Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Le pape François metteur en scène de la Contre-Eglise

Le pape metteur en scène de la contre-Eglise.

 

 

Le 15 avril dernier, le pape s'est rendu l'après-midi dans la paroisse romaine de San Paolo alla Croce.

Le compte rendu complet de sa visite n'est paru que sur le site du Vatican en italien. Zenit en français, en anglais et en espagnol n'en a donné que des bribes ce qui rend totalement inintelligible l'action pontificale.

Seuls un ami de ce blog et un site anglais ont clairement dit que le pape avait donné un enseignement contraire à celui de l'Eglise catholique sur les conditions de l'accès à la béatitude éternelle.

 

Voici quelques précisions sur l'enseignement du pape et sa méthode pour faire adopter par les enfants un enseignement contraire à la foi catholique.

 

Le pape rencontre d'abord les enfants puis les personnes âgées et les malades.

 

Avec affabilité le pape répond à Leonardo, Carlotta, Lorenzo, Edoardo. Puis c'est le tour d'Emanuele.

 

Emanuele pleure car sa demande lui serre le cœur et il parle d'abord à l'oreille du pape.

 

Le petit garçon donne la permission de dire en public ce qu'il vient de confier au pape.

Son papa est mort, il était athée mais il a fait baptiser ses quatre enfants. C'était un homme bon (un uomo bravo). « Mon père est-il au ciel ? », demande l'enfant.

 

Le pape répond et fait l'éloge du papa. Il n'avait pas le don de la foi, il n'était pas croyant mais il a fait baptiser ses enfants. Il avait le cœur bon. L'enfant doute cependant que son père soit au ciel car il n'était pas croyant. « Celui qui dit qui va au ciel, c'est Dieu », dit le pape.

 

« Mais comment est le cœur de Dieu devant un papa comme ça ? Comment ? Que vous semble à vous ?... Un cœur de papa ! Dieu a un cœur de papa. Et devant un papa, non croyant, qui a été capable de faire baptiser ses enfants et de donner un tel courage à ses enfants, pensez-vous que Dieu soit capable de le laisser loin de lui ? ( voi pensate che Dio sarebbe capace di lasciarlo lontano da sé?).

 

Vous pensez cela ? », dit le pape en s'adressant aux enfants qui répondent tous : « NON »

 

Le pape continue : « Dieu abandonne-t-il ses enfants ?NON

 

« Dieu abandonne-t-il ses enfants quand ils sont bons (bravi) ? ...NON

 

Le pape s'adresse alors à Emanuele : « Voilà, Emanuele, ceci est la réponse. Dieu est certainement fier de ton papa, parce qu'il est plus facile en étant croyant de faire baptiser ses enfants que de les faire baptiser en étant non croyant. Certainement cela a beaucoup plu à Dieu. Parle avec ton papa, prie ton papa. Merci Emanuele pour ton courage  ».

 

Cette scène a quelque chose d'effrayant.

Voilà un enfant qui a suivi un bon catéchisme. Il a appris que pour aller au ciel il faut être baptisé et suivre les commandements de Dieu. Il comprend que pour son père la situation n'est pas conforme à celle qu'enseigne le Christ et son Eglise. D'où son angoisse pour le salut éternel de son père.

 

Voilà que cet enfant demande au pape le pain de la vérité et le pape lui-donne une pierre.(Luc, XI-11).

 

L'enfant emploie le mot « athée », il sait ce qu'il dit ! Il pose une question de foi au successeur de Saint Pierre !

 

Et le pape ne répond pas à la question. Il suggère la réponse à son auditoire qui est emporté par l'émotion. Alors le pape fait prononcer la réponse qu'il n'a pas voulu faire lui-même : «  Ecco, Emanuele, questa é la risposta ».

 

Cela confirme tout ce que nous savons sur la croyance du pape et le salut de tous y compris des athées selon la nouvelle religion.

 

Cela confirme que la nouvelle religion a une nouvelle théologie de la sainteté.

 

Cela confirme que le sensus fidei de la théologie du peuple n’est pas celui de l’Eglise catholique et qu’il émane du peuple (ici les enfants).

 

Cette manipulation des enfants pour leur faire admettre une nouvelle religion est tout simplement abominable ! Le pape est une cause de scandale pour ces enfants.

 

« Quiconque reçoit un de ces petits enfants à cause de mon nom, me reçoit. Et qui me reçoit, ce n’est pas moi qu’il reçoit, mais Celui qui m’a envoyé… Et quiconque serait un sujet de scandale pour un seul de ces petits qui croient, il lui serait meilleur qu’on passât une meule d’âne autour de son cou et qu’on le jetât à la mer » (Marc IX, 37 et 42)

 

 

 

 

 

 



26/04/2018
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