DU NOUVEAU AU MEXIQUE !
Lors de la présentation des preuves du financement par le CCFD d’organismes qui soutiennent l’avortement au Mexique (Le CCFD soutient-il l’avortement au Mexique-2), notamment « Le Centre des Droits Humains Fray Bartolomé de Las Casas »,(en abrégé Fayba),nous avions écrit :
« Depuis le début de l’année 2011, un nouveau président et un nouveau directeur ont été nommés à la tête de Frayba. Le président mérite quelques commentaires.
Il s’agit d’un dominicain, Fray Raül Vera Lopez, évêque de Saltillo. Il n’est pas un inconnu de Frayba puisqu’il a été évêque auxiliaire de Samuel Ruiz de 1995 à 1999 et son homme de confiance. Il connaît tous les rouages de la mécanique révolutionnaire de Chiapas ayant assisté à toutes les opérations de l’EZLN après les accords de paix. Ajoutons que cet évêque a eu les honneurs de Golias le 23 mars 2011 pour le soutien qu’il accordait à un rassemblement de lesbienne, gay, bi et trans ».
Ce personnage dont nous avions signalé l’étrange conduite, est réapparu à la Une de nos amis de LifeSite News le 3 août dernier.
LSN nous apprend que ce qu’il faut bien appeler un évêque, est à la tête de deux organisations qui demandent la dépénalisation de l’avortement et qui luttent pour que des amendements pro-vie ne soient pas inscrits dans la constitution des Etats mexicains. Une de ces deux organisations est FRAYBA l’autre fondée par lui, fait partie des organisations officielles de son diocèse, « Centre des Droits Humains Juan de Larios ».
Le porte parole de FRAYBA a déclaré à LSN : « Nous sommes pour la dépénalisation de l’avortement parce que nous sommes contre la criminalisation des femmes qui opte pour l’avortement. Nous voulons aussi que les que les médecins avorteurs ne soient pas poursuivis » .
Le gouvernement doit-il dans ce cas donner assurer un service de santé ? demande LSN.
« Oui, au nom du droit à la santé comme dans les autres services tels que ceux de la maternité,ou des soin aux malades. Il doit en être de même pour ceux qui choisissent d’avorter cela doit être fait dans de bonnes conditions qui ne mettent pas en danger la vie de la mère. »
Le porte parole, Jaime Armando Gomez revendique la position du Centre : Nous ne sommes pas en faveur de l’avortement mais plutôt en faveur du « droit à la santé ». De son côté, cet évêque( ?), confirme : « La pénalisation de l’avortement c’est la persécution des gens qui avortent ».
Le problème de l’évêque Saltillo c’est qu’il est, -je retiens ma plume-, une sorte de monstre moral et je laisse à ses amis de Golias le soin de présenter son « acte de courage » peu ordinaire :
« Mgr Raul Vera Lopez, dominicain et évêque de Saltillo au Mexique est un prélat qui ne manque pas de courage. Il soutiendra, du 25 au 27 mars, une rencontre organisée par une association LGBT (lesbienne, gay, bi, trans), la « Comunidad San Aelredo » pour faire changer le regard des Mexicains et plus précisément des catholiques mexicains sur tout ce qui n’est pas « hétérosexuel ». Pour en finir avec « les préjugés, l’intolérance, l’hostilité » contre les personnes homosexuelles “ avec son lot de « violences » et de « rejet familial et social . Qui plus est, dans ce cadre aura lieu une messe présidée - et c’est important par Mgr lui-même ! ».
La communauté en question organise des forums sur la diversité sexuelle et elle a des liens habituels avec le mouvement pro-avortement « Catholiques pour le droit de décider » association sœur de « Catholique pour le libre choix ».
On reste confondu !
Noé RIUZ un des fondateur de cette communauté déclare que les prêtres qui conseillent le groupe enseignent que les actes sexuels entre homosexuels ne sont pas des péchés, aussi longtemps qu’ils s’aiment réellement, « as long as the two are really in « love ».
Un de ces conseillers, un prêtre de New York, le père Robert Coogan est membre du conseil pastoral du diocèse de Saltillo .
Des diocésains ont placardé récemment des affiches autour de la cathédrale demandant un évêque catholique. Selon le journal local, la réponse de l’évêque ne s’est pas fait attendre. Le 4 août dernier, l’évêque Vera a porté plainte contre X devant le juge de l’Etat de Coahuila pour « actes d’intimidation commis à son encontre ».
Le nonce, un français, Monseigneur Christophe PIERRE, a fait le nécessaire, l’évêque Raul Vera est attendu à Rome à la fin du mois ou au tout début de septembre. Il devrait rencontrer le cardinal Ouellet Préfet de la Congrégation des Evêques.
Cette effroyable histoire montre à quel point le peuple chrétien est livré aux bêtes !
Mais cette revendication de la dépénalisation de l’avortement a été (et est peut-être encore), soutenue par l’ancien président du CCFD René Valette dans son livre, « Le catholicisme et la démographie. Eglise, population mondiale, contrôle des naissances », pages 164et 165.
Nous avons exposé dans le chapitre IV de Terrorisme Pastoral, « Le CCFD contre l’Evangile de la Vie », l’idéologie de mort véhiculée par l’agence catholique qui a la confiance de l’épiscopat. Je donne ici la citation que l’on trouvera page 129 de mon livre (elle est tirée du livre de René Valette) :
«Pourtant globalement, peu de personne remettent en cause les fondements des propos de l’Eglise sur cette grave question. « L’IVG est le terme mis à une vie, c’est donc un mal en soi comme l’est toute suppression de vie. Il est cependant des personnes catholiques et non-catholiques qui, tout en reconnaissant que le fœtus est incontestablement une vie, ajoutent aussitôt qu’il n’y a une vie dans sa plénitude que lorsqu’il y a échange, communication, début de socialisation. Par le fait même l’application de la peine de mort, acceptée par l’Eglise dans certains cas, leur paraît moins acceptable que l’avortement. En tout état de cause, les critiques formulées ne concernent pas les références éthiques de l’Eglise en la matière MAIS (souligné par nous), mais son insuffisante prise en considération des situations tragiques que vivent les femmes, notamment les plus marginalisées, les plus vulnérables ».
J’ajoutai le commentaire suivant :
« Voici une proposition intéressante et originale pour un ex-vice recteur de l’Université catholique : poussée à son terme cette logique implique la dépénalisation de l’avortement réservée aux pauvres ! »
Heureux diocésains de Saltillo qui ont su se faire entendre.
Ici, en France le CCFD a toujours la confiance des évêques.
Le 17 août 2011, le CCFD a tenu un grand rassemblement de partage sur le thème « La Politique, une Bonne Nouvelle », à Madrid au cœur des JMJ, Colegio Nuestra Señora del Recuerdo, Plaza Duque de Pastrana.
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