Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Dissimulation des sources de la théologie du pape François - 8

 

Dissimulation des sources de la théologie du pape François - 8

 

 

 

Il y a plusieurs   façons de dissimuler la vérité. Les analystes de la désinformation les ont abondamment décrites ;

Pour ce qui concerne les sources de la théologie du pape, elles sont variées.

 

La première consiste à donner un titre sans dire ce qu’il cache.

 

 I - Exemple : le professeur du père Bergoglio, Juan Carlos Scannone, toujours de ce monde, déclare  que « la théologie du peuple », branche de la théologie de la libération, « est la base de ce que fait et de ce que dit le pape François » (europapress 10/02/2017).

 

Qui sait aujourd’hui ce qu’est la « théologie de la libération » ? Qui connaît cette branche intitulée « théologie du peuple » ?

A notre connaissance aucun article de fond n’est paru en français sur le sujet, sinon quelques articles superficiels qui recopient des « digests » en espagnol.

La lamentable situation de l’intelligence catholique dans notre pays explique cet état de chose.

 

II - Les papes, depuis fort longtemps, n’avaient pas l’habitude d’annoncer qu’ils apportaient avec eux leur propre théologie ! En voici un qui dès le balcon de Saint-Pierre annonce la couleur.

 

Cette dissimulation tient bien sûr à l’ignorance mais surtout de la non- curiosité. Au fur et à mesure que les jours passent le sujet devient ultra-sensible … donc on se tait !

 

III -  Peu nombreux, mais très courageux quelques cardinaux, évêques et prêtres ont décrit abondamment les effets de cette théologie sur le mariage, la communion des divorcés remariés, l’œcuménisme, l’intercommunion…etc.

 En France, c’est profil bas. Silence absolu ! Nous ne connaissons qu’un seul prêtre qui ait osé associer son nom à cette petite phalange héroïque.

Cependant si tous exposent avec rigueur et foi les aberrations pontificales, aucun ne cherche la source de celles-ci.

 

IV – Alors que l’on présente la théologie du peuple comme une branche « plus catholique » que sa sœur aînée, la théologie de la libération, il est manifeste que les réalisations pontificales comblent toutes les espérances les plus radicales des adeptes de la théologie de la libération.

On peut se reporter entre autres aux déclarations de Gutierrez, de Boff ou de Sobrino. Ces mêmes réalisations désespèrent les fidèles attachés à l’Eglise de toujours !

                                                           …

 

Heureusement que les Italiens catholiques, les Américains et les Espagnols sont moins lâches que les Français !

 

Sur le Blog de Sandro Magister, Settimo Cielo, nous découvrons une conséquence visible de la théologie du peuple. (22 févier 2017)

 

C’est si énorme que l’article commence par ces mots : «  Incroyable mais vrai ! »

 

Ce qui est vrai c’est que le dernier général des Jésuites, qui ne peut l’être qu’avec l’accord du pape, le père Arturo Sosa Abascal, vénézuélien, adepte de la théologie de la libération, veut réinterpréter l’Evangile… sur l’indissolubilité du mariage !

 

« Parce qu’il n’y avait pas de magnétophone pour enregistrer les paroles de Jésus et qu’il faut examiner les paroles et les replacer dans le contexte historique ce qui signifient qu’elles n’ont pas de valeur absolue. »

 

 

Comme le journaliste s’étonne et lui cite les paroles du Christ, « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas », Il répond : «  Je me conforme (me identifico) à ce qu’a dit le pape François. On ne met pas en doute (les paroles du Christ), on soumet au discernement ».

 

L’explication se poursuit. Le jésuite n’aime pas le mot « doctrine » qui  porte avec elle l’image de la dureté de la pierre. La réalité de humaine n’est pas noire ou blanche elle est un développement continuel.

 

Le journaliste : «  Il me semble que pour vous la praxis du discernement a la priorité sur la doctrine ? »

Le jésuite : «  Oui, mais la doctrine est une partie du discernement. Un véritable discernement ne peut effacer la doctrine ».

Le journaliste : « Mais il peut arriver que les conclusions soient distinctes de la doctrine.

Le jésuite : « Bien sûr, parce que la doctrine ne se passer du discernement, pas plus que de l’Esprit-Saint » .

Le discernement ne choisit pas entre diverses hypothèses, met il se met à l’écoute des signes de la présence de Dieu dans l’histoire humaine »

 

Ce discernement n’est pas celui des exercices de Saint Ignace et n’a rien à voir avec le « sentire cum ecclesia » dont le père Kolvenbach successeur du père Arrupe a par ailleurs changé la signification.

 

Nous sommes en plein modernisme !

 

 

Dans un excellent article « Benoit et moi », avait déjà souligné la fausseté des arguties jésuitiques sous le titre, L’hérésie de discernement. (31 janvier 2017).

 

 

« Avec une rhétorique aussi subtile que les plaisanteries d'un vendeur de voitures usagées, Spadaro (directeur de la revue jésuite mondiale Civilta Catolica) ose enraciner l'erreur de Bergoglio dans l'Incarnation, affirmant risiblement que Dieu Incarné représente une humanité « qui n'est jamais fixée ou trop claire », signifiant que l'application de l'enseignement moral du Christ n’est « jamais trop fixé ou clair ». Bergoglio s'appuie sur cet homme ecclésiastique, rempli de comptes Twitter, pour tromper les fidèles en acceptant le blasphème et le relativisme moral comme un enseignement du Magistère authentique.

Qu'est-ce que c’est cela sinon encore une renaissance de l'hérésie gnostique qui s'est manifestée sous une forme ou une autre dans toute l'histoire de l'Église ? C'est le gnosticisme des Pharisiens qui revendiquaient une connaissance spéciale — le « discernement » — en ce qui concernait l'application de la Loi de Dieu à des « circonstances complexes » comme le divorce et le présumé remariage. Le Pape qui condamne sans cesse le Pharisaïsme — de la part de ceux qui défendent l'enseignement de notre Seigneur contre la tolérance des Pharisiens au divorce — se révèle être le chef d'un mouvement néo-Pharisaïque. Les adeptes de ce mouvement prétendent « discerner », sur la base de leur vision, quels sont les adultères, quels sont ceux qui cohabitent ensemble et aussi quels pratiquants de la sodomie dans des « unions homosexuelles » sont en état de grâce et peuvent recevoir la Sainte Eucharistie et lesquels de ces pécheurs objectifs, d'autre part, doivent continuer à se voir refuser le Sacrement. Mais quels sont les critères de ce « discernement ?»
Réponse : Il n'y en a pas. Il n'y a que la gnose du disciple qui est au courant. »

 

Nous avons  là un exemple à l’état pur de la filiation entre la théologie de libération et de la théologie du peuple.

En fait, il n’y a pas de différence. Ce sont deux pseudo théologies qui véhiculent les mêmes erreurs coulées l’une dans le matérialisme historique et l’autre dans un peuple sanctifié, sans Incarnation ni Rédemption !

 

En 1985, l’Assemblée de l’Eglise latino-américaine, le CELAM, avait mis en garde contre ce discernement révolutionnaire.  Mais les catholiques n’ont pas de mémoire, ils n’ont pas la mémoire des combats anciens, quel dommage ! Historia magistra vitae !

 

 

(A suivre, Le CELAM et le discernement)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



13/03/2017
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