Le cardinal Bergoglio membre de la mafia de Saint Gall - 4
Le cardinal Bergoglio membre de la mafia de Saint Gall – 4
Nous rappelons que les faits rapportés ici appartiennent à une documentation publiée (elle n’a fait l’objet d’aucune contestation ni d’aucune rectification), en 2014 aux Etats Unis avant la biographie du cardinal Danneels ; que l’auteur de The Great Reformer, Austen Ivereigh est un très bon connaisseur de l’Argentine et de son Eglise, qu’il a été le porte-parole du cardinal archevêque de Westminster, Cormac Murphy-O’Connor un des leaders de la mafia de Saint Gall ; qu’il a assisté de très près à l’élection de Benoît XVI et à la reculade du cardinal Bergoglio en 2005 ; et qu’il est catholique.
Nous verrons que cet auteur continue de porter la parole pontificale aujourd’hui encore jusqu’au Mexique !
La préparation du Conclave février-mars 2013.
La décision de Benoît XVI de se retirer de sa charge fait l’effet d’une bombe. L’archevêque écossais Leo Cushley en a l’estomac retourné. Le cardinal Bergoglio tient cette décision pour « un acte révolutionnaire ».
Il arrive à Rome le jour qui précède la renonciation officielle.
Il a reçu du Vatican un billet en première classe qu’il échange pour un billet « éco » près d’une issue de secours pour allonger ses jambes à cause d’une sciatique qui le gêne lors de longs voyages. (Cette raison alléguée par Austen m’apparaît farfelue car en première on peut facilement allonger ses jambes notamment au premier rang. Mais nous sommes déjà dans la pauvreté ostentatoire et réelle que pratique le cardinal depuis son accession à l’archidiocèse de Buenos Aires).
Il pense être de retour pour Pâques ; il a préparé ses homélies. Il en a envoyé à ses amis « évangéliques » et juifs pour avoir leurs commentaires.
Il pense être de retour pour le 23 mars et demande au marchand de journaux de lui garder les exemplaires de LA NACION.
Il voyage seul, récupère ses bagages seul. Il prend le train jusqu’à la gare Termini puis le bus pour descendre Via della Scrofa à la Domus Internationalis Paulo VI : 85 euros la nuit repas compris.
Il est à ce jour en dehors des papabile annoncés.
A Rome on ne parle que de corruption et de dysfonctionnement. C’est le scandale de Vatileaks. Les cardinaux américains sont concernés puisque Mgr Carlo Maria Vigano, Secrétaire de la Cité du Vatican est accusé, sans preuves réelles de manipulations financières et envoyé le 29 octobre 2011 comme nonce à Washington …où il est toujours !
C’est aussi l’affaire des documents volés par le majordome du pape Paolo Gabriele qui se retrouve dans le livre d’un journaliste, Nuzzi, (qui vient de publier de nouvelles fuites) !!
Tout le monde ne parle que de changement, d’élimination de la Curie, des lobbies, de centralisme romain, de manque de collégialité, etc. Austen écrit d’une façon radicale et sans appel : Le diagnostic du groupe de Saint Gall des années 2000 était maintenant le plat du jour. (En français et en italique dans le texte).
Les papabile avancent en ordre dispersé.
La mafia de Saint Gall à l’œuvre.
« Guettant le bon moment, l’initiative appartient maintenant aux réformistes européens qui en 2005 ont soutenu Bergoglio. Certains d’entre-eux, comme le cardinal Cormac Murphy-O’Connor qui sont trop vieux pour voter au conclave ; d’autres dont Kasper (qui était juste en dessous de la limite d’âge quand le siège pontifical est devenu vacant), Godfried Danneels, et Karl Lehmann, sont électeurs. Ils ont retenu la leçon de 2005. D’abord garantir l’assentiment de Bergoglio. Interrogé pour savoir qu’elle était sa volonté, il répond qu’il croit qu’en ce temps de crise de l’Eglise aucun cardinal ne peut refuser si on lui en fait la demande. (Murphy O’Connor, le connaissant, l’avertit de « faire attention » que c’est son tour maintenant à quoi Bergoglio répond : « capisco, je comprends ».
Le reste est l’histoire d’une campagne électorale. L’objectif est d’atteindre les 25 voix au premier tour. Les Allemands, les Français dont le cardinal Vingt-Trois, Schönborn de Vienne sont pour ! Comme en 2005, grand dîner au collège pontifical américain NAC, l’orchestration est parfaite.
L’organisation de cette campagne est restée sous le repérage radar et la caravane des supporters du candidat de la mafia de Saint Gall roule pendant toute la semaine des réunions préparatoires (avant le conclave) sans être détectée par les médias si bien que les vaticanistes croient qu’il n’existe pas d’organisation « pré-conclave » pour promouvoir la candidature de Bergoglio.
