Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Mgr VINGT-TROIS disqualifié - 3

 

Mgr VINGT-TROIS disqualifié – 3

 

Le 7 décembre 2011, nous avons donné sur ce blog une étude jamais contestée sur le catéchisme de Mgr Vingt-Trois, alors qu’il était archevêque de Tours, qui omettait la raison principale et unique de la mise à mort du Christ par le Sanhédrin.  A diverses reprises nous avons montré sa responsabilité personnelle dans la nomination de l’actuel président du CCFD, Guy Aurenche.

Dans les deux articles qui précèdent nous avons expliqué son adhésion à « l’esprit du concile » et la confusion qui règne dans son bagage intellectuel qui le conduit à mettre sur le même plan la philosophie de l’être et celle des Lumières.

Aujourd’hui nous continuons notre analyse de sa conférence d’introduction lors de l’Assemblée plénière des évêques.

Le paragraphe 7 de la deuxième partie nous ramène à l’étonnante déclaration :        «  Pour ma part , je pense que la loi sur le mariage… » que nous avons commenté.

Encore plus étrange, le cardinal refuse une seconde fois de dire la foi et l’enseignement de l’Eglise : «  La mobilisation impressionnante de nos concitoyens contre le projet autorisant le mariage de personnes de même sexe a été un bel exemple de l’écho que notre point de vue pouvait avoir dans les préoccupations de tous. » (Souligné par nous).

« notre point de vue », où sommes-nous ? Ou le cardinal a peur, ou il rougit devant les hommes ! Et contrairement à ce qu’il affirme au paragraphe suivant  il est un chien muet  qui botte en touche en rapportant le sujet précis du mariage homosexuel aux plus fragiles de notre société ! Une fois encore il sacrifie au conformisme de notre société qu’il dénonce trois lignes plus bas. Tout cela est du grand art !

Le paragraphe 9 achève la mystification.

« La pointe du combat que nous avons à mener n’est pas une lutte idéologique ou politique »

Ce qui saute aux yeux, c’est à la fois la fausseté  de cette affirmation et la dévaluation du « politique » accolé à « idéologique ».

Il s’agit d’un combat éminemment politique n’en déplaise au cardinal et son couplet répétitif sur la nécessaire conformité au Christ pour être ses témoins, la nécessaire conversion personnelle ne change rien à la réalité qui nous concerne, nous, laïcs.

Le Cardinal n’avait pas lu Benoît XVI mais il n’a pas lu non plus Jean-Paul II

« Destinataires et participants de la vie politique

42. La charité qui aime et qui sert la personne ne doit pas se séparer de la justice: l'une et l'autre, chacune à sa manière, exigent la reconnaissance totale et effective des droits de la personne, à laquelle est ordonnée la société avec toutes ses structures et ses institutions. Pour une animation chrétienne de l'ordre

temporel, dans le sens que nous avons dit, qui est celui de servir la personne et la société, les fidèles laïcs ne peuvent absolument pas renoncer à la participation à la «politique», à savoir à l'action multiforme, économique, sociale, législative, administrative, culturelle, qui a pour but de promouvoir, organiquement et

par les institutions, le bien commun. Les Pères du Synode l'ont affirmé à plusieurs reprises: tous et chacun ont le droit et le devoir de participer à la politique; cette participation peut prendre une grande diversité et complémentarité de formes, de niveaux, de tâches et de responsabilités. Les accusations d'arrivisme,

d'idolâtrie du pouvoir, d'égoïsme et de corruption, qui bien souvent sont lancées contre les hommes du gouvernement, du parlement, de la classe dominante, des partis politiques, comme aussi l'opinion assez répandue que la politique est nécessairement un lieu de danger moral, tout cela ne justifie pas le moins du

monde ni le scepticisme ni l'absentéisme des chrétiens pour la chose publique.

A l'inverse, la parole du Concile Vatican II est des plus significatives: «L'Eglise tient en grande considération et estime l'activité de ceux qui se consacrent au bien de la chose publique et en assument les charges pour

le service de tous». (Christifideles Exhortation Apostolique Jean-Paul II 1981)

La formulation extraordinaire de Pie XI, est toujours valable : « Plus est vaste et important le champ dans lequel on peut travailler, plus impérieux est le devoir. Et tel est le domaine de la politique qui regarde les intérêts de la société tout entière et qui, sous ce rapport, est le champ de la plus vaste charité, de la charité politique, dont on peut dire qu'aucun autre ne lui est supérieur, sauf celui de la religion. C'est sous cet aspect que les catholiques et l'Église doivent considérer

la politique. »

PIE XI

(Discours à la Fédération Universitaire Italienne - 18 décembre 1927).

On peut dire ici que le Cardinal archevêque de Paris fait preuve d’un misérabilisme catholique tout à fait indigne surtout à ce moment de grande bataille pour la civilisation.  Le « vivre ensemble » à quoi se réduit le discours du Cardinal est issu des Maritain, Mounier et autres qui nous ont conduits  à ce que nous voyons aujourd’hui.

La jeunesse qui manifeste à besoin d’un autre brouet !

 

P.S.  1 Je reçois un grand nombre de programme de formation pour catholiques jeunes et moins jeunes. Aucun ne contient des travaux pratiques de décryptage de textes épiscopaux. Cela m’apparaît une lacune grave car nous avons là une littérature subversive de premier choix.

2 http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/non-merci-eminence-vers-le-passage-a-un-autre-christianisme

A lire impérativement cet article de Jean Madiran communiqué par Riposte Catholique

 



22/04/2013
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