Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Un homme averti en vaut deux

 

Un homme averti en vaut deux

« Veut-on devenir des révolutionnaires de salon ou bien de véritables veilleurs ? À un moment donné, il va falloir choisir, agir, arrêter de devenir une parodie de nous-mêmes (les « Choristes bis » qui font un spectacle de fin d’année et qui invitent des « personnalités »).
Notre soirée de clôture à la Concorde n’avait rien d’une veillée des Veilleurs. Et je ne dis pas ça parce que je serais vexé de ne pas avoir pu parler : au contraire : je devais parler, c’était prévu ; j’avais envie de rappeler le Réel, les raisons concrètes de notre présence, le « pour quoi nous sommes là ? ». Pour dire que les pro-mariage-pour-tous avaient des gros problèmes avec la mémoire (je m’apprêtais à faire mention de la place de l’amnésie et de l’oubli dans les œuvres de fiction qui parlent d’homosexualité). Puis devant tant d’amnésie de la part des Veilleurs eux-mêmes ce soir (c’est quand même dingue que, pour une soirée dédiée à la Mémoire, on n’ait pas entendu une seule fois les mots « mariage pour tous » et « Loi Taubira » : enterrées ! Il fallait le faire ! Génial pour clôturer l’année de combat et fuir en avant avec le « Gender » !), je me suis barré avant. Je ne veux pas que les Veilleurs se transforment en gala, avec robe de soirée, célébrités, petits fours, petits CRS et musique de salon ! Je ne suis pas là pour ça. Notre résistance ne doit pas se figer en posture esthétique. C’est ridicule. Nous devons demander l’abrogation de la loi Taubira, encore et toujours. Nous devons parler du mariage pour tous, sans s’égarer vers les lois qui en découlent. Et oui, plus que jamais, je crois que les veilleurs doivent être des lieux de FORMATION, car nous sommes loin d’être formés ! Le Gender découle de notre non-dénonciation de l’hétérosexualité.
Pas un intervenant pendant dans la Veillée de ce soir pour nous expliquer les raisons de nos Veillées, les raisons de notre présence (Si quelqu’un débarquait, jamais il n’aurait pu deviner que nous étions opposés au « mariage pour tous »). Nous n’avons entendu que des beaux couplets sur l’importance de l’engagement (ouais, cool : si on ne dit pas pour quoi, nous sommes bien avancés…), sur la beauté de notre mobilisation (mais pour quoi sommes-nous mobilisés au juste?), sur les vertus de la liberté et du combat pour ses idées (oui, mais lesquelles ?). Désolé, mais moi, je ne suis pas venu « parce qu’il faut s’engager et que c’est important ». On peut philosopher longtemps sur la beauté de la combativité, sur la grandeur du volontarisme et de la résistance. Mais merde, pour quoi c’est beau ? Ce n’est pas beau en soi. Ça dépend du combat ! On n’est pas présent juste pour brasser des concepts et redire des définitions encyclopédiques. Nous sommes là pour nous battre concrètement contre des lois injustes car elles banalisent la différence des sexes qui, quand elle est vraiment accueillie, est le meilleur pour exister, aimer et transmettre la vie ! Si nous n’expliquons pas pour quoi nous sommes là et pourquoi nous continuons de nous opposer à ces lois-là, nous ne serons jamais compris des journalistes et nous dériverons vers l’abstraction poétique. Quel ennui ! Et surtout, de quoi a-t-on l’air ?

Philippe Arduiño

 

Nous ne pensions pas que les faits nous donneraient raison de façon aussi immédiate !

(Voir notre article précédent)

Que P.  Arduiño et moi nous nous rencontrions sur un sujet aussi crucial alors que nous ne sommes pas de la même paroisse, voilà qui devrait interpeler les responsables !

Nous nous rencontrons sur le fait  (discours de la place de la Concorde par Gaultier de Bec à écouter sur le Salon Beige) mais aussi sur la nécessaire formation !

Nous sommes revenus à la case « Frigide Barjot » car les responsables se contentent de déclarations sans rapport avec la situation réelle et sans aucune analyse  des facteurs qui doivent conduire à une reconquête des institutions.

La majorité catholique est réduite à l’impuissance pour deux raisons.

