l’intelligence à un contenu intellectuel, à un ensemble de vérités qui définit qui est Dieu et quel est son projet pour l’humanité. »
Très bien, Bravo, j’applaudis des deux mains ! Question mon Père : Pourquoi pendant cinquante ans a-t-on nommé en France une majorité d’évêques qui n’ont pas le courage de la foi ? La preuve c’est que là où de bons évêques ont été nommés, là, la foi et les oeuvres de la foi ont fleuri !
Le relativisme c’est d’abord le silence ou pire la « foi » moderniste des évêques. Toutes les belles exhortations ne remplaceront pas les bons évêques
4 C’est bien de désigner parmi nos adversaires, les francs-maçons, les socialistes, les libéraux, les mondialistes, les européistes et tutti quanti. Mais ne pas voir, ne jamais dire que nous avons au sein de l’Eglise de France un appareil qui se transmet d’une génération à l’autre, qui se coopte et stérilise la foi catholique, c’est accepter que les canaux de la grâce servent à diffuser le relativisme et financer les officines pro-avortement dans le monde !
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