Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

La loi de 1905 selon un prêtre catholique l'abbé Michel Viot

 

4 thèses catholiques du Père Michel Viot, Maître en théologie destinées à montrer la perversité de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat

 

1 Séparer l’Etat de l’Eglise est une thèse absolument fausse et une très pernicieuse erreur. Basée, en effet, sur ce principe que l’Etat ne doit reconnaître aucun culte religieux, elle est tout d’abord très gravement injurieuse pour Dieu, car le créateur de l’homme est aussi le fondateur des sociétés humaines et il les conserve dans l’existence comme il nous soutient. Nous lui devons donc non seulement un culte privé, mais un culte public et social pour l’honorer.

 

2 Si en se séparant de l’Eglise, un État chrétien, quel qu’il soit, commet un acte éminemment funeste et blâmable, combien n’est-il pas à déplorer que la France se soit engagée dans cette voie, alors que, moins encore que toutes les autres nations, elle n’eût dû y entrer, pays dont la fortune et la gloire ont toujours été intimement unies à la pratique des mœurs chrétiennes et au respect de la religion.

 

3 Si le gouvernement français assuma, dans le Concordat (de 1801) la charge d’assurer aux membres du clergé un traitement qui leur permit de pourvoir, d’une façon convenable, à leur entretien et à celui du culte religieux, il ne fit pas cela à titre de concessions gratuites, il s’y obligea à titre de dédommagement partiel, au moins vis à vis de l’Eglise, dont l’Etat s’était approprié les biens pendant la première révolution. Quand par ce même Concordat et par amour de la paix, le Pontife romain (Pie VII) s’engagea en son nom et au nom de ses successeurs à ne pas inquiéter les détenteurs des biens qui avaient été ainsi ravis à l’Eglise, il est certain qu’il ne fit cette promesse qu’à une condition : c’est que le gouvernement français s’engagerait à perpétuité à doter le clergé d’une façon convenable et à pourvoir aux frais du culte divin.

 

4 Séparer les intérêts de la République de ceux de l’Eglise fut un acte néfaste. On ne peut se réconcilier avec les lois qu’on nomme laïques. Toutes les fois que par « laïcité « on entend un sentiment ou une intention contraires ou étrangères à Dieu et à la religion, on doit réprouver entièrement cette « laïcité ».

Le 9 décembre 2017, 112e anniversaire de la loi de spoliation de l’Eglise catholique.


Note 1 : Je ne souhaite pas revenir au Concordat là où il a été abrogé, pas plus que je ne souhaite sa suppression là où il est en vigueur sur le territoire français. Je m’en expliquerai ultérieurement.

Note 2 : Monsieur Christophe Bellon, Allocataire de recherche de l’Assemblée nationale a relevé à juste titre en 2005 dans « le bréviaire de séparation « , concluant la publication du rapport d’Aristide Briand de 1905 cette phrase du rapporteur dont on devrait se souvenir tant que cette loi subsistera : » Toutes les fois que l’intérêt de l’ordre public ne pourra être légitimement invoqué, dans le silence des textes ou dans le doute sur leur exacte interprétation, c’est la solution libérale qui sera la plus conforme à la pensée du législateur. »

 

 

 



11/12/2017
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