La première tient à la ridicule peur de ne pas être efficace et à l’abandon de toute référence chrétienne alors même que les « alliés » étalent leur idéologie en imposant silence à toute référence chrétienne !

Ces chrétiens n’ont pas dû lire les exhortations nombreuses du pape François.

Il ne s’agit pas d’exiger que tous professent la religion catholique mais que tous affirme haut et clair l’adhésion à la loi naturelle qui fonde la restauration de la politique. Dans un prochain article nous montrerons que des gens forts habiles bricolent un succédané de loi naturelle en refusant comme fondement la loi naturelle elle-même.

Une apologétique élémentaire lors des veillées serait éminemment efficace avec un tract bien rédigé.

La deuxième raison du silence est la peur de passer pour intégriste ou pire… comme si les amis de la Fraternité Saint-Pie X avaient le monopole de la doctrine catholique laquelle n’a pas attendu Mgr Lefèvre pour exister ! Civitas a occupé un espace à peu près totalement vide à quelques exceptions près.

Ce qui est certain aujourd’hui c’est que la victoire de notre cause ne se réalisera pas dans des manifestations muettes. Sur la bannière de Sainte Jeanne d’Arc étaient inscrits les noms de Jésus et Marie.

Encore une fois nous ne demandons pas un certificat de baptême aux veilleurs nous leur demandons d’être de la trempe de leurs ancêtres qui ont converti l’empire romain. EUX, ils n’ont rien lâché.

Ils avaient EUXune stratégie et un

Un homme averti en vaut deux

« Veut-on devenir des révolutionnaires de salon ou bien de véritables veilleurs ? À un moment donné, il va falloir choisir, agir, arrêter de devenir une parodie de nous-mêmes (les « Choristes bis » qui font un spectacle de fin d’année et qui invitent des « personnalités »).
Notre soirée de clôture à la Concorde n’avait rien d’une veillée des Veilleurs. Et je ne dis pas ça parce que je serais vexé de ne pas avoir pu parler : au contraire : je devais parler, c’était prévu ; j’avais envie de rappeler le Réel, les raisons concrètes de notre présence, le « pour quoi nous sommes là ? ». Pour dire que les pro-mariage-pour-tous avaient des gros problèmes avec la mémoire (je m’apprêtais à faire mention de la place de l’amnésie et de l’oubli dans les œuvres de fiction qui parlent d’homosexualité). Puis devant tant d’amnésie de la part des Veilleurs eux-mêmes ce soir (c’est quand même dingue que, pour une soirée dédiée à la Mémoire, on n’ait pas entendu une seule fois les mots « mariage pour tous » et « Loi Taubira » : enterrées ! Il fallait le faire ! Génial pour clôturer l’année de combat et fuir en avant avec le « Gender » !), je me suis barré avant. Je ne veux pas que les Veilleurs se transforment en gala, avec robe de soirée, célébrités, petits fours, petits CRS et musique de salon ! Je ne suis pas là pour ça. Notre résistance ne doit pas se figer en posture esthétique. C’est ridicule. Nous devons demander l’abrogation de la loi Taubira, encore et toujours. Nous devons parler du mariage pour tous, sans s’égarer vers les lois qui en découlent. Et oui, plus que jamais, je crois que les veilleurs doivent être des lieux de FORMATION, car nous sommes loin d’être formés ! Le Gender découle de notre non-dénonciation de l’hétérosexualité.
Pas un intervenant pendant dans la Veillée de ce soir pour nous expliquer les raisons de nos Veillées, les raisons de notre présence (Si quelqu’un débarquait, jamais il n’aurait pu deviner que nous étions opposés au « mariage pour tous »). Nous n’avons entendu que des beaux couplets sur l’importance de l’engagement (ouais, cool : si on ne dit pas pour quoi, nous sommes bien avancés…), sur la beauté de notre mobilisation (mais pour quoi sommes-nous mobilisés au juste?), sur les vertus de la liberté et du combat pour ses idées (oui, mais lesquelles ?). Désolé, mais moi, je ne suis pas venu « parce qu’il faut s’engager et que c’est important ». On peut philosopher longtemps sur la beauté de la combativité, sur la grandeur du volontarisme et de la résistance. Mais merde, pour quoi c’est beau ? Ce n’est pas beau en soi. Ça dépend du combat ! On n’est pas présent juste pour brasser des concepts et redire des définitions encyclopédiques. Nous sommes là pour nous battre concrètement contre des lois injustes car elles banalisent la différence des sexes qui, quand elle est vraiment accueillie, est le meilleur pour exister, aimer et transmettre la vie ! Si nous n’expliquons pas pour quoi nous sommes là et pourquoi nous continuons de nous opposer à ces lois-là, nous ne serons jamais compris des journalistes et nous dériverons vers l’abstraction poétique. Quel ennui ! Et surtout, de quoi a-t-on l’air ?

