Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Que le Vatican garde Luther, nous préférons le Mère de Dieu

Que le Vatican garde Luther, nous préférons la Mère de Dieu

 

 

Ce titre que nous traduisons librement est celui  d'un article paru sur le site www.corripondenzaromana.it

 

Nous rapportons ci-après un  contenu ignoré des lecteurs catholiques et que nous illustrons ensuite d'un épisode inconnu de la vie du cardinal Bergoglio et de... mais n'anticipons pas !

 

Jusqu'à hier l'Eglise catholique a toujours enseigné que l'on ne pouvait prier trop la Vierge Marie parce qu'elle est Notre mère et une puissante protection contre le Malin.

Jean-Paul II lui a consacré le monde et Benoît XVI a rappelé qu'elle était la garantie contre toutes les hérésies.

Mais aujourd'hui on recommande de ne pas être trop dévot de la Mère de Dieu pour ne pas perturber le dialogue avec les luthériens.

 

Mais qui a bien pu dire une chose pareille !

Nous avons vu précédemment comment le pape François s'est comporté lors de son passage au temple luthérien de Rome. Nous devons constater qu'il faisait école depuis longtemps avec le père Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison Pontificale depuis les pontificats de Jean Paul II et de Benoît XVI. Car c'est bien ce franciscain qui est l'auteur de ce changement qui a anticipé ce « rapprochement » avec les luthériens.

 

Lors de sa troisième prédication de l'Avent à la Curie Romaine, il a souhaité un rapprochement entre catholiques et protestants, expliquant qu'un obstacle pourrait être la dévotion exagérée à la Vierge.

 

« Un tel chemin passe par une sincère reconnaissance de la part de nous autres catholiques, de ce que souvent, spécialement dans les derniers siècles, nous avons contribué à rendre Marie inacceptable à nos frères protestants, en l'honorant d'une façon de temps en temps exagérée et irréfléchie et par-dessus tout  en ne mettant pas une telle dévotion dans un cadre biblique bien clair qui ne fait pas voir son rôle subordonné par rapport à la parole de Dieu, à l'Esprit Saint et à Jésus lui-même. »

 

En réponse à cette charge anti-mariale, l’auteur de l’article rappelle Fatima, Saint Maximilien Kolbe, Saint Bonaventure Saint Padre Pio, Saint Bernard, et la Divine Comédie (Par XXXIII, 1-21).

 

Il faut se souvenir que, au Concile, la tentative de schéma sur la Vierge Marie avait été déjà balayée par tous les progressistes, abbé Laurentin en tête, pour ne pas déplaire aux protestants. Seul, Paul VI, avait promulgué Marie Mère de l’Eglise ! Il faudrait s’en souvenir !

 

Mais il faut aller plus loin pour comprendre que l’effondrement romain auquel nous assistons n’est pas un champignon de la rosée. Rome n’a pas changé du jour au lendemain. Le père Cantalamessa sévissait déjà sous d’autres cieux où il était peu repérable.

 

En 2000, le cardinal Bergoglio est séduit par l’activité des catholiques charismatiques qui, eux, parcourent les rues et ne restent pas enfermés. A cette époque en Argentine naît un mouvement initié par quatre pasteurs évangéliques et quatre laïcs catholiques, Le Renouveau Evangélique et catholique du Saint-Esprit. CRECES (Comunion Renovada Evangelica y Catolica en el Espirito Santo).

 

En 2006, CRECES invite à Buenos Aires, le père Cantalamessa avec le pasteur Himitian. Le cardinal Bergoglio est présent. Il s’adresse à une assistance surchauffée à la façon des télé-évangélistes américains. Il proclame pour la première fois sa formule magique devant cette assistance mixte, «  la diversité réconciliée ». C’est ensuite qu’il reçoit la bénédiction des pasteurs. Celle-ci dure plus de deux minutes. Le Père Cantalamessa a reçu lui aussi cette bénédiction le même jour, le samedi 13 octobre 2012.

 

https://www.youtube.com/watch?v=SKAckrYENtY

.

L’expression « diversité réconciliée est prononcée deux fois : 1,24 et à 1,33.

La bénédiction commence à la fin de la deuxième minute.

 

A partir de quand, le père Cantalamessa, a-t-il choisi de servir un nouveau maître ?

 

Il n’est pas le seul. Et nous étudierons un jour le cas du Secrétaire de la Commission Pontificale pour l’Amérique Latine, l’urugayen Guzman Carriquiry Lecour, (venu de la théologie de la libération radicale ) sous Jean-Paul II et Benoît XVI.

Dès 2005, il est en contact très étroit avec le cardinal Bergoglio qui préface son livre « Globalisation et Humanisme Chrétien ». Cette préface, les lecteurs de l’édition française  ne la connaîtront jamais car elle est remplacée par une autre du cardinal Ouellet. Dans cet ouvrage qui ressemble à ces rapports fleuves des organisations internationales, il cite dans tous les chapitres des textes de Alberto Methol Ferré, le grand inspirateur de la « théologie du peuple », référence absolue du pape François.

 

Depuis 2014, il est vice-Président de cette commission créée par Pie XII !

 

 

 



05/01/2016
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