Depart de L.A. Knight - Commentaire No III - Connaissez-vous vraiment le secours catholique ?
N'hesitez pas a relire le texte sur le depart de L.A. Knight, le commentaire No I ansi que le commentaire No II
Daniel Hamiche s’est étonné que les 40 jours pour la vie aux Etats Unis (qui en sont à leur huitième édition) ne soient pas davantage relayés et soutenus en France. Le Salon Beige a bien assuré, E-deo aussi.
Peut-être est-ce plus difficile en France qu’aux Etats Unis de prier devant les avortoirs. Ne pourrait-on trouver une autre forme d’action publique pour s’associer aux campagnes de nos très courageux frères américains ?
Les mouvements pro-vie français, très motivés, sont-ils isolés ou débordés par une activité intense ?
Il faut dire que dans le camp catholique, l’évangile de la vie est très loin de faire l’unanimité et certains pour excuser les évêques font même l’impasse sur la responsabilité de l’épiscopat dès 1974 ! Cependant, aujourd’hui , quelques évêques ont foncé sur le problème de la bioéthique et l’euthanasie et il y a eu de belles et bonnes déclarations. Mais sur l’avortement… rien ou si peu !
Vingt cinq évêques sur plus de deux cents, si l’ont inclus les « émérites », pour soutenir la marche pour la vie, c’est à la fois ridicule et honteux.
Si nous poussons notre analyse un peu plus loin, la question qui se pose est la suivante : avons-nous vu les mouvements catholiques officiels se mobiliser, es qualité, pour la vie. L’épiscopat revendique 400 000 militants de toute obédience regroupés dans une multitude de mouvements. En dehors des AFC (et pas partout), où étaient-ils le 27 janvier ? Ont-ils reçu des consignes ? Les chefs ont-ils été contactés ? L’archevêché de Paris a-t-il rameuté les fidèles ? On leur a peut-être dit que c’était politique et donc un choix personnel ? A l’évidence la majorité des catholiques n’est pas dans le coup. Imaginez que, Le Pèlerin qui revendique un million de lecteurs, ait lancé une campagne de participation à la marche !
Vous avez raison, il ne faut pas rêver !
Quoiqu’il en soit, le combat pour la vie est nécessairement multiforme et nécessite une stratégie qui doit prendre en compte tous ceux qui sont nos adversaires dans cette gigantesque bataille. Les uns sont immédiatement visibles : francs-maçons, parlementaires, élus en tout genre, groupes de pression etc…Les autres sont, comme dit Saint-Paul, les faux-frères qui sous couvert de charité propagent le gaucho-mondialisme avec l’argent des fidèles.
Si l’on compare le mandat donné par Jean-Paul II à Caritas Internationalis lors de sa reconnaissance juridique et certaines de ses pratiques actuelles, on ne manque pas de constater une dérive ahurissante !
« Au cours de la Dernière Cène, la veille de sa Passion, le Seigneur Jésus a laissé une consigne précise à ses Apôtres: «Je vous donne un commandement nouveau: vous aimer les uns les autres; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres» (Jn 13, 34). Soutenue par ce mandat, l'Eglise a annoncé l'Evangile et a dispensé la grâce des sacrements, en se préoccupant toujours d'accompagner son action par le témoignage de l'amour. Ainsi, dès le début, la vie de la communauté chrétienne a été caractérisée par l'exercice concret de la charité, exprimée en particulier dans l'attention à l'égard des pauvres et des faibles (cf. Ac 2, 42-47). Depuis presque deux siècles, sont apparus dans le domaine diocésain et paroissial des groupes qui ont par la suite pris le nom de Caritas, en poursuivant l'objectif d'assister ceux qui se trouvaient dans des situations de besoin. »
Pas d’ambiguïté. Depuis les origines du christianisme jusqu’à aujourd’hui c’est toujours Caritas in Veritate, la Charité dans la Vérité.
Or, nous allons constater, une déconnection radicale tant au niveau international qu’au niveau national français, de l’action humanitaire de Caritas Internationalis et du Secours catholique (Critas France) avec l’annonce de l’Evangile.
Pas besoin de chercher bien loin ! Dans sa « Lettre de Rome » de février 2011, la Secrétaire Générale, Lesley-Anne Knight qui vient d’être remerciée, écrit :
“L’un des immenses privilèges de mon poste de Secrétaire générale d’une confédération mondiale est de pouvoir rendre visite à nos organisations membres à travers le monde et voir en personne comment l’Eglise englobe tant de cultures différentes.