Philippe Arduiño

 

Nous ne pensions pas que les faits nous donneraient raison de façon aussi immédiate !

(Voir notre article précédent)

Que P.  Arduiño et moi nous nous rencontrions sur un sujet aussi crucial alors que nous ne sommes pas de la même paroisse, voilà qui devrait interpeler les responsables !

Nous nous rencontrons sur le fait  (discours de la place de la Concorde par Gaultier de Bec à écouter sur le Salon Beige) mais aussi sur la nécessaire formation !

Nous sommes revenus à la case « Frigide Barjot » car les responsables se contentent de déclarations sans rapport avec la situation réelle et sans aucune analyse  des facteurs qui doivent conduire à une reconquête des institutions.

La majorité catholique est réduite à l’impuissance pour deux raisons.

La première tient à la ridicule peur de ne pas être efficace et à l’abandon de toute référence chrétienne alors même que les « alliés » étalent leur idéologie en imposant silence à toute référence chrétienne !

Ces chrétiens n’ont pas dû lire les exhortations nombreuses du pape François.

Il ne s’agit pas d’exiger que tous professent la religion catholique mais que tous affirme haut et clair l’adhésion à la loi naturelle qui fonde la restauration de la politique. Dans un prochain article nous montrerons que des gens forts habiles bricolent un succédané de loi naturelle en refusant comme fondement la loi naturelle elle-même.

Une apologétique élémentaire lors des veillées serait éminemment efficace avec un tract bien rédigé.

La deuxième raison du silence est la peur de passer pour intégriste ou pire… comme si les amis de la Fraternité Saint-Pie X avaient le monopole de la doctrine catholique laquelle n’a pas attendu Mgr Lefèvre pour exister ! Civitas a occupé un espace à peu près totalement vide à quelques exceptions près.

Ce qui est certain aujourd’hui c’est que la victoire de notre cause ne se réalisera pas dans des manifestations muettes. Sur la bannière de Sainte Jeanne d’Arc étaient inscrits les noms de Jésus et Marie.

Encore une fois nous ne demandons pas un certificat de baptême aux veilleurs nous leur demandons d’être de la trempe de leurs ancêtres qui ont converti l’empire romain. EUX, ils n’ont rien lâché.