Le 7 mars, lors de la dernière Congrégation Générale, avant le vote, Bergoglio parle pendant trois minutes et demie sur les cinq autorisées. Le cardinal de Cuba a recueilli le brouillon du texte : joie de l’évangélisation, courage apostolique, sortir vers les périphéries. Si l’Eglise devient self- référentielle elle cesse d’être « le mystère de lune », c’est-à-dire refléter le soleil qui est le Christ. (Tous les poncifs de la théologie de la libération !).
En sortant d’un café Bergoglio se heurte à l’archevêque émérite de San Francisco John Quinn, auteur d’un ouvrage sur la collégialité, The Reform of the Papacy, une référence obligée pour les réformateurs : « J’ai lu votre livre et j’espère que ce qu’il propose sera mis en œuvre », lui dit Bergoglio. »
Aucun commentateur des faits et gestes du pape François ne cite ce livre, pourquoi ?
Le conclave
En face de la chambre du cardinal Bergoglio, au numéro 207 … Kasper. Il a reçu récemment une traduction en espagnol de son livre Barmherzigkeit, La Miséricorde. Il en donne un à Bergoglio : « Merci, c’est le nom de notre Dieu ».
Selon Austen il n’est pas sûr qu’au premier vote Bergoglio ait obtenu 25 voix. Mais le deuxième jour au troisième vote, il atteint plus de 50 voix. Scola demande alors à ses supporters de voter Bergoglio. (Très étonnant, selon nous). Au quatrième vote Bergoglio obtient presque les 77 voix nécessaires.
SURPRISE ! Le cinquième vote du conclave est annulé par les scrutateurs car il se trouve un bulletin de plus que de votants ! Une feuille de vote blanche était collée à une autre sur laquelle il y avait un nom.
Bien que cela n’affecte pas les résultats, les cardinaux doivent revoter.
Au tour suivant, lorsque les 77 voix sont atteintes les cardinaux applaudissent. Le cardinal franciscain, Claudio Hummes lui demande de ne pas oublier les pauvres ce qui détermine Bergoglio à choisir le nom de François.
Selon Austen, le cardinal Bergoglio a obtenu plus de 95 voix. A 19 h 05, à la question du cardinal Ré s’il accepte son élection, il répond : « Accepto ».
Le lendemain le Pape François réunit tous les cardinaux y compris les non électeurs dans la salle des Bénédictions. Lorsque le cardinal Murphy- O’Connor arrive et que le pape l’embrasse en riant, il agite son doigt devant sa figure : « C’est de ta faute ! Qu’est-ce que tu m’as fait ? ».
Quelques minutes avant la proclamation de l’annonce du résultat de l’élection, le cardinal Murphy-O’Connor avait envoyé un message à Austen : cela a été un court conclave le nouveau pape pourrait bien être Jorge Mario Bergoglio. Austen se souvient de cette annonce faite par son ancien patron et s’interroge. Si aucun groupe ne soutenait l’élection de Bergoglio son nom serait-il simplement « apparu » ? Mais s’il n’en était pas ainsi, pourquoi mon vieux patron était-il si sûr avant le conclave que ce serait lui ? J’ai senti qu’il y avait plus ; Bergoglio n’avait pas disparu du tout mais, il avait été invisible à notre radar eurocentré, et un groupe avait organisé son élection.
On connaît la suite.
Remarques
1 – Le livre de Austen contient de précieuses indications qui permettent de préciser l’orientation essentielle du pontificat du pape François, à partir du contenu de sa bibliothèque.
Il est notoire que ces ouvrages ne sont jamais cités par les commentateurs qui prétendent nous informer sur sa volonté de changer le gouvernement de l’Eglise. Citer ces livres de références serait en effet révéler LA REALITE du changement qui s’opère sous nos yeux à grandes guides. Outre le livre de Mgr Quinn que nous avons cité plus haut, on trouve :
Congar Yves, Vraie et Fausse Réforme dans l’Eglise.
De Lubac Henri, Méditation sur l’Eglise.
Kasper Walter, Leadership in the Church
Martini, Cardinal Carlo Maria, Conversation Nocturnes avec le Cardinal Martini
Selon Mgr Robert Barron l’encyclique Laudate si doit beaucoup aux Lettres du lac de Come de Romano Guardini.
2 – Austen Ivereigh, continue de porter la parole du Pape François.
Interrogé par l’agence mexicaine Yo Influyo sur le Synode le 28 octobre dernier, il a répété tous les truismes du jour :
« Le Synode a permis une pastorale plus miséricordieuse ; « L’Eglise a gagné en « synodalité ».
« Elle est plus une et plus catholique et elle a avancé dans le sens de la communion.
« L’Eglise n’est pas seulement une institution qui enseigne mais une mère qui prend soin et soigne les blessures.
« Elle n’est pas seulement une Institution qui te dit ce que tu dois faire mais une Eglise qui écoute tes besoins et tes souffrances et t’accompagne dans ton voyage. (Expression empruntée exactement au cardinal Martini).
3 – Pour le bris des scellés hors de la présence des autorités officielles, voir sur le site :
http://www.novusordowatch.org/wire/vatican-conclave-mystery.htm
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