En février, j’étais à Edmonton, au Canada, auprès de la Caritas nationale, Développement et Paix. Je me suis jointe à son Directeur, Michael Casey, au Président de Caritas Internationalis, le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, et à l’archevêque Richard Smith dans sa cathédrale, la basilique St-Joseph, pour parler du développement international et de l’injustice sociale.
“Elaborer une approche plus inclusive de l’intervention dans les situations d’urgence est l’un des principaux objectifs de Caritas,” a affirmé le cardinal Oscar Rodríguez Maradiaga aux participants. “Mais ce n’est pas notre seule tâche, nous devons aussi éduquer les communautés et encourager le travail bénévole.”
Cette approche a été à la base de l’intervention de Caritas à la suite du tremblement de terre qui a frappé le Chili, il y a un an, le 27 février 2010. Caritas Chili a apporté des secours vitaux lors de la phase initiale, par le biais de son réseau de bénévoles paroissiaux. A présent, dans la phase de reconstruction, les gens sont formés aux techniques de construction, une compétence qui les aidera à entretenir leur maison dans les années à venir.
L’année dernière, l’une des pires catastrophes humanitaires qu’on n’ait jamais enregistrée est survenue, touchant trois fois plus de personnes qu’en 2004, l’année qui a vu le tsunami asiatique. 2011 semble poursuivre sur cette pente, avec des gens pris au piège en Afrique du Nord, en Côte d’Ivoire et en Nouvelle-Zélande, tragiquement touchée par le séisme. Le nombre des catastrophes devrait continuer à augmenter encore dans les années à venir à cause des effets de changements climatiques qui forcent un plus grand nombre de personnes de quitter leur maison.
Les changements climatiques et les migrations ont été des sujets-clés pour les délégués de Caritas lors du 11ème Forum social mondial à Dakar, au Sénégal, en février. Dans un atelier sur ‘les changements climatiques et la migration forcée’, organisé par Caritas Internationalis, les orateurs ont présenté des études de cas concernant le Niger, le Bangladesh et le Sénégal, ainsi que des modèles, venant du Cambodge et de la Zambie, pour s’attaquer à la question.
Caritas est en train de mettre à jour Edification de la paix: un kit d’outils pour formateurs sur le web, dans les versions française et espagnole, lancées en février après le succès du site en anglais. Ces sites visent à fournir une collection d’outils faciles à utiliser dont les formateurs peuvent se servir pour créer des ateliers et promouvoir la paix. Un grand merci à Caritas Uruguay qui a traduit le site anglais en espagnol.
Dans les semaines à venir, l’équipe du Secrétariat général se focalisera sur l’Assemblée générale de Caritas Internationalis, prévue du 22 au 17 mai, qui réunira les représentants de nos 165 membres et célébrera notre 60ème anniversaire. Le programme provisoire, les affiches et la prière préparatoire ont été déjà envoyés aux membres. Nous avons choisi le psaume 146 comme guide et source d’inspiration, joignez-vous donc à nous, quel que soit l’endroit où vous êtes, pour prier pour le succès de l’Assemblée générale qui aura à cœur les pauvres.”
Pas un mot d’une quelconque activité évangélisatrice même connexe.
Même chose lors de la Journée Européenne du Développement à Bruxelles, le 6 décembre 2010. Le Docteur Lesley-Anne Knigth est déclarée Ambassadeur de l’Union Européenne pour l’année européenne de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
Mais évidement, le lecteur du « Totalitarisme Pastoral » aura immédiatement retenu la participation active de Caritas Internationalis au Forum Social Mondial (FSM) de Dakar en février dernier.
Qu’est-ce le FSM ?
Dans le deuxième chapitre de notre livre intitulé « Le CCFD et la mondialisation, le Forum social Mondial », j’ai montré l’origine du FSM .
J’ai décrit et présenté , et je crois être le seul à l’avoir fait à ce jour, toutes les associations fondatrices et les idéologues qui ont monté ce contre Davos marxisto-gauchiste, ce grand happening, ce woodstock de la gauche orpheline de l’Union Soviétique. J’ai cité le délire de Monseigneur Descubes, archevêque de Rouen qui osait affirmer après le FSM de 2005 que le FSM était « dans la droite ligne de l’évangile ».
