Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

La bataille est engagée

LA BATAILLE EST ENGAGEE.

 

 

 

Riposte Catholique et Le Salon Beige poursuivent l'offensive. Pourvu que ça dure !

 

Depuis 2009 nous avons sur ce blog dénoncé sans relâche les comportements et une partie des réseaux de la Conférence des Evêques de France. Nous avons redoublé nos avertissements au commencement de la lutte contre les lois infâmes. Nous avons dit quel était le vrai visage de Frigide Barjot et qu'elle était un futur LEO TAXIL. Nous avons écrit sans périphrases qu’il existait deux sortes d'adversaires. Ceux qui agissait à visage découvert, faciles à repérer et les faux-frères qui avancent masqués. Nous avons répété qu'il fallait que toutes ces associations combattantes aient un minimum de formation et de services de renseignement pour savoir qui fait quoi et pour ne pas s'associer avec n'importe qui ou n'importe quoi, comme par exemple avec les Poissons Roses.

 

La Position de Témoignage chrétien

 

Nous donnons ci-après  un article et un éditorial de Témoignage Chrétien du 18 mars 2014. Pourquoi ?

Pour montrer la collusion entre le réseau épiscopalo-médiatique et TC que l’on croit à tort opposés. TC apparaissant comme plus radical. Il n’en est rien !

De la même façon qu’il existe dans la vie politique un Front Républicain, il existe dans l’Eglise de France un FRONT MODERNISTE. Celui-ci revêt de multiples formes.

 

L’intérêt de l’article de TC est sa documentation.

 

1 Ce sont bien les responsables du Service « Famille et Société » qui ont invité Mme Brugère en connaissance de cause. Ce que ne dit pas TC c’est qu’elle est un membre très actif du PS. (Voir notre article sur cette dame).

 

2 Le précédent Delevoye et la capitulation de Mgr Ulrich qui anticipe  celle de Mgr Brunin.

 

Rappel. Le même Delevoye est invité par les parents d’élèves de l’Enseignement libre pour ses prochaines Assises les 16-18 mai à Strasbourg. Viré par la porte, Delevoye rentre par la fenêtre. (Nous précisons que les APEL dans leurs instances nationales, ont toujours été une des courroies de transmission de l’idéologie de la CEF). Il n’y a pas trace de son appartenance à la franc-maçonnerie ; il se dit indépendant et déiste.

 

 

« L’Episcopat sous la coupe de l’extrême-droite

Les catholiques français peuvent-ils encore entendre des personnes qui ne pensent pas forcément comme eux ? On pourrait en douter, devant la mésaventure survenue dernièrement à Fabienne Brugère, professeure de philosophie à l’université de Bordeaux.

Cette habituée des colonnes de la presse catholique devait intervenir le 19 mars lors d’une session de formation des délégués diocésains de la Pastorale familiale, pour évoquer « la dimension sociale du soin de l’autre ».

Le Salon beige, blog animé par des catholiques d’extrême droite, a crié au scandale, qualifiant Mme Brugère de sympathisante de la « théorie du genre » et de défenseure du droit à l’IVG.

Pétition

La philosophe a dirigé un ouvrage sur Judith Butler, théoricienne des études de genre, et n’a jamais caché ses sympathies de gauche.

« Les responsables du service “Famille et société” de l’épiscopat qui m’ont sollicitée connaissent parfaitement mes travaux et mes positions sur le “mariage pour tous”, qui sont d’ailleurs celles d’une majorité de Français, affirme l’intéressée, jointe par TC. Cette invitation portait sur un thème fondamental pour l’Église : “Le prendre soin des autres”. Sur ce thème, il est important que celle-ci discute avec des philosophes. » (Souligné par nous)

Une pétition lancée par le Salon beige demandant au patron des évêques son retrait du programme a été signée par un millier de personnes. Mgr Jean-Luc Brunin, président du comité épiscopal « Famille et société », a finalement décidé de retirer la « sulfureuse » Mme Brugère de l’affiche.

« J’en ai été avertie par un courrier de Mgr Brunin et un appel de Mme Baujard [directrice du service, ndlr], avant que l’affaire ne devienne publique, précise-t-elle. Je suis triste de cette décision, mais c’est celle de l’épiscopat. »

Dans La Croix du 14 mars (accès payant), Mgr Brunin parle d’une « décision dictée par la sagesse. Les conditions du dialogue ne sont pas réunies, comme l’ont montré les tensions et les remous qui ont entouré cette venue ».