Ils avaient EUXune stratégie et un

Un homme averti en vaut deux

« Veut-on devenir des révolutionnaires de salon ou bien de véritables veilleurs ? À un moment donné, il va falloir choisir, agir, arrêter de devenir une parodie de nous-mêmes (les « Choristes bis » qui font un spectacle de fin d’année et qui invitent des « personnalités »).
Notre soirée de clôture à la Concorde n’avait rien d’une veillée des Veilleurs. Et je ne dis pas ça parce que je serais vexé de ne pas avoir pu parler : au contraire : je devais parler, c’était prévu ; j’avais envie de rappeler le Réel, les raisons concrètes de notre présence, le « pour quoi nous sommes là ? ». Pour dire que les pro-mariage-pour-tous avaient des gros problèmes avec la mémoire (je m’apprêtais à faire mention de la place de l’amnésie et de l’oubli dans les œuvres de fiction qui parlent d’homosexualité). Puis devant tant d’amnésie de la part des Veilleurs eux-mêmes ce soir (c’est quand même dingue que, pour une soirée dédiée à la Mémoire, on n’ait pas entendu une seule fois les mots « mariage pour tous » et « Loi Taubira » : enterrées ! Il fallait le faire ! Génial pour clôturer l’année de combat et fuir en avant avec le « Gender » !), je me suis barré avant. Je ne veux pas que les Veilleurs se transforment en gala, avec robe de soirée, célébrités, petits fours, petits CRS et musique de salon ! Je ne suis pas là pour ça. Notre résistance ne doit pas se figer en posture esthétique. C’est ridicule. Nous devons demander l’abrogation de la loi Taubira, encore et toujours. Nous devons parler du mariage pour tous, sans s’égarer vers les lois qui en découlent. Et oui, plus que jamais, je crois que les veilleurs doivent être des lieux de FORMATION, car nous sommes loin d’être formés ! Le Gender découle de notre non-dénonciation de l’hétérosexualité.
Pas un intervenant pendant dans la Veillée de ce soir pour nous expliquer les raisons de nos Veillées, les raisons de notre présence (Si quelqu’un débarquait, jamais il n’aurait pu deviner que nous étions opposés au « mariage pour tous »). Nous n’avons entendu que des beaux couplets sur l’importance de l’engagement (ouais, cool : si on ne dit pas pour quoi, nous sommes bien avancés…), sur la beauté de notre mobilisation (mais pour quoi sommes-nous mobilisés au juste?), sur les vertus de la liberté et du combat pour ses idées (oui, mais lesquelles ?). Désolé, mais moi, je ne suis pas venu « parce qu’il faut s’engager et que c’est important ». On peut philosopher longtemps sur la beauté de la combativité, sur la grandeur du volontarisme et de la résistance. Mais merde, pour quoi c’est beau ? Ce n’est pas beau en soi. Ça dépend du combat ! On n’est pas présent juste pour brasser des concepts et redire des définitions encyclopédiques. Nous sommes là pour nous battre concrètement contre des lois injustes car elles banalisent la différence des sexes qui, quand elle est vraiment accueillie, est le meilleur pour exister, aimer et transmettre la vie ! Si nous n’expliquons pas pour quoi nous sommes là et pourquoi nous continuons de nous opposer à ces lois-là, nous ne serons jamais compris des journalistes et nous dériverons vers l’abstraction poétique. Quel ennui ! Et surtout, de quoi a-t-on l’air ?

Philippe Arduiño

 

Nous ne pensions pas que les faits nous donneraient raison de façon aussi immédiate !

(Voir notre article précédent)

Que P.  Arduiño et moi nous nous rencontrions sur un sujet aussi crucial alors que nous ne sommes pas de la même paroisse, voilà qui devrait interpeler les responsables !

Nous nous rencontrons sur le fait  (discours de la place de la Concorde par Gaultier de Bec à écouter sur le Salon Beige) mais aussi sur la nécessaire formation !

Nous sommes revenus à la case « Frigide Barjot » car les responsables se contentent de déclarations sans rapport avec la situation réelle et sans aucune analyse  des facteurs qui doivent conduire à une reconquête des institutions.

La majorité catholique est réduite à l’impuissance pour deux raisons.

La première tient à la ridicule peur de ne pas être efficace et à l’abandon de toute référence chrétienne alors même que les « alliés » étalent leur idéologie en imposant silence à toute référence chrétienne !

Ces chrétiens n’ont pas dû lire les exhortations nombreuses du pape François.

Il ne s’agit pas d’exiger que tous professent la religion catholique mais que tous affirme haut et clair l’adhésion à la loi naturelle qui fonde la restauration de la politique. Dans un prochain article nous montrerons que des gens forts habiles bricolent un succédané de loi naturelle en refusant comme fondement la loi naturelle elle-même.

Une apologétique élémentaire lors des veillées serait éminemment efficace avec un tract bien rédigé.

La deuxième raison du silence est la peur de passer pour intégriste ou pire… comme si les amis de la Fraternité Saint-Pie X avaient le monopole de la doctrine catholique laquelle n’a pas attendu Mgr Lefèvre pour exister ! Civitas a occupé un espace à peu près totalement vide à quelques exceptions près.

Ce qui est certain aujourd’hui c’est que la victoire de notre cause ne se réalisera pas dans des manifestations muettes. Sur la bannière de Sainte Jeanne d’Arc étaient inscrits les noms de Jésus et Marie.

Encore une fois nous ne demandons pas un certificat de baptême aux veilleurs nous leur demandons d’être de la trempe de leurs ancêtres qui ont converti l’empire romain. EUX, ils n’ont rien lâché.