En 2011 c’est Monseigneur Emmanuel Lafont, évêque de Cayenne qui a pris le relai épiscopal : « Les organismes catholiques ont une voix à faire entendre au FSM – qu’ils ont de par la Bible et la révélation de Jésus Christ – et un regard particulier sur la personne humaine et sur l’humanité. En tant que chrétiens, nous devons nous faire entendre ; comme il est important pour nous d’écouter ce que d’autres religions ou d’autres conceptions philosophiques ont à dire… C’est ensemble que nous parviendrons enfin à renverser ce grand mammouth qu’est une mondialisation où l’argent est roi, où l’individu est de moins en moins invité à s’intéresser à ses frères et sœurs et qui nous mènera à la catastrophe. »
Mais la palme de la démagogie revient cependant sans conteste au Cardinal Archevêque de Dakar, Monseigneur Théodore-Adrien Sarr. A la demande de ses prêtres, il a accepté “de célébrer une « messe d'ouverture du Forum Social Mondial ». Il a souhaité que la messe n'ait pas lieu dans sa cathédrale, mais dans l'église d'une paroisse populaire. Dimanche 6 février, l'église des martyrs de l'Ouganda, pourtant vaste, était pleine à craquer. Des membres des pays chrétiens d'Europe et d'Amérique présents au FSM avaient rejoint les paroissiens de Dakar.”
L’Eglise est-elle plus près des pauvres lorsque la messe est dite dans une paroisse populaire ? Oui, nous en sommes arrivés là ! La messe comme signe de ralliement du gauchisme planétaire !
De son côté, Clémence Richard, chroniqueuse du Secours catholique français au FSM raconte :
« Le Forum social mondial, depuis sa création en 2001 à Porto Alegre, est un espace de débat, d’échange d’expériences et de formulation de propositions, ouvert aux représentants de la société civile du monde entier. Il propose une alternative sociale au Forum économique mondial qui se déroule chaque année à Davos en Suisse. Le Forum social mondial se donne pour objectif de placer l’homme, et non la seule économie, au centre des préoccupations mondiales. En ce sens, il correspond pleinement aux principes d’action du Secours Catholique Caritas-France et à la doctrine sociale de l’Église qui visent à favoriser la justice sociale et le respect de la dignité humaine. »
Propositions.
« L’idée qui émerge à l’issue de l’ensemble des ateliers est la fondation d’un collectif sur une base internationale afin d’affronter les défis à venir prochainement. Cette plateforme interviendrait comme un observatoire international sur les domaines de l’état de droit, de la souveraineté, de la participation citoyenne, etc. », annonce Grégoire Niaudet, l’un des chargés du plaidoyer au Secours Catholique, faisant référence aux nombreuses élections prévues en 2012.
« Nous espérons que l’élection qui aura lieu en 2012 en France marquera le début de la fin de la Françafrique », poursuit Grégoire Niaudet.
Les associations proposent qu’une vigilance de la société civile en France et en Afrique soit mise en place concernant les scrutins nationaux et que des plaidoyers pour la justice se tiennent dans les capitales africaines. « Nous devons également créer une plateforme pour définir la légitimité d’un scrutin. Nous proposerons cette définition aux responsables publics qui, pour la plupart, considèrent qu’un chef d’État est légitime lorsqu’il a été élu sans prendre en considération la corruption », poursuit Grégoire Niaudet.
Fabrice Tarrit, quant à lui, suggère aux pays africains de mettre en place des comités citoyens pour discuter des élections. Un Africain propose également la création d’un collectif d’ONG africaines, qui donnerait un avis prépondérant sur les observateurs européens lors de la tenue d’élections. »
Révoltes populaires.
« Nous assistons à une crise des indépendances, à une crise de la dette, etc. Mais en même temps que monte la dictature, la résistance des peuples se renforce. Les révoltes populaires en Tunisie et en Égypte montrent à travers leur Intifada, que les peuples peuvent, même dans des conditions impossibles, s’imposer sur le devant de la scène et imposer aux régimes dictatoriaux non pas de disparaître mais de s’adapter aux demandes du peuple », lance Gustave Massiah, membre du comité international organisateur du FSM.
Un appel à l’espoir pour le peuple africain.
A la suite de l’assemblée, les participants sont allés manifester devant l’ambassade égyptienne, symbole de leur soutien au peuple égyptien à l’heure où Hosni Moubarak, le président égyptien, démissionnait.