Jean-Paul Delevoye

Cette histoire inquiétante en rappelle une autre. En mai 2013, Jean-Paul Delevoye, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), était invité par le diocèse de Lille.

Des animateurs de la « Manif pour tous », qui ne pardonnaient pas au CESE d’avoir refusé de se saisir de leur pétition opposée à la loi Taubira, ont menacé de perturber la rencontre. L’archevêque de Lille, Mgr Ulrich, avait alors annulé l’intervention, parlant d'« absence de sérénité ».(Souligné par nous).

Qu’une frange du catholicisme soit capable de mobiliser les foules contre un projet de loi, nous le savions. L’épiscopat jurait alors qu’il n’orchestrait en rien ce qui demeurait un mouvement de laïcs.

Comment justifier aujourd’hui que cette même coterie fasse la pluie et le beau temps sur la manière dont l’Église de France travaille et forme ses cadres ?

Difficile communion

Les arguments de l’épiscopat dans l’affaire de Mme Brugère ne sont guère convaincants. Dans le même article de La Croix, Mgr Brunin se justifie : « Maintenir l’intervention aurait abouti à une crispation, qui aurait menacé la communion ecclésiale. »

Céder aux plus intransigeants, à ceux qui ne veulent entendre qu’une seule voix, au détriment des partisans de l’échange avec des pensées différentes ne représenterait donc pas une menace pour la communion ? Celle-ci a beaucoup souffert depuis dix-huit mois, à travers des engagements loin de faire l’unanimité.

« L’épiscopat a perdu ici une belle occasion de manifester qu’envers et contre tout l’Église est conversation. Dialoguer avec les représentants de la pensée contemporaine fait partie de sa nature et de sa mission », écrit courageusement Dominique Greiner dans l’éditorial du quotidien catholique du 14 mars.

L’Église catholique de France, qui doit agir au service de toute la communauté, se discrédite en cédant à un diktat d’une de ses franges. Celle-ci, notoirement hostile à la démocratie, reste en quête de revanche après l’avènement du pape François et l’élection du modéré Georges Pontier à la tête de l’épiscopat.

Pour demeurer un lieu de débat au sein de la société, l’Église catholique ne doit témoigner d’aucune faiblesse face aux groupes d’ultras, en quête d’OPA sur une communauté diverse.

La question devrait être au menu de la prochaine assemblée des évêques en avril à Pâques. On les sait très divisés. Pourront-ils encore se parler ? »

                                                                                 

Editorial de Christine Pedrotti

 

« Église autoréférentielle

Les bras grands ouverts, il nous envoie aux périphéries, parle de l’Église comme d’un hôpital de campagne qui dresserait sa tente aux croisées des chemins pour y pratiquer l’hospitalité d’un peu de réconfort, de bienveillance, de chaleur humaine…

Il fustige une Église autoréférentielle, repliée, passionnée par elle-même au lieu de l’être par Jésus et son Évangile. Tout à coup, on revit, on espère.

Et c’est là que l’épiscopat français ne trouve d’autre issue que de se coucher devant une petite clique ultra-identitaire qui lui intime de renoncer à recevoir une philosophe invitée à l’occasion de la formation des responsables de la pastorale familiale.

Des risques

Sa raison : la peur – non pas de Rome, comme on lui en trouvait l’excuse – mais l’habitude de la peur qui, avec le renoncement à la liberté et à la pensée, conduit à la panique morale et à l’esprit de capitulation. S’il ne veut pas disparaître, le catholicisme va devoir prendre des risques, respirer à l’air libre.

Le pape François montre le chemin. Nous voulons croire que de nombreux évêques français veulent le prendre. Il faut maintenant que chacun d’entre eux, comme chacun d’entre nous, prenne ses responsabilités.

 

Merci Mme Pedrotti. La balle est dans le camp des évêques français. Il y a ceux qui suivent le pape François et ceux qui suivent la CEF. La bataille est engagée par la petite clique ultra-identitaire …genre David contre Goliath!

 

A suivre …Les arguments de Goliath

 



29/04/2014
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