Ils avaient EUXune stratégie et un

Un homme averti en vaut deux

« Veut-on devenir des révolutionnaires de salon ou bien de véritables veilleurs ? À un moment donné, il va falloir choisir, agir, arrêter de devenir une parodie de nous-mêmes (les « Choristes bis » qui font un spectacle de fin d’année et qui invitent des « personnalités »).
Notre soirée de clôture à la Concorde n’avait rien d’une veillée des Veilleurs. Et je ne dis pas ça parce que je serais vexé de ne pas avoir pu parler : au contraire : je devais parler, c’était prévu ; j’avais envie de rappeler le Réel, les raisons concrètes de notre présence, le « pour quoi nous sommes là ? ». Pour dire que les pro-mariage-pour-tous avaient des gros problèmes avec la mémoire (je m’apprêtais à faire mention de la place de l’amnésie et de l’oubli dans les œuvres de fiction qui parlent d’homosexualité). Puis devant tant d’amnésie de la part des Veilleurs eux-mêmes ce soir (c’est quand même dingue que, pour une soirée dédiée à la Mémoire, on n’ait pas entendu une seule fois les mots « mariage pour tous » et « Loi Taubira » : enterrées ! Il fallait le faire ! Génial pour clôturer l’année de combat et fuir en avant avec le « Gender » !), je me suis barré avant. Je ne veux pas que les Veilleurs se transforment en gala, avec robe de soirée, célébrités, petits fours, petits CRS et musique de salon ! Je ne suis pas là pour ça. Notre résistance ne doit pas se figer en posture esthétique. C’est ridicule. Nous devons demander l’abrogation de la loi Taubira, encore et toujours. Nous devons parler du mariage pour tous, sans s’égarer vers les lois qui en découlent. Et oui, plus que jamais, je crois que les veilleurs doivent être des lieux de FORMATION, car nous sommes loin d’être formés ! Le Gender découle de notre non-dénonciation de l’hétérosexualité.
Pas un intervenant pendant dans la Veillée de ce soir pour nous expliquer les raisons de nos Veillées, les raisons de notre présence (Si quelqu’un débarquait, jamais il n’aurait pu deviner que nous étions opposés au « mariage pour tous »). Nous n’avons entendu que des beaux couplets sur l’importance de l’engagement (ouais, cool : si on ne dit pas pour quoi, nous sommes bien avancés…), sur la beauté de notre mobilisation (mais pour quoi sommes-nous mobilisés au juste?), sur les vertus de la liberté et du combat pour ses idées (oui, mais lesquelles ?). Désolé, mais moi, je ne suis pas venu « parce qu’il faut s’engager et que c’est important ». On peut philosopher longtemps sur la beauté de la combativité, sur la grandeur du volontarisme et de la résistance. Mais merde, pour quoi c’est beau ? Ce n’est pas beau en soi. Ça dépend du combat ! On n’est pas présent juste pour brasser des concepts et redire des définitions encyclopédiques. Nous sommes là pour nous battre concrètement contre des lois injustes car elles banalisent la différence des sexes qui, quand elle est vraiment accueillie, est le meilleur pour exister, aimer et transmettre la vie ! Si nous n’expliquons pas pour quoi nous sommes là et pourquoi nous continuons de nous opposer à ces lois-là, nous ne serons jamais compris des journalistes et nous dériverons vers l’abstraction poétique. Quel ennui ! Et surtout, de quoi a-t-on l’air ?

Philippe Arduiño

 

Nous ne pensions pas que les faits nous donneraient raison de façon aussi immédiate !

(Voir notre article précédent)

Que P.  Arduiño et moi nous nous rencontrions sur un sujet aussi crucial alors que nous ne sommes pas de la même paroisse, voilà qui devrait interpeler les responsables !

Nous nous rencontrons sur le fait  (discours de la place de la Concorde par Gaultier de Bec à écouter sur le Salon Beige) mais aussi sur la nécessaire formation !

Nous sommes revenus à la case « Frigide Barjot » car les responsables se contentent de déclarations sans rapport avec la situation réelle et sans aucune analyse  des facteurs qui doivent conduire à une reconquête des institutions.

La majorité catholique est réduite à l’impuissance pour deux raisons.