L’appui idéologique vient des Amis de La Vie (pas les pro-vie, ceux de La Vie ex-catholique) alliés naturels du gauchisme à la sauce catho.
« Le prochain Forum social mondial (FSM) se réunira à Dakar, du 6 au 11 février 2011. Les Amis de La Vie y seront présents. C'est une tradition, mieux, une conviction !
Plusieurs dizaines de membres ont déjà fait le déplacement à Porto-Alegre, Mumbaï, Nairobi, Belem... Pour 2011, direction donc le Sénégal, au cœur de l'Afrique noire francophone. Pourquoi les FSM ? Le premier FSM est né au Brésil, en 2001, à Porto Alegre.
Un groupe de militants voulait montrer que, face au Forum économique de Davos, rassemblant les dirigeants économiques du monde, les peuples pouvaient proposer des solutions alternatives. Le succès des “altermondialistes” surprend : 10 000 personnes en 2001, 100 000 en 2003, 150 000 en 2004, à Mumbaï (Inde), 100 000 encore en 2010 à Belem (Brésil), avec des milliers d'organisations du monde entier.
Pour le Forum de Dakar, les Amis de La Vie travailleront en coopération avec le Secours catholique et le CCFD, ainsi qu'avec la Délégation catholique pour la coopération (DCC). Nous préparerons un séminaire, réalisé sur place. Nous allons en arrêter rapidement le thème. Les idées ne manquent pas : La crise, l'Afrique face à elle même et au monde, le refus des hégémonies...
L'association donnera une large place aux jeunes. Nous comptons sur une délégation d'une cinquantaine de personnes, dont une vingtaine de jeunes, qui rencontreront des jeunes sénégalais : des lycéens de Valence (certains étaient déjà venus à Belem), des jeunes des Yvelines, des volontaires de la DCC en poste à Dakar, qui nous ouvriront aux réalités africaines »
Participation financière !!!
Le FSM est, entre autre, le rendez-vous mondial d’un très grand nombre d’organisations caritatives catholiques et protestantes principalement d’Europe et d’Amérique du Nord et elles participent à son financement. Avec d’autres, le Secours Catholique français membre de Caritas Internationalis a fait bien mieux !
En 2005, directement issu du FSM est né le Forum Mondial de Théologie et Libération où tous les ténors de la révolution écolo-gaucho-catho-protestante se retrouvent. Il a lieu tous les deux ans.
En 2007, le Secours Catholique a financé ce forum de la théologie de la Libération.
Le président de l’époque était Pierre Levené, le Secrétaire Général Daniel Viénot qui sera Président de Caritas Internationalis de 2005 à 2007, et le trésorier François Micol.
Ce qui n’est pas rassurant et montre l’étendue des dégâts c’est que Missio, (Œuvre catholique missionnaire du diocèse de Munich des œuvres pontificales missionnaires), Misereor (le CCFD allemand), les Anglais, les Canadiens (Developpement and Peace), sont les financeurs (souvent à plusieurs reprises) de ses assises anticatholiques.
En 2007 précisément, voici l’affiche officielle du Forum Social Mondial. Cette affiche abominable prétend dénoncer le fondamentalisme de l’Eglise catholique qui est contre la contraception et l’avortement
En 2011, Caritas Internationalis a proposé aux 60 000 participants un atelier de travail intitulé :
Le Changement climatique et les migrations forcées.
Cher lecteur, vous êtes sans doute impatient de savoir quels « politiques » ont honoré de leur présence le FSM de 2011.
Outre tous les leaders d’Amérique Latine fils spirituels de la théologie de la Libération dont le plus célèbre, LULA est un ancien syndicaliste converti au mondialisme, sont venus à Dakar : Martine Aubry, Harlem Désir, Benoît Hamon, Jean-Christophe Cambadélis, Pouria Amishahi, Jean-Marc Germain, David Assouline, Henri Weber et Lauriane Deniaud du Parti Socialiste ; mais aussi, Pierre Laurent du PCF et les très connus Eva Joly et Olivier Besancenot.
Mais au fait qui est le président actuel du Secours Catholique ?
Il s’appelle François Soulage. Nous avons donné une biographie de ce personnage dans le chapitre V de notre livre. Militant syndicaliste à la CFDT, membre du PSU puis du PS etc…Il est en poste depuis le 11 février 2008 avec la bénédiction de l’épiscopat.
D’où vient cet assourdissant silence ?
