Preuves des origines libérationnistes du synode amazonique
Le journal espagnol, EL PAIS, a publié, le 2 mars 2018, une longue interwiev de Leonardo Boff dans laquelle il déclare notamment :
A la fin des années quatre-vingt nous avons voulu intégrer ( dans la téologie de la libération) "le grand pauvre" qui est la terre exploitée, et j'ai commencé une écothéologie de la libération qui coïncidait avec la création à l'ONU d'un petit groupe qui avait rédigé une "Lettre de la terre , principes et valeurs pour sauver la Maison commune".
A partir de là, j'ai commencé à travailler la question de l'écologie et je me suis rendu compte que la question centrale n'était ni les religions ni les églises mais qu'elles pouvaient aider à sauver la terre et se porter garantes des fondements de cette réflexion. Quand Bergoglio a été élu pape, je lui ai immédiatement écrit qu'il ne s'occupe ni de la Curie et ni de l'Eglise sinon pour qu'elles aident à nous sauver de la crise écologique et surmonter le risque qui nous menaçait . Et il m'a pris au sérieux. J'ai collaboré à quelques textes. (Lauda Si)
Le futur de l'équilibre du vivant, de l'équilibre de la terre n'est pas garantit, à cause du réchauffement global, à cause du manque d'eau et à cause des déséquilibres d'un système que nous voyons à travers des événements extrêmes. C'est ce qu'il faut penser théologiquement.
Comment développer une conscience responsable pour sauver cet héritage sacré ? Et comment dans le processus de globalisation qui écrase et homogénise les cultures, préserver les identités et faire que l'Eglise s'incarne dans ces cultures ?
A la même époque, Françoit Houtart s'est aussi converti à l'écologie. Le pape François ignore les enseignements de l'Eglise sur ces sujets. Il ignore la tradition d'une myriade de saints qui au cours des siècles n'ont cessé de chanter les beauté de la nature et de la dominer comme son Créateur l'a demandé depuis les origines . Et sous couvert d'écologie, il nous demande, de façon fallacieuse, d'adhérer aux thèses des plus audacieux révolutionnaires que l'Eglise n'a jamais connues. Derrière le soit disant sauvetage de la Maison commune , il nous refile l'idéologie empoisonnée de la ruine de l'ordre chrétien naturel et surnaturel.
Ce plan est connu depuis longtemps. L'ouvrage le plus documenté sur le sujet, "La otra Iglesia IMpossible" est dû à un journaliste méxicain, Federico Müggenburg.
" Les commissions de la "Pastoral Indigène" et de la "Liturgie du CELAM ont réalisé, ces dernières années de multiples réunions pour essayer de consolider et d'expérimenter " les inculturations liturgiques indigènes et afroaméricaines" incorporant des éléments étrangers aux rites eucharistiques catholiques . Récemment le pape a tenu à avertir les groupes d'évêques brésiliens en visite ad limina sur ces problèmes qui sont arrivés à des extrêmes en incorporant des éléments culturels étrangers identifiés comme " panthéistes neo-païens" qui contaminent et corrompent la célébration eucharistique." (op cit page 41.)
Le même Boff réclame un culte à la déesse Gaïa pendant que Evo Morales préfère la Pachamama. Ces deux libérationnistes se sont associés à un troisième larron ,Miguel d'Escoto, ancien ministre des affaires étrangères de Ortega, ancien diecteur général de l'Onu pour demander une journée mondiale de la Mère-Terre et la reconnaissanc des droits de la même entité. (op cit page 42).
Derrière une aide apparente, les peuples d'Amazonie sont les cobayes de la plus destructrice des guerres d'anéantissement non seulement pour leur survie matérielle mais ruinant définitivement la possibilité de leur salut éternel.
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