La première tient à la ridicule peur de ne pas être efficace et à l’abandon de toute référence chrétienne alors même que les « alliés » étalent leur idéologie en imposant silence à toute référence chrétienne !

Ces chrétiens n’ont pas dû lire les exhortations nombreuses du pape François.

Il ne s’agit pas d’exiger que tous professent la religion catholique mais que tous affirme haut et clair l’adhésion à la loi naturelle qui fonde la restauration de la politique. Dans un prochain article nous montrerons que des gens forts habiles bricolent un succédané de loi naturelle en refusant comme fondement la loi naturelle elle-même.

Une apologétique élémentaire lors des veillées serait éminemment efficace avec un tract bien rédigé.

La deuxième raison du silence est la peur de passer pour intégriste ou pire… comme si les amis de la Fraternité Saint-Pie X avaient le monopole de la doctrine catholique laquelle n’a pas attendu Mgr Lefèvre pour exister ! Civitas a occupé un espace à peu près totalement vide à quelques exceptions près.

Ce qui est certain aujourd’hui c’est que la victoire de notre cause ne se réalisera pas dans des manifestations muettes. Sur la bannière de Sainte Jeanne d’Arc étaient inscrits les noms de Jésus et Marie.

Encore une fois nous ne demandons pas un certificat de baptême aux veilleurs nous leur demandons d’être de la trempe de leurs ancêtres qui ont converti l’empire romain. EUX, ils n’ont rien lâché.

Ils avaient EUXune stratégie et un

Un homme averti en vaut deux

« Veut-on devenir des révolutionnaires de salon ou bien de véritables veilleurs ? À un moment donné, il va falloir choisir, agir, arrêter de devenir une parodie de nous-mêmes (les « Choristes bis » qui font un spectacle de fin d’année et qui invitent des « personnalités »).
Notre soirée de clôture à la Concorde n’avait rien d’une veillée des Veilleurs. Et je ne dis pas ça parce que je serais vexé de ne pas avoir pu parler : au contraire : je devais parler, c’était prévu ; j’avais envie de rappeler le Réel, les raisons concrètes de notre présence, le « pour quoi nous sommes là ? ». Pour dire que les pro-mariage-pour-tous avaient des gros problèmes avec la mémoire (je m’apprêtais à faire mention de la place de l’amnésie et de l’oubli dans les œuvres de fiction qui parlent d’homosexualité). Puis devant tant d’amnésie de la part des Veilleurs eux-mêmes ce soir (c’est quand même dingue que, pour une soirée dédiée à la Mémoire, on n’ait pas entendu une seule fois les mots « mariage pour tous » et « Loi Taubira » : enterrées ! Il fallait le faire ! Génial pour clôturer l’année de combat et fuir en avant avec le « Gender » !), je me suis barré avant. Je ne veux pas que les Veilleurs se transforment en gala, avec robe de soirée, célébrités, petits fours, petits CRS et musique de salon ! Je ne suis pas là pour ça. Notre résistance ne doit pas se figer en posture esthétique. C’est ridicule. Nous devons demander l’abrogation de la loi Taubira, encore et toujours. Nous devons parler du mariage pour tous, sans s’égarer vers les lois qui en découlent. Et oui, plus que jamais, je crois que les veilleurs doivent être des lieux de FORMATION, car nous sommes loin d’être formés ! Le Gender découle de notre non-dénonciation de l’hétérosexualité.
Pas un intervenant pendant dans la Veillée de ce soir pour nous expliquer les raisons de nos Veillées, les raisons de notre présence (Si quelqu’un débarquait, jamais il n’aurait pu deviner que nous étions opposés au « mariage pour tous »). Nous n’avons entendu que des beaux couplets sur l’importance de l’engagement (ouais, cool : si on ne dit pas pour quoi, nous sommes bien avancés…), sur la beauté de notre mobilisation (mais pour quoi sommes-nous mobilisés au juste?), sur les vertus de la liberté et du combat pour ses idées (oui, mais lesquelles ?). Désolé, mais moi, je ne suis pas venu « parce qu’il faut s’engager et que c’est important ». On peut philosopher longtemps sur la beauté de la combativité, sur la grandeur du volontarisme et de la résistance. Mais merde, pour quoi c’est beau ? Ce n’est pas beau en soi. Ça dépend du combat ! On n’est pas présent juste pour brasser des concepts et redire des définitions encyclopédiques. Nous sommes là pour nous battre concrètement contre des lois injustes car elles banalisent la différence des sexes qui, quand elle est vraiment accueillie, est le meilleur pour exister, aimer et transmettre la vie ! Si nous n’expliquons pas pour quoi nous sommes là et pourquoi nous continuons de nous opposer à ces lois-là, nous ne serons jamais compris des journalistes et nous dériverons vers l’abstraction poétique. Quel ennui ! Et surtout, de quoi a-t-on l’air ?