Si le Secours catholique ne s’est pas manifesté beaucoup pour la vie c’est peut-être à raison de l’appartenance politique de son président. Cher lecteur, posez donc la question aux braves gens qui se dévouent au service des déshérités de votre diocèse. Au FSM, François Soulage était en famille.
Petit détail, il est aussi membre au Conseil Pontifical COR UNUM ! Il a été nommé par Benoît XVI le 25 juillet 2008.
Les évêques français peuvent-ils réagir devant pareille confusion ? Très difficile car une part de la quête nationale du Secours catholique est reversée à la Conférence épiscopale.
Voici ce qu’on lit aux pages 68-69 du Rapport de la Cour des Comptes sur les comptes d’emploi 2002 à 2004 des ressources collectées auprès du public par le Secours Catholique.
« La subvention à l’Union des associations diocésaines de France
Depuis 1970, le Secours Catholique versait, à la demande de la Conférence des évêques de France, une subvention à l’Union des associations diocésaines de France. Ce versement - d’un montant annuel global d’environ 500 000 € - remplaçait un prélèvement opéré au profit de l’épiscopat sur le produit des quêtes réalisées dans les églises au profit du Secours Catholique.
ASSOCIATION « LE SECOURS CATHOLIQUE »
Lors d’une réunion tenue le 12 février 2003 avec le secrétariat général de la Conférence des évêques de France, le Secours Catholique a soulevé la question de la conformité de ce financement aux finalités que lui assignent ses statuts : « Le problème de fond réside dans le fait que le Secours Catholique ne peut financer des activités autres que caritatives, alors que, par définition, les associations diocésaines ont un but exclusivement cultuel. […] Il n’est pas douteux qu’en mettant les lieux de culte à la disposition du Secours Catholique pour sa quête annuelle, celui-ci a bénéficié d’un soutien considérable sur le plan matériel comme sur le plan moral. […] Il est proposé de maintenir un même montant global de versement au profit de la Conférence, sous réserve que celle-ci justifie de son utilisation au profit d’actions caritatives pour lesquelles elle peut être un intermédiaire légitime mieux placé que le Secours Catholique. »
Dans une note adressée le 19 mai 2003 à la Conférence des évêques de France, le secrétaire général du Secours Catholique l’a invitée à suivre la procédure habituelle de demande de subvention à un organisme tiers. Il a confirmé que le montant annuel de la subvention « serait d’environ 500 000 € pour 2002 et 2003 », puis « revu chaque année en fonction des besoins (de la Conférence) et de la situation financière délicate (du Secours Catholique) », et que la Conférence aurait à adresser au Secours Catholique « les justificatifs de l’utilisation des fonds, un rapport financier et un rapport d’activité ». Pour l’année 2004, les associations et mouvements ont proposé séparément au Secours Catholique des activités ou des projets pour lesquels ils souhaitaient une participation financière. La Conférence des évêques a seulement présenté des demandes de financement pour les institutions et structures d’Église venant en appui aux activités du Secours Catholique. Les justifications de l’utilisation des fonds ont été transmises au Secours Catholique.
En définitive, la Cour constate que, depuis 2002 le Secours Catholique s’efforce de s’assurer que les subventions sont accordées à des organismes pour des activités caritatives, conformes aux finalités que lui assignent ses statuts et aux objectifs pour lesquels il procède à des appels à la générosité publique. Elle appelle son attention sur la nécessité pour lui de disposer, de la part des organismes subventionnés, de justificatifs détaillés et complets qui lui permettent de vérifier cette conformité. »
L’Etat de son côté finance « Les Cités du Secours Catholique ».
La trilogie Conférence épiscopale, Secours catholique avec président socialiste et financement d’Etat est peut-être la raison d’une certaine discrétion…
A titre indicatif en 2004 les ressources du Secours Catholique s’élevaient à 120 Millions d’euros
Il y a quelques décades, Jean Madiran avait remarqué que l’action catholique produisait essentiellement des électeurs de gauche. Aujourd’hui on peut affirmer que l’appareil caritatif catholique français est, en France, la colonne vertébrale de la gauche électorale, toutes tendances confondues.
Dans les semaines qui viennent nous donnerons le CV de dame L.A. Knight, nous reviendrons sur le CCFD et nous montrerons les Réseaux et Relais qui comme une pieuvre géante étranglent la religion catholique dans notre pays.
A bientôt
N'hesitez pas a relire le texte sur le depart de L.A. Knight, le commentaire No I ansi que le commentaire No II
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