Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Merci au bienveillant lecteur, BMN .! Connaissez-vous la SNMUE ?

Merci au bienveillant lecteur, BMN ! Connaissez-vous la SNMUE ?

 

En me demandant des précisions sur DIAL, ce lecteur me donne l’occasion de de jeter un regard sur ce qu’il se passe en France.

La très grande partie de mon temps est consacré à suivre les événements d’Amérique Latine. Chacun peut constater que c’est de là, je veux dire de la théologie de la libération, que le gouvernement actuel de l’Eglise puise son idéologie radicalement anticatholique. Les interventions de valeureux cardinaux et évêques ne permettent pas d’en douter un instant.

 

Le silence assourdissant de l’Eglise installée en France peut avoir plusieurs origines :

 

Un épiscopat incapable d’analyser une situation totalement inconnue.

 

L’ignorance involontaire ou volontaire due à la charge quotidienne d’un diocèse qui part à la dérive et l’impossibilité de s’adresser à un clergé tout aussi ignorant sur ces questions.

 

Une peur panique à l’idée de s’opposer au pape régnant et pire encore d’être mis au ban de l’l’Eglise de France, d’être traité dans la boue par toute la presse aux ordres. Ce serait en effet bien pire que la non-dénonciation de la pédophilie ou de l’homosexualité parmi le clergé. Celui qui dirait la vérité serait le schismatique d’une Eglise qui sème la confusion et retrouverait les accents du Saint-Office et de l’Inquisition. Il faudrait alors une force surnaturelle pour supporter un exil qui serait pire que celui que celui de saint Athanase !

 

Cette peur entraîne de fait une soumission, une docilité, une monstrueuse obséquiosité qui fait oublier jusqu’au devoir élémentaire d’enseigner à temps et contre-temps.

 

L’immense majorité du clergé est « jureur » au sens révolutionnaire. Les prêtres réfractaires une minorité.

Par le passé nous avons écrit le pitoyable rôle de l’évêque de Troyes recevant Gustavo Gutierrez, alors qu’il était en charge du CEFAL (Commission Episcopal pour l’Amérique Latine).

 

Le pape Pie XII à lancer le 21 avril 1957 le grand élan missionnaire de Fidei Donum pour l’évangélisation de ce qui ne s’appelait pas encore le tiers-monde. On a conservé jusqu’à ce jour cette dénomination qui n’a plus aucun sens dans la plupart des cas. On n’évangélise plus on libère des oppressions, économiques, sociales, politiques et religieuses. C’est précisément le cas de DIAL (Diffusion de l’information sur l’Amérique Latine) et de son fondateur le père Charles Antoine.

 

Il est né en 1929. Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Belfort et reste 9 ans en paroisse. En 1964 il est envoyé au Brésil au titre de Fidei Donum, à Sao Paulo. De retour en France en 1969, après s’être manifesté dans les luttes politico sociales et syndicales, il fonde DIAL (aujourd’hui Alterinfo) en 1971. Ultérieurement il fera de nombreux voyages en Amérique latine. Il fréquentera les prêtres les plus engagés à l’appel de Helder Camara et du « Mouvement des prêtres pour le Tiers-monde. En Argentine il fréquentera les Carlos Mugica, les Meisegeier, el padre Pichi, (jésuite), au centre Teilhard de Chardin à Buenos Aires. Il devient par excellence le pire désinformateur de l’Eglise sur l’Amérique Latine grâce à son initiateur, José de Broucker, qui avait commencé cette désinformation avec Les Informations catholiques internationales. Il a consacré un gros livre, Guerre froide et Eglise Catholique à ses choix idéologiques. On peut rappeler aussi qu’il est le traducteur en français de Fidel et la Religion, (écrit par Frei Betto, religieux) véritable hagiographie du dictateur de Cuba.

 

A son enterrement en 2002 les éloges ne lui ont pas manqué : José de Broucker, Gabriel Marc (CCFD), les responsables du CEFAL, Lancelot, Schockert ; Leonardo Boff, etc…

 

Depuis la fondation de DIAL jusqu’à ce jour, toute, TOUTE, la presse dite catholique, à l’exception de quelques rares titres connus, a adopté l’idéologie du père Charles Antoine ! C’est au point où le CEFAL renvoie à DIAL pour l’information du clergé et des fidèles !

 

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

 

Le CEFAL est une chambre d’enregistrement du synode amazonique. La sœur, Nathalie Becquart, xavière, c’est-à-dire jésuite, rédige le commentaire pour la journée Amérique Latine 2018 et elle est en même temps « consultrice » pour le Secrétariat Général du synode amazonique à Rome ; elle a eu les honneurs de l’agence bergoglienne, Zenit !

C’est encore un jésuite, Alfredo Vizcarra, péruvien, puis le père Lang, du Pèlerin, et enfin un laïc d’origine espagnole qui vit avec sa femme et leurs quatre enfants en Amazonie qui prennent la parole. Tous récitent la doxa de l’écothéologie de Leonardo Boff !

 

A la journée de 2019 on « débat » de la démocratie et du populisme ! « Le populisme est la dégradation de la démocratie ». Cette sentence géniale est énoncée par Antoine Sondag, directeur du Service national de la mission universelle de l’Eglise, (SNMUE), à la clôture de cette prodigieuse rencontre !

Curieusement, le 20 juin 2018 c’était déjà « La transition démocratique en Afrique » qui intéressait le SNMUE.

 

Au fait ! Il y a un évêque président ; son nom n’apparaît nulle part ! C’est Mgr Laurent Dognin, évêque de Quimper et Leon ! Combien de voyages a-t-il  effectué en Amérique Latine et en Afrique depuis sa nomination en 2014 ?

 

La conclusion s’impose d’elle-même. La soi-disant « autonomie » des conférences épiscopales est un masque. Ces conférences servent de chambres d’enregistrement et de propagande pour les besoins de la politique bergoglienne. Avec la SNMUE on a un exemple parfait du fonctionnement totalitaire qui reçoit à la fois les injonctions romaines et les remontées de la base d’ONG comme le CCFD qui appartiennent au même courant idéologique qui règne partout dans l’Eglise.

 



29/07/2019
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