Philippe Arduiño

 

Nous ne pensions pas que les faits nous donneraient raison de façon aussi immédiate !

(Voir notre article précédent)

Que P.  Arduiño et moi nous nous rencontrions sur un sujet aussi crucial alors que nous ne sommes pas de la même paroisse, voilà qui devrait interpeler les responsables !

Nous nous rencontrons sur le fait  (discours de la place de la Concorde par Gaultier de Bec à écouter sur le Salon Beige) mais aussi sur la nécessaire formation !

Nous sommes revenus à la case « Frigide Barjot » car les responsables se contentent de déclarations sans rapport avec la situation réelle et sans aucune analyse  des facteurs qui doivent conduire à une reconquête des institutions.

La majorité catholique est réduite à l’impuissance pour deux raisons.

La première tient à la ridicule peur de ne pas être efficace et à l’abandon de toute référence chrétienne alors même que les « alliés » étalent leur idéologie en imposant silence à toute référence chrétienne !

Ces chrétiens n’ont pas dû lire les exhortations nombreuses du pape François.

Il ne s’agit pas d’exiger que tous professent la religion catholique mais que tous affirme haut et clair l’adhésion à la loi naturelle qui fonde la restauration de la politique. Dans un prochain article nous montrerons que des gens forts habiles bricolent un succédané de loi naturelle en refusant comme fondement la loi naturelle elle-même.

Une apologétique élémentaire lors des veillées serait éminemment efficace avec un tract bien rédigé.

La deuxième raison du silence est la peur de passer pour intégriste ou pire… comme si les amis de la Fraternité Saint-Pie X avaient le monopole de la doctrine catholique laquelle n’a pas attendu Mgr Lefèvre pour exister ! Civitas a occupé un espace à peu près totalement vide à quelques exceptions près.

Ce qui est certain aujourd’hui c’est que la victoire de notre cause ne se réalisera pas dans des manifestations muettes. Sur la bannière de Sainte Jeanne d’Arc étaient inscrits les noms de Jésus et Marie.

Encore une fois nous ne demandons pas un certificat de baptême aux veilleurs nous leur demandons d’être de la trempe de leurs ancêtres qui ont converti l’empire romain. EUX, ils n’ont rien lâché.

