Les cathos de gauche au pouvoir
Nous venons de démontrer que ce sont les « catholiques » dits non-pratiquants ou encore de gauche qui ont assuré la victoire des socialistes. Les officines telles que le CCFD, Justice et Paix, des collectifs pro-immigration et autres, ont été les agents de ce succès. Sans oublier l’appareil épiscopalo-médiatique !
Cette réalité incontournable oblige à quelques remarques nécessaires.
Le 31 août 2011, nous avons analysé ici même le sondage de LA VIE sur les jeunes des JMJ. A cette occasion nous avons donné in extenso le commentaire de M. Guénois du Figaro, intitulé : La fin annoncée des cathos de gauche.
Il écrivait, « …les JMJ permettent d’entrevoir non pas sa fin mais la fin de son influence décisive. Elle fut dominante dans l’intelligentsia de l’Eglise de notre pays depuis les années 70 » Et encore : « …cette idéologie a miné en tout cas la pastorale de l’Eglise pendant des décennies et il en subsiste de beaux restes ».
L’enthousiasme des JMJ passé, il faut se rendre à l’évidence. Les JMJ n’ont pas fait fleurir les vocations, en France du moins, et n’ont pas tari la puissance de la gauche « catholique ».
Pour nous faire comprendre, prenons l’exemple de l’Amérique Latine.
Elle a été infestée par la théologie de la libération et tous les commentateurs ont annoncé sa fin après la chute de l’Union Soviétique. Nous avons écrit ici que certaines autorités romaines accordaient crédit à ce constat.
Hélas ! Cette vision était celle de bureaucrates qui ne connaissaient rien à l’Amérique Latine et à la subversion qui s’y était installée. Aussi avons-nous vu apparaître dans sept pays d’Amérique du Sud des gouvernements socialistes-révolutionnaires directement issus de la déstabilisation de la société provoquée par la théologie de la libération. Ainsi dans des pays à majorité catholique nous avons des gouvernements de gauche radicale révolutionnaires qui ont succédé à des gouvernements le plus souvent d’origine maçonnique. Ces gouvernements mettent en place des législations criminelles au nom de la justice sociale et des droits de l’homme pire qu’avant !
Les minorités des communautés de base, alliées aux mouvements révolutionnaires professionnels n’ont eu aucun mal à prendre le pouvoir politique.
C’est ce qui s’est passé en France d’une manière moins visible car les cathos révolutionnaires sont labellisés par l’épiscopat français, ce qui n’était plus guère le cas en Amérique latine en 1989-1990.
Il n’en reste pas moins que l’appareil le plus puissant financièrement et idéologiquement, le CCFD est une machine de guerre socialiste au sein du catholicisme français avec d’autres que nous voyons à l’œuvre et qui ont enfourché le cheval de bataille de l’immigration, thème porteur par excellence des socialistes. Guy Aurenche, le président, sera-t-il reconduit dans ses fonctions ?
Non les cathos de gauche ne sont pas en voie de disparition, ils sont au pouvoir. Ils sont installés pour promouvoir la rencontre historique de l’Eglise et de la Révolution avec un président de la République et un premier ministre apostats.
Pour ceux qui sont intéressé par ce genre de dérive, on peut faire la même constatation pour la Pologne. Il n’y a pas de théologie de la libération mais une intelligentsia catholique « libérale » sur le modèle américain des années 70 et un épiscopat qui attend la canonisation de Jean-Paul II et ne fait rien ou pas grand-chose.
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ps : URGENT : Je recherche un texte
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