Ils avaient EUXune stratégie et un

Un homme averti en vaut deux

« Veut-on devenir des révolutionnaires de salon ou bien de véritables veilleurs ? À un moment donné, il va falloir choisir, agir, arrêter de devenir une parodie de nous-mêmes (les « Choristes bis » qui font un spectacle de fin d’année et qui invitent des « personnalités »).
Notre soirée de clôture à la Concorde n’avait rien d’une veillée des Veilleurs. Et je ne dis pas ça parce que je serais vexé de ne pas avoir pu parler : au contraire : je devais parler, c’était prévu ; j’avais envie de rappeler le Réel, les raisons concrètes de notre présence, le « pour quoi nous sommes là ? ». Pour dire que les pro-mariage-pour-tous avaient des gros problèmes avec la mémoire (je m’apprêtais à faire mention de la place de l’amnésie et de l’oubli dans les œuvres de fiction qui parlent d’homosexualité). Puis devant tant d’amnésie de la part des Veilleurs eux-mêmes ce soir (c’est quand même dingue que, pour une soirée dédiée à la Mémoire, on n’ait pas entendu une seule fois les mots « mariage pour tous » et « Loi Taubira » : enterrées ! Il fallait le faire ! Génial pour clôturer l’année de combat et fuir en avant avec le « Gender » !), je me suis barré avant. Je ne veux pas que les Veilleurs se transforment en gala, avec robe de soirée, célébrités, petits fours, petits CRS et musique de salon ! Je ne suis pas là pour ça. Notre résistance ne doit pas se figer en posture esthétique. C’est ridicule. Nous devons demander l’abrogation de la loi Taubira, encore et toujours. Nous devons parler du mariage pour tous, sans s’égarer vers les lois qui en découlent. Et oui, plus que jamais, je crois que les veilleurs doivent être des lieux de FORMATION, car nous sommes loin d’être formés ! Le Gender découle de notre non-dénonciation de l’hétérosexualité.
Pas un intervenant pendant dans la Veillée de ce soir pour nous expliquer les raisons de nos Veillées, les raisons de notre présence (Si quelqu’un débarquait, jamais il n’aurait pu deviner que nous étions opposés au « mariage pour tous »). Nous n’avons entendu que des beaux couplets sur l’importance de l’engagement (ouais, cool : si on ne dit pas pour quoi, nous sommes bien avancés…), sur la beauté de notre mobilisation (mais pour quoi sommes-nous mobilisés au juste?), sur les vertus de la liberté et du combat pour ses idées (oui, mais lesquelles ?). Désolé, mais moi, je ne suis pas venu « parce qu’il faut s’engager et que c’est important ». On peut philosopher longtemps sur la beauté de la combativité, sur la grandeur du volontarisme et de la résistance. Mais merde, pour quoi c’est beau ? Ce n’est pas beau en soi. Ça dépend du combat ! On n’est pas présent juste pour brasser des concepts et redire des définitions encyclopédiques. Nous sommes là pour nous battre concrètement contre des lois injustes car elles banalisent la différence des sexes qui, quand elle est vraiment accueillie, est le meilleur pour exister, aimer et transmettre la vie ! Si nous n’expliquons pas pour quoi nous sommes là et pourquoi nous continuons de nous opposer à ces lois-là, nous ne serons jamais compris des journalistes et nous dériverons vers l’abstraction poétique. Quel ennui ! Et surtout, de quoi a-t-on l’air ?

Philippe Arduiño

 

Nous ne pensions pas que les faits nous donneraient raison de façon aussi immédiate !

(Voir notre article précédent)

Que P.  Arduiño et moi nous nous rencontrions sur un sujet aussi crucial alors que nous ne sommes pas de la même paroisse, voilà qui devrait interpeler les responsables !

Nous nous rencontrons sur le fait  (discours de la place de la Concorde par Gaultier de Bec à écouter sur le Salon Beige) mais aussi sur la nécessaire formation !

Nous sommes revenus à la case « Frigide Barjot » car les responsables se contentent de déclarations sans rapport avec la situation réelle et sans aucune analyse  des facteurs qui doivent conduire à une reconquête des institutions.

La majorité catholique est réduite à l’impuissance pour deux raisons.

La première tient à la ridicule peur de ne pas être efficace et à l’abandon de toute référence chrétienne alors même que les « alliés » étalent leur idéologie en imposant silence à toute référence chrétienne !

Ces chrétiens n’ont pas dû lire les exhortations nombreuses du pape François.

Il ne s’agit pas d’exiger que tous professent la religion catholique mais que tous affirme haut et clair l’adhésion à la loi naturelle qui fonde la restauration de la politique. Dans un prochain article nous montrerons que des gens forts habiles bricolent un succédané de loi naturelle en refusant comme fondement la loi naturelle elle-même.

Une apologétique élémentaire lors des veillées serait éminemment efficace avec un tract bien rédigé.

La deuxième raison du silence est la peur de passer pour intégriste ou pire… comme si les amis de la Fraternité Saint-Pie X avaient le monopole de la doctrine catholique laquelle n’a pas attendu Mgr Lefèvre pour exister ! Civitas a occupé un espace à peu près totalement vide à quelques exceptions près.

Ce qui est certain aujourd’hui c’est que la victoire de notre cause ne se réalisera pas dans des manifestations muettes. Sur la bannière de Sainte Jeanne d’Arc étaient inscrits les noms de Jésus et Marie.

Encore une fois nous ne demandons pas un certificat de baptême aux veilleurs nous leur demandons d’être de la trempe de leurs ancêtres qui ont converti l’empire romain. EUX, ils n’ont rien lâché.

Ils avaient EUX une stratégie et une tactique



02/